V
ingt ans après et un nombre conséquent de spin-off, séries dérivées et autres exploitations, Lanfeust est de retour à Troy sous la forme d’un neuvième tome autonome. Christophe Arleston est au scénario, Didier Tarquin aux pinceaux et Soleil édite. Reste la question cruciale, les recettes du passé seront-elles du goût de la nouvelle génération de lecteurs ?
Sur le papier, il ne s'est écoulé que douze ans depuis l’affrontement qui vit la défaite de Thanos et la vie du continent a repris sont cour comme si rien ne s’était jamais passé. La puissance du Magohamoth coule à flot et alimente les différents pouvoirs de la population. Sauf qu’un grain de sable vient gripper cette mécanique extraordinaire. Plusieurs sages – ces hommes et femmes de savoir servant de relais au flux magique – ont été assassinés et leurs remplaçants envoyés par l’université d’Eckmül disparaissent sans laisser de trace. Afin d’y voir plus clair, Hébus – maintenant bibliothécaire au Conservatoire – est chargé de mener une enquête et, le cas-échéant, de faire le nécessaire afin de corriger le problème. Pour assurer le coup, il lui est suggéré de se faire accompagner de Lanfeust. Ce dernier, son jour de gloire étant oublié depuis longtemps, est devenu maréchal-ferrant ambulant. Après une petite recherche, la suprême équipe est reformée et la traque peut commencer pour de bon !
Scénario aux enjeux minimalistes contrebalancé par une avalanche de jeux de mots et de situations cocasses, dessins somptueux et le plaisir de retrouver cette sympathique compagnie (plus quelques nouveaux drilles pas moins truculents), ce Lanfeust «classic» s’avère savoureux à parcourir et à détailler. La principale raison se trouve dans l’impressionnant travail graphique de Tarquin. En effet, ce retour aux sources de la série semble avoir motivé le dessinateur au plus haut point. Résultat, il offre une copie riche, imaginative et inspirée. Tant mieux pour lui et le lecteur, car le récit en lui-même se résume, après une poignée de pages ré-introductives, à une poursuite très banale sur les traces d’un méchant basique et formaté. Habitué aux longues sagas, le scénariste s’est sans doute trouvé trop à l’étroit dans ce one shot pour vraiment développer toutes ses idées. Heureusement, il reste une certaine gouaille et la joie des retrouvailles.
Pratiquement plus une histoire bonus qu’un véritable reboot regardant vers l’avant, La Forêt noiseuse rassemble tous les éléments qui ont fait le succès du titre, sauf le cliffhanger énervant et son « à suivre » prometteur.
Je ne comprends pas les avis négatifs? C'est du pareil au même! Non, c'est même légèrement mieux que plusieurs des albums de la série originale! Alors oui, en faire un one-shot, c'est dommage, parce que le méchant qui aurait pu devenir très intéressant perd tout en trois secondes et demi à la fin. Mais sinon? Même genre d'humour, même genre de tout!
La nostalgie en aveugle sûrement certains, parce que franchement, moi j'ai pratiquement trouvé ça plus divertissant que toute la deuxième moitié de la série originale! Ceci étant dit, c'est Arleston. Ça vaut ce que ça vaut. (Mais enfin, les couleurs sont belles.)
En général j'aime bien les one shot, mais la il aurait fallu au minimum un diptype afin de développer un peu les différents thèmes et creuser les nouveaux personnages, qui étaient prometteurs. A moins que ce soit un test d'Arleston pour entamer une nouvelle saga : en effet il suffit de 'ressusciter' le méchant (facile, on ne sait pas ce qu'il est devenu), et ça peut repartir pour un tour.
5/10
Déçu de ce come back !
Le scénario est trop léger (voir bâcler sur la fin) et pas digne des 8 premiers tomes (qui eux font partie de mes "incontournable-de-la-bd".
Ici j'ai eu l'impression de réchauffé, d'une série que l'on veut relancer juste pour l'argent. (contagion Netflix peut-être ?)
Bref, pour un one shot, il faut une histoire solide qui sort de ce que la série à proposé. Soit un préquel soit un Lanfeust beaucoup plus vieux, ou que sais-je mais autre chose que juste une anecdote de la trempe de ce qui a été fait.
Même le dessin m'a déçu, pas assez fouillé, un peu simpliste par moments...
En résumer: un moment faut savoir s'arrêter. Les 8 premiers étaient top. Restons-en là !
Le dessin n' est pas au niveau des autres albums.Une impression de bâclage du dessin. La série devrait s’arrêter.
J'ai relu les 8 albums précédents avant de me plonger dans celui-ci. Le moins que l'on puisse dire, c'est que je suis très déçu par celui-ci. Ce sont à la fois le dessin, laissant une impression de storyboard par moment, que le scénario, pas très peaufiné, un peu bâclé, pas raccord avec les précédents, qui font que, pour moi, la série devrait bel et bien s'être arrêtée au huitième titre.
Un one shot avec un bon dessin et un scénario classique.
Pas un album extraordinaire, une fin un peu rapide avec un méchant qui est vaincu un trop rapidement à mon gout mais l'album reste distrayant et j'ai retrouvé avec plaisir les différents personnages de cette saga.
Petite déception pour ce retour de Lanfeust, le début de ce “come back” est bien amené, les dessins de D Tarquin sont très appréciables jusqu’à la page 26 où, tout change. Le scénario perd de son dynamisme et de son intérêt, et les dessins deviennent franchement moins subtils voire brouillons (ex: l’arbre géant au milieu de la forêt ou le fameux fourbi). Dommage, on a l’impression que le travail n’a été qu’à moitié mené et finit dans la précipitation.
J’aurais aimé un scénario mieux réfléchi et abouti pour un one shot et des dessins travaillés dans le détail jusqu’au bout de la bd. Mais où sont passés les énormes effluves de magie qu’on avait dans les premiers Lanfeust et qui faisaient le charme “unique” de cette saga.
Ce sera peut-être pour une prochaine fois!
ca va c est frais c est tout a fait correct on retrouve le duo de choc avec plaisir pour une derniere epopée ? la touche d humour et les dessins sont toujours aussi cool
Mais pourquoi un dépôt légal de Novembre 2011 (et non pas 2021)? J'ai cru avoir racheté un album déjà paru même si j'ai consulté ma base en ligne, comme toujours.
On retrouve Lanfeust et Hébus dans une aventure sympathique dans le monde de Troy. Quelques trouvailles (la forêt vivante), un épisode qui va un peu vite.
Ce n'est pas l'album de l'année, mais c'est comme les fraises Tagada : ça rappelle notre jeunesse, à l'excès c'est indigeste, mais une fois de temps en temps, ça fait plaisir.