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résor et ses copains, Yavannah et Dico, passent leur temps sur Brigantin, le bateau que la mère du garçon lui a laissé. Depuis qu'elle a disparu, l'enfant se raconte des histoires de pirates ! Du haut de ses neuf ans, il imagine prendre le large et aller explorer la grande bleue. Hélas, ses rêves tournent court lorsque son père, qui a du mal à faire face seul, lui annonce qu'ils vont devoir se séparer du seul souvenir que le gamin possède de sa maman. Pour Trésor c'est décidé, il mettra tout en œuvre pour éviter cette vente. Même si cela l'entraîne bien au-delà de tout ce qu'il aurait pu imaginer.
Une histoire de pirates, de voyage et d'évasion, voilà les premiers ingrédients de cette nouvelle série jeunesse des éditions Dupuis. Aux manettes de cette création, trois nouveaux venus dans le neuvième art : Charlotte Cousquer à la colorisation, Pauline De La Provôté aux dessins et Jean-Baptiste Saurel au scénario. Pour leur première histoire, les auteurs ont choisi un cadre réaliste dans lequel leur héros et ses comparses s'amusent comme n'importe quelle bande d'amis. Enfin presque. En effet, le champ lexical utilisé par les enfants dans les premières pages étonne quelque peu au regard de leur âge. Mais une fois passé cette légère surprise, l'aventure démarre pleinement avec le plan mis en place par le trio, bientôt rejoint par le petit Noisette et sa sœur Juliette, pour empêcher la vente de Brigantin. L'intrigue est d'emblée prenante autant grâce aux nombreuses questions qui éclosent qu'à un graphisme moderne et au découpage dynamique.
Où est passée la mère de Trésor ? Quel secret cache son père ? Qu'a derrière la tête Pivoleux et Mollusque, son drôle d'acolyte ? Pas le temps de réfléchir aux réponses que l'épopée de l'équipage bascule dans le fantastique. Là encore, la mise en scène de Pauline De La Provôté fait mouche ; les séquences en pleine tempête, notamment, sont propres à impressionner le jeune lectorat. Les rebondissements imaginés par le scénariste impriment un rythme soutenu à la seconde partie de l'album. Les épreuves se multiplient alors que la quête des héros se complique à chaque page. Un enchaînement qui peut laisser craindre une surenchère inutile mais ce sentiment est atténué par un humour omniprésent, que ce soit dans les répliques, les mimiques ou les situations dans lesquelles l'absurde et le cocasse le disputent au danger.
Malgré quelques défauts, La Vague rouge enchante et interpelle. Un univers fantastique, des héros attachants et une intrigue mystérieuse, voilà assez d'éléments pour espérer rapidement la suite de cette nouvelle série rafraîchissante.
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C’est pas mauvais mais je n’ai pas réussi à entrer dedans.
Principalement parce qu’on a un style « entre deux chaises » : un petit côté réaliste au début, qui tourne assez vite manga exagéré nawak mais en revenant au premier mais en repartant au second…
J’ai pas réussi à me laisser aller, ne sachant trop de quel côté on allait…
Bon, après j’ai vu qu’on virait carrément dans le n’importe quoi, une femme qui apparaît, une vague géante mais ça va, une bulle finale WTF… Mais trop tard pour moi.
Et puis il y a parfois des ellipses ou des passages d’une case à l’autre qui sont bizarres pour moi, j’étais à un endroit dans une situation, paf c’est quelqu’un d’autre qui parle ou on est dans une autre situation sans que j’ai vue la transition…
Bref, je l’ai lu, reposé, quasi oublié…