L
a corde ou l'uniforme ? Dans sa fuite Nat Love n'a guère eu le temps de réfléchir mais une fois sur la route, intégrer l'armée de l'Union devient, à défaut d'une évidence, une alternative intéressante à ses yeux. Il décide donc, avec son acolyte rencontré en chemin, de prendre la direction de Fort McKavett, même si combattre aux côtés de Blancs ne devrait pas être de tout repos pour un Noir qui essaie de se faire oublier...
Hormis le format, agréable surtout au regard du prix tout doux pour une telle pagination, ce qui saute aux yeux en débutant la lecture de ce premier volet (sur trois parutions annoncées) tient en deux axes : le trait et le ton. Pour le premier, le style réaliste de Corrado Mastantuono, très à l’aise dans cet univers western, n'est pas une surprise pour les fans de Tex (il est au dessin de La Jeunesse de Tex depuis le tome deux, publié par Fordis). Avec une belle maitrise du noir et blanc, l'artiste transalpin semble tout à son affaire pour croquer, de nuit comme de jour, aussi bien les chevaux que les batailles et les armes à feu. Alternant les grands cases qui laissent la place à des paysages dignes des canons du genre et les mise en page plus resserrées pour appuyer sur le rythme ou focaliser l'action sur ses protagonistes, il livre une prestation très convaincante.
Le second point marquant tient à cette voix off si particulière. Le choix narratif de Michele Masiero (Mitser no revolution) peut sembler facile à première vue mais le scénariste brise le quatrième mur par un style direct à l'intonation résolument second degré qui fait mouche. Alors que les évènements - pour ne pas dire les galères - se succèdent pour leur (anti-)héros grande gueule, la distance ainsi instaurée offre de vrais bons moments de décompression où le rire et l'amusement répondent au sang et à l'urgence. La lecture s'avère immersive et fluide et les cent-vingt-huit planches se dévorent d'une traite. Heureusement, un généreux dossier sur la légende Deadwood Dick vient compléter cette première aventure et prolonger le plaisir.
Deadwood Dick est une réussite sur le fond comme sur la forme. Un véritable cadeaux pour tous les amoureux de grand Ouest Sauvage : à ne pas rater.
Encore une série avec toujours les mêmes méchants et les mêmes gentils. Bourrage de crane. A savoir que les BUFFALO SOLDERS étaient un régiment composé de soldats noirs qui ont fait des atrocités dans les tributs indiennes, massacres, viols, scalps etc.......
Hé oui les pauvres indiens ont subit des atrocités perpétrées par les visages pales et les visages sombres. Vous leur avez volé leur terre, leur culture et parqué comme des bêtes.
Très bel album qui doit beaucoup au dessin et encrage magnifique de Mastantuono qui est un maître en la matière. Le noir et blanc le met à l'honneur.
L'histoire raconte les aventures de Deadwook Dick, un jeune noir qui s'engage dans l'armée juste après la guerre de sécession pour échapper à ceux qui le traquent. Il rejoint donc le 9e régiment de cavalerie, exclusivement constitué de soldats noirs hormis l'officier supérieur. Il va devoir affronter une horde d'indien pour sauver sa peau. Un scénario peut être un peu simpliste mais qui permet de montrer les rapports humains et les traumatismes post guerre de sécession. Très agréable à lire.