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alen Brennan possède deux atouts, son cul et son sale caractère, l’un aidant à supporter l’autre !
Avec No future, Éric Corbeyran et Jef veulent visiblement en découdre avec la woke attitude ambiante ! Combat de quinquas blancs hétéros et droitiers, amateurs de bière et de côte de bœuf… peut-être, mais le futur qu’ils dépeignent est à vous désespérer de croire en des jours meilleurs… Heureusement que tout cela n’est que fiction !
Alors que penser de cet album qui gravite autour d’un duo plus qu’improbable associant une badass issue des amours médicalement assistés des clones de Cyndi Lauper et de Nina Hagen et un vague remake d’un Jean-Paul Belmondo qui serait devenu activiste et idéaliste, plutôt qu’acteur ?
Si les décors d’une planète qui sera parvenue à franchir le cap de 2050 sont pour le moins réussis, même s’ils sont directement inspirés des grands références du genre, il n’en demeure pas moins que de nombreuses incohérences imposent d’appréhender le scénario avec quelque recul. En cela, la charge, à la hussarde, d’Éric Corbeyran contre le wokisme et le néo- féminisme perd de son mordant en prenant les mêmes biais que les travers qu’elle est censée dénoncer ! Mais cette propension à pousser le trait jusqu’à une forme d’absurde finit finalement par passer crème si le lecteur accepte cette histoire comme une bonne série B des 80’s d’autant plus qu’elle en reprend nombre de clichés. In fine, tout cela en deviendrait presque un petit moment de lecture des plus désagréables... pour peu d'être un vieux réac, cela s’entend !
Dernière chose, si à l’évidence le second degré s’impose pour lire No future, ce dernier est cependant contre-indiqué à ceux (comme à celles d’ailleurs) qui s’évertuaient à interdire les plaisirs de l’hétérosexualité, de la viande, de l’alcool, du tabac ou des moteurs à explosion…
Extrêmement surpris par le contenu ultra-réactionnaire de droite drapé derrière un pseudo-anarchisme libertaire.
Bienvenue sur un monde SF où la tyrannie est le fait des femmes, des écolo-bobos, des victimes de racisme, des LGBTs, des pro-vaccination, et bien sûr de tout ceux qui empêchent de bouffer un steak ou de fumer une clope en rond.
Dommage, parce que le dessinateur Jef a beaucoup évolué dans bibliographie, pour adopter depuis 2022 un style graphique fortement inspiré du Moebius de l'Incal, ou Juan Gimenez dans ses 1ieres œuvres.
Le scénario est suffisant pour bien remplir un volume unique, mais ses co-auteurs laissent tellement de pistes ouvertes que l'habillage SF ne semble qu'une excuse pour débiter ces conneries bien gerbos dignes d'un Trump sous amphet'.
Je suis partager entre "à fuir" pour les idées crades, et "correct" pour le dessin.
No future signifie qu’il n’y a pas de future. Or, on se situe bien en l’espèce dans un futur marqué par le matriarcat et le libéralisme dans un monde à la Blade Runner. J’ai été assez choqué de voir des similitudes presque copiées sur le film de Luc Besson « le cinquième élément » mais bon, les influences sont normales. Pour l’originalité, il faudra repasser.
L’élément un peu distanciel est l’introduction de référence à la culture des années 70 à 80 ce qui rend les situations assez anachroniques. J’avoue que cela manquait singulièrement d’authenticité.
Par ailleurs nous avons encore une femme guerrière qui a la main lourde sur la gâchette comme si c’était un fantasme d’homme. J’avoue que je préfère nettement la gente féminine dans un autre registre que la guerre et la violence. Oui, c’est une affaire de goût. J’ai eu peu de sympathie pour une héroïne bodybuildée et honnêtement très vulgaire. Pour la grâce et l’élégance, il faudra repasser !
Le thème est celui d’interdire l’exploitation des voyages touristiques destinés aux milliardaires sur d’autres planètes. Le tourisme spatial est en ligne de mire. Avis à nos multimilliardaires qui construisent actuellement ce type de navette. Bon, en même temps, ce n’est pas un voyage sans risque comme l’a démontré la tragédie du Titan voulant explorer le Titanic. Bref, des thèmes d’actualité.
Qui plus est, les couleurs sont « basiques de chez basiques » et n’offrent aucun réel attrait.
Je n’ai pas trop aimé ce one-shot multivitaminé pour les raisons invoquées mais je pense que cela peut plaire au public. C’est comme au resto : vous êtes alléché par un plat, le commandez et êtes déçu de ce que vous retrouvez sur votre assiette.
Jef est de retour avec 'No future' une grosse série B à la 'Demolition Man' où les écolo-bobo-wokistes ont pris le pouvoir et imposé leur mode de pensée fasciste.
Au scénario, Corbeyran s'essaye à la satire au vitriol des idéologies wokes sans atteindre les sommets de caricature cartoonesque de Kevan Stevens qui opérait sur 'Convoi' avec.. Jef ! Car oui, 'No future' a beau être impertinent, rentre-dedans, politiquement incorrect, il manque le jusqu'au boutisme et la folie cacophonique qui faisait le sel de 'Convoi'.
Bon soyons clair, c'est toujours aussi débridé, vulgaire, outrancier au niveau de certains visages (notamment Ratchead Kammer) et au final cela constitue un gros plaisir régressif hautement appréciable, en ces temps de politiquement correct et de délires écolo-racisés-non-binaires-LGBTQQWXYZ.
wokes et non-binaires non-racisés, passez votre chemin : vous risquez de ne pas trouver cela drôle du tout. Pour les autres, foncez !
Corbeyran se fait plaisir avec un one-shot "anti-bonne conscience", le background nous présente une société futuriste où "les biens pensants" ont pris le pouvoir : wokisme, matriarcat, anti mâle blanc, végétarisme... Bref, les héros de l'histoire se veulent du "monde d'avant", qui roulent au diesel et mangent de la viande...
Je n'ai pas été emballé par l'histoire, ni par l'humour que j'ai trouvé lourd...
Les dessins de Jef ne sont pas à mon goût non plus, même si j'adore la couverture de l'album.
Une BD de SF spécial Boomer, drôle et jouissive (pour les boomers), une tueuse à gage est engagée pour descendre un voleur de mallette, Jean-Claude Belmondeau (tout un programme), dans laquelle figurait des documents compromettant au sujet d'un scandale de pollution industrielle sur une planète lointaine. Morale de l'histoire les écolos féministes progressiste sont aussi pourris que les autres... Cette BD d'aventure, d'humour et d'action ne plaira pas à tout le monde, mais elle présente un scénario simple et efficace, avec un dessin classique et bien rodé.