C
’est la fin des vacances, Romane et ses parents préparent leurs valises. Mais, au moment de partir, Minet manque à l’appel. Le petit chat s’est endormi un peu plus loin, et le voici abandonné à lui-même. Ce sont Hardi Lapin et Avare Écureuil qui vont le réveiller. Les deux compères sont des « civilisés » : ils se tiennent sur deux pattes, portent des vêtements et obéissent à des lois qui organisent leur vie en communauté. Perdu et apeuré, le chaton va immédiatement se voir affublé du sobriquet de Poltron Minet. Il retrouve rapidement ses esprits et se met en route pour retrouver sa chère maîtresse.
L’idée de départ est originale. Dans ce monde imaginé par Mayen, les animaux domestiques sont considérés comme des « naturels », tandis que ceux demeurés sauvages connaissent la civilisation et l’organisation sociale. Ceci n’est au fond qu’un prétexte pour le scénariste, afin de questionner subtilement les prérequis d’une société juste et bienveillante. Le tout est emballé dans un récit au souffle épique évident, qui embarque les personnages comme le lecteur dans une grande aventure.
Le trait dynamique de Madd est pour beaucoup dans la très bonne impression d’ensemble dégagée par ce titre. Très à l’aise pour croquer les différents habitants de la forêt, le dessinateur s’appuie sur une palette variée d’expressions. Il démontre par ailleurs sa maîtrise de l’aquarelle avec une mise en couleurs d’une grande élégance.
Tome introductif qui campe les personnages et lance bien l’intrigue, La voie romane invite à suivre avec intérêt cette série destinée au jeune public.
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Sympathique petit tome – à voir si je maintiendrai mon intérêt sur la longueur, parce que la recherche sans fin de la gamine va me fatiguer mais pour un premier tome, ça passe bien.
J’adore l’univers, du dessin rond et agréable aux couleurs qui collent pile poil avec l’ambiance.
Les personnages sont amusants et bien marqués dans leur caractère…
Ce premier tome fait donc découvrir les habitants de ce monde proche du nôtre, avec sa vie, ses coutumes, le rejet de l’humain, la hiérarchie et comme on ne connaît rien, c’est sympa de se glisser là-dedans.
A voir, encore une fois, si l’intérêt de la nouveauté saura être prolongée dans des histoires à la hauteur où baissera avec le temps si c’est trop répétitif…