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ony Moore imaginait-il, lorsqu'il entama cette pleine page représentant Rick Grimes reprenant conscience dans un lit d'hôpital, qu'il initiait ce qu'il convient de considérer comme l'un des plus grands succès multimédia de ces vingt dernières années ? Depuis, ce sont trente-deux tomes, quelques hors-série mais aussi une série télévisée qui a elle-même généré plusieurs séries dérivées, des jeux vidéo, des romans... The Walking Dead est devenu une entreprise puissante qui exploite un filon plus que rentable.
En bon éditeur, Skybound, la société cofondée par le scénariste Robert Kirkman, cherche constamment à diversifier son offre. Le nouveau secteur qu'ils espèrent conquérir est celui du Young Adult. Pour se faire, le label Skybound Comet est lancé et l'un des premiers titres annoncés est une trilogie située dans le monde de The Walking Dead. Cette dernière se focalise sur un personnage emblématique issu des jeux Telltale : Clémentine. Malheureusement, les passerelles entre médias marquent souvent le signe d'une certaine facilité éditoriale, qui ronge la carcasse jusqu'à l'os pour limiter les risques, quitte à brider la créativité. Convient-il donc de condamner d'office ce qui ressemble à un objet purement opportuniste et mercantile ?
C'est alors que le nom de Tillie Walden apparaît. Lauréate, entre autres, d'un Ignatz Award et d'un Eisner Award, très appréciée, autant par le public que les critiques, elle n'a pas le profil de ces mercenaires exploitant des marques existantes, plus attentifs au cahier des charges qu'à l'originalité.
Dès les premières planches, il devient clair que le projet, s'il s'intègre parfaitement dans une logique économique claire, se nourrit d'une véritable envie de l'autrice. Cette dernière, épaulée par Cliff Rathburn, reprend à son compte les codes graphiques mis en place par Charlie Adlard, sans jamais renier son style personnel.
Quant au scénario, il intègre les thématiques que la scénariste a abordées précédemment dans le contexte post-apocalyptique de la série. Il s'empare donc de Clémentine, personnage central des jeux The Telltale Series. Les joueurs ont pu la voir évoluer, depuis la gamine de huit ans, terrorisée, jusqu'à une adolescente de seize ans, forte et courageuse. The Walking Dead : Clementine se déroule dans la continuité directe des jeux. Le récit se veut malgré tout complètement autosuffisant. La jeune fille a trouvé un refuge au sein de la Ericson's Boarding School, avec AJ, un gosse qu'elle a pris sous son aile. Pourtant, elle fait le choix de s'en aller discrètement, laissant l'enfant aux soins de l'établissement. De nouveau sur la route et après un bref passage dans une communauté Amish, elle rencontre Amos qui la persuade de rejoindre ce qui semble être un sanctuaire dans le Vermont.
Pensé comme une porte d'entrée pour l'univers, ce premier tome est accessible dès quatorze ans. Il ne nécessite aucune connaissance particulière du monde imaginé par Robert Kirkman. Loin de n'être qu'une déclinaison artificielle, il démontre qu'une franchise peut se développer sans sacrifier à la facilité. En attirant une signature prestigieuse qui semble sincèrement aimer et comprendre ce qui fait l'ADN de The Walking Dead, Skybound réalise un joli coup. Le résultat est évidemment calibré pour un lectorat différent de celui des comics. Cela risque de provoquer la frustration des fans hardcore, mais ils devront admettre que lorsqu'une marque désire se développer, elle peut, et même doit, explorer de nouveaux territoires, quitte à investir des niches dont ils se sentent exclus. Gardant cela à l'esprit, force est de reconnaître que The Walking Dead : Clementine remplit bien son rôle, en espérant que la suite de la trilogie soit à la hauteur.
Lecture ô combien fastidieuse due à un scénario hésitant et baclé !
Style du dessin sans intérêt et baclé.
2-3 scènes intéressantes et des lieux peu commun pour le genre... et ce sera tout . Le scénario qui ne présente que des adolescents est toujours difficile à prendre au sérieux, surtout dans un thème d'apocalypse zombie .
Le dessin est acceptable, voire appréciable sur certains décors mais les visages sont d'une banalité extrème, pas beaucoup mieux qu'un "tomtom et nana" de mon époque ...
Que ce soit scénaristiquement ou artistiquement, c'est bien en dessous de la série en jeu vidéo qui, elle, exploite parfaitement la psychologie de Clémentine dans un monde détruit, où les humains sont tout aussi dangereux que les zombies . D'ailleurs la menace zombie n'existe presque pas dans ce comics .
En tant que fan inconditionnel de cette série vidéoludique et ayant pris cette petite Clémentine d'un amour presque paternel, je vais poursuivre sur le tome 2 et avec un peu de chance, ce sera d'un niveau tout autre .
Tilllie Walden est une auteure de comics en vue car deux fois lauréate du Eisner Award avec des titres comme « Spinning », « Sur la route de West » ou encore « Dans un rayon de soleil ».
Je ne suis pas le gros fan de son travail même si j'admets qu'il y a de la matière notamment une bonne prise en charge de la psychologie de ses personnages notamment féminin. Robert Kirkman, le créateur de « Walkind Dead », l'a choisi dans un registre où l'on n'attendait pas forcément cette artiste : celui de l'apocalypse zombie. Du coup, cela attire la curiosité pour découvrir le résultat.
Il s'agissait de reprendre le récit de l'héroïne du jeu vidéo adaptée de la série afin de donner corps à une histoire consistance qui va s'étaler dans une trilogie. Le résultat est intéressant car on va gagner le milieu de la montagne et ses stations de ski, rarement vu dans le comics ou dans la série.
On retrouve la dimension psychologique çà travers cette Clémentine, 17 ans, qui évolue malgré son handicap dans un monde gangrené par la mort. On se rend encore une fois compte que les zombies ne sont pas les principaux ennemis. Comme dit, la longue série nous avait déjà épuisé avec ses thèmes récurrents. C'est du réchauffé mais avec un aspect qui fait sans doute plus adolescent pour toucher un autre public.
Lecture très laborieuse et pénible.
Cette autrice ne maîtrise aucun des fondamentaux de la bande dessinée. Il est vraiment navrant de constater aujourd'hui le manque de discernement de certains éditeurs quant au choix de leurs publications.
Cet album (puisqu'il faut l'appeler ainsi) utilise la notoriété justifiée de Walking Dead pour nous servir, par un très mauvais dessin, une histoire et des dialogues de pré-adolescents.
Affligeant.
N'ayant pas jouer aux jeux vidéo, je ne connaissais pas le personnage de clementine. Ses motivations sont difficilement compréhensibles. Je peine donc à éprouver de l'empathie pour elle et à discerner les enjeux de cette histoire... Qui se traine! On s'ennuie gentiment. Je n'ai à ce jour pas eu le courage de finir ce 1er tome et je réviserai peut être mon jugement quand je l'aurai fini. Mais j'en doute