Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Marathon

24/06/2021 4657 visiteurs 7.0/10 (1 note)

C haque coureur du dimanche aspire un jour à prendre le départ d'un marathon, course mythique. Aller au terme des 42,195 kilomètres, et franchir la ligne d'arrivée qu'importe le temps réalisé. Au cours des Jeux Olympiques d'Amsterdam de 1928, un athlète français d'origine algérienne déjoue les pronostics et remporte la médaille d'or, saint Graal dans la vie d'un sportif. Cette consécration, c'est celle de Boughéra El Ouafi, ouvrier de l'industrie automobile. Contrairement à d'autres, il ne bénéficiera jamais de la notoriété résultant de son exploit planétaire.

Après le cyclisme, Nicolas Debon (Le tour des géants, L'essai) aborde un autre sport universel, la course à pied. À travers la plus ancienne et légendaire épreuve olympique, il s'attache à rendre hommage à un marathonien oublié de l'Histoire du sport et des mémoires collectives. Le "petit arabe", surnom donné à l'époque dans la presse nationale, retombera très vite dans l'anonymat et la misère puis disparaîtra tragiquement le 18 octobre 1959, tué par balles dans un café de Saint-Denis. Ce décès reste aujourd'hui toujours énigmatique, l'hypothèse la plus avancée pointant vers des membres du Front de libération nationale (FLN - Parti politique Algérien).

Également au dessin, l'auteur utilise des tons sépia et un graphisme plutôt minimaliste tout au long de l'album. Une majorité de cases fait la part belle au silence et donnera au public la possibilité de s'immerger dans cet effort intense jusqu'au moment de couper le fameux ruban de la victoire.

Marathon propose un bref rappel historique d'une des légendes du sport français. Le récit invite ainsi le lectorat à s'intéresser aux différentes émotions que traverse un sportif devant l'objectif d'une vie teintée de sacrifices.

Par T. Logghe
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

Marathon

  • Currently 4.00/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 4.0/5 (13 votes)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.

L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 28/11/2021 à 10:18:20

    On va avoir droit à une course de marathon lors des jeux olympiques organisés aux Pays-Bas en 1928. Le monde se regroupait dans cet événement sportif fraternel dix ans après la terrible Première Guerre Mondiale. Cela ne pouvait pas faire de mal.

    Cette course va nous être détaillée dans les moindres détails avec les concurrents en lisse. C'est un algérien colonisé représentant la France qui va remporter la mise alors que rien ne l'y prédisposait. Boughéra El Ouafi était ouvrier mécano à Billancourt. Il va affronter les meilleurs au monde dans cette course de 42,195 kilomètres. Bref, personne n'aurait misé sur lui. C'était une victoire quasi inespérée ce qui constitue un vrai exploit sportif.

    Le graphisme est assez austère mais d'une grande simplicité. Il faut aimer. A noter qu'il y aura très peu de texte pour qu'on suive avec une plus grande fluidité ce récit. La place des images est prédominante avec une narration quasi absente.

    Pour le reste, on aura droit à une photo du vrai marathonien vainqueur qui va sombrer dans l'oubli par la suite, abandonné également par les instances sportives.

    J'ai bien aimé le dossier final en guise d'épilogue pour mieux comprendre ce qui s'est passé et le devenir de ce sportif qui méritait sans doute mieux. En effet, il restera pour toujours le premier athlète africain indigène à décrocher une médaille olympique, qui plus est en or. Marathon lui rend hommage et c'est très bien.