C
’est l’ouverture du tournoi de joute à vélo sans assistance énergétique. Le principe est simple : armés de lances, les participants doivent atteindre le sommet de la pente opposée, tout en tentant de faire chuter leurs concurrents. Dans cet exercice, le comte Cocto, propriétaire du royaume, excelle. Mais ce « divertissement » d’une grande violence n’est pas du goût de Blanche, son unique héritière, qui préfère alors partir en randonnée avec ses amis. Une balade qui les conduira jusque dans la Grande Forêt centrale…
Et si dans un futur lointain, le monde en revenait à une structuration profondément féodale, telle qu’elle exista au Moyen-Âge ? C’est l’idée de départ de Frédéric Duval (à la bibliographie déjà riche de plus de 180 albums) avec NeoForest. Dans ce monde post-apocalyptique, les civilisations se sont effondrées, les Républiques ont disparu et un nouveau mode d’organisation de la société a d’ores et déjà émergé. Le peuple est, une fois de plus, soumis à une noblesse toute-puissante. Alors qu’une végétation envahissante s’est imposée, les enseignements des erreurs passées semblent toutefois ne pas avoir été retenus. Le consumérisme et l’exploitation des ressources naturelles à outrance ont ainsi repris leurs droits.
Plusieurs genres se mêlent alors dans ce récit qui prend les allures d’un conte. Les complots et luttes de pouvoir vont bon train, tandis que l’héroïne s’engage dans un véritable voyage initiatique. Mais, au-delà de cet apparent classicisme, les réflexions quant au transhumanisme, dans un univers presque cyberpunk, côtoient une dimension écologiste omniprésente. Philippe Scoffoni délivre par ailleurs une copie d’une éclatante clarté, avec un style épuré, proche de la ligne claire. Tout en conservant une remarquable lisibilité, il apporte un soin particulier à certains détails tels que l’architecture de l’usine-forteresse ou le design des vélos.
Entrée en matière intéressante où plusieurs fils d’intrigue s’entrecroisent, Cocto Citadelle ne déçoit pas. L’histoire trouvera sa conclusion dans le second volet à venir : Les animas.
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La forêt est à l'honneur avec ce titre qui nous présente un monde où les arbres ont repris leur place suite à une grande catastrophe ayant balayé le monde. Les survivants vivent dans des cités néo-féodales quelques siècles après.
On va suivre les aventures d'un comte à savoir Cocto et de sa fille rebelle Blanche qui s'aventure en territoire dangereux dans la grande forêt centrale occupant tout l'espace de ce nouveau monde apocalyptique.
Il est question de prise de pouvoirs dans un monde où la République n'existe plus. Oui, les républicains ont été battus et il ne reste plus que le retour de l'aristocratie et de la noblesse pour soutenir le pouvoir. Bref, encore une intrigue de palais pour le moins classique.
Ce qui est intéressante avec cet univers, c'est le mélange entre la féodalité et des aspects plus modernes. Ainsi, les joutes ont lieu sur des vélos cross. Bon, ce n'est pas facile quand on porte une armure...
Le dessin m'a paru assez fade au niveau des couleurs ternes ce qui lui donnent un ton assez étrange mais qui passe finalement bien avec une certaine originalité. Il faut dire que la mise en page est assez efficace pour nous présenter la flore et la faune de cet univers forestier.
Au final, on pourra se laisser tenter par cette variation qui donne lieu à un futur possible avec comme moralité qu'il faut respecter la nature et notamment la forêt. Bref, une ode à la nature.
Malgré la profusion de titres, le genre post-apocalyptique m’attire toujours et je regarde attentivement tout ce qui sort sur ce thème. J’ai donc immédiatement lorgné sur NeoForest avec curiosité. Le premier feuilletage ne m’avait clairement pas emballé et je ne suis habituellement pas client des scenarii de Fred Duval. C’était donc mal engagé.
Mais curieusement, je l’ai pris quand même, histoire de voir... Eh ben ce n’est pas mal du tout. Une bonne lecture, agréable et rythmée, dont les développements laissent présager une suite intéressante.
J'ai vraiment aimé cette nouvelle série créée par Serge Duval. On rentre très vite dans ce monde post apocalyptique et neo féodal, les personnages sont très attachants, l'action est soutenue, un mélange de suspens, de complots avec de vrais méchants et de vrais gentils. Très classique mais très agréable à lire. On attend la suite.
Du post-apo médiéval et prometteur. Pas super innovant mais le monde est bien retranscrit et l'histoire laisse pas mal de possibilités. A suivre.