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uand ils réalisent que c’est le docteur Krok, leur ennemi juré, qui frappe à la porte pour leur demander de l’aide, Sardine et ses amis réalisent que quelque chose de grave est arrivé. Archificelle, la dernière invention du savant fou, est à ses trousses et elle a des plans terribles. Branle-bas de combat, tout le monde à son poste ! Il va falloir jouer serré pour contrer la fille la plus intelligente de tout l’univers !
Vingt ans déjà qu’Emmuanuel Guibert et Mathieu Sapin (qui a pris la place de Joann Sfar aux pinceaux, il y a quelques tomes) animent avec espièglerie leur équipage de bric et de broc à travers les galaxies. Mélange abracadabrantesque de space opera mâtiné de piraterie, de conte de fée et même de super-héros, Sardine de l’espace est un véritable lieu de folie narrative au service du rire. Jeux de mots atroces (les meilleurs), références diverses facilement reconnaissables (ici, le virtuel), de l’action non-stop et un minimum de morale, la recette est au point, malgré quelques répétitions un peu lourde sur la longueur. L’intérêt du titre vient aussi des dessins au style original faussement naïf en total décalage avec ce type de récit. Pas de vaisseaux techno fluide et acéré, ni de combinaison propre sur soi, le dessinateur fait plutôt dans le design bricolé et les costumes d’opéra mal ajustés. Ce côté fête déguisée « fait maison » immédiatement accessible parle évidemment à tous les jeunes lecteurs.
Plus écrit qu’il n’y paraît, infiniment drôle et coloré, L’intelligence Archificelle se dévore plein pot, un plat de macarons à portée de main.
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