L
a mission sur Bételgeuse se poursuit. Après l'épisode catastrophique des Cavernes et les blessures de Kim et d'Hector, notre petit groupe de héros se retrouve coincé dans un camp de fortune, à plusieurs jours de marche du village des colons. Des tensions se créent entre les filles à propos d'Hector, tandis que Inge reste à l'écart. Mais une fabuleuse rencontre va bouleverser la suite de la mission et, partant, l'avenir de la colonisation de Bételgeuse.
Petite Kim est devenue grande. De la gamine geignarde et capricieuse des premiers tomes d'Aldébaran, Léo a fait une belle femme volontaire avec la pointe de manque de confiance en elle nécessaire pour la rendre attachante. Même si certains dialogues avec les hommes manquent de naturel et d'aisance, c'est un héros fort, dont on se souvient aisément. Ce n'est pas forcément le cas de tous les personnages de Léo, dont le foisonnement amène parfois une certaine confusion. La plupart d'entre eux disparaissent en quelques planches, ou restent désespérément muets, alors que le travail graphique effectué par l'auteur donne très envie d'en savoir plus sur eux. Le dessin, toujours très statique, et au premier abord presque rebutant, recrée cette alchimie puissante avec le scénario que l'on avait remarquée dans les tomes précédents, le complétant avec brio et sans fausse note.
Les tenants d'une théorie "mystique" sur la mantrisse seront probablement déçus par cet album, où l'on en apprend énormément sur l'étrange phénomène. Mais pour les lecteurs qui cherchent "uniquement" un très bon scénario avec une pointe d'humanisme et, oserai-je dire, d'alter mondialisme, Bételgeuse reste un must. Ce dernier tome termine sur une fin très ouverte, laissant espérer quelques rebondissements intéressants dans le nouveau cycle à venir. Il ne reste plus qu'à espérer qu'Antarès tienne ses promesses, ce qui semble plutôt bien parti.
Clap de fin sur le cycle de Bételgeuse. L'album est centré sur la rencontre de Kim avec Sven et avec la Mantrisse. Il y a moins de rebondissements dans cet album mais il permet de comprendre un peu mieux le mode de fonctionnement de la mantrisse et des iums. Les états d'âme amoureux des uns et des autres sont un peu lassant mais l'album se lit avec plaisir.
J’aime bien la série mais j’ai été un peu déçu par la fin, où je ne retiendrais qu’une chose, c’est cette obsession de vouloir copuler de la part de tous les protagonistes. C’est à croire que la planète Betelgeuse est un aphrodisiaque à elle toute seule. Qu’il y ait des scènes de sentiment ou d’amour n’est pas dérangeant mais dans cette série c’est un peu trop récurrent et fait d’une manière un peu trop facile. La série reste quand même intéréssante.
Aie ! Aie ! Aie !
Bételgeuse, malgré ses qualités, amplifie à peu près tout ce qui m'avait agacé dans le premier cycle, notamment des histoires d'amour fumeuses (voir racoleuses) et ces insupportable façons de présenter toutes les femmes, avant tout comme des objets sexuels. Pas que je sois féministes, mais là, c'est franchement too much.
Que dire de plus : bien y'a les gentils et les méchants, des jolis couleurs, et mêmes lorsqu'on dors au milieu de jungle, entouré de bestioles dangereuses, on continue de ne penser qu'à une seule chose : se taper sa voisine, dont l'héroïne qui doit bien avoir couché avec tous les personnages du bouquin.
La résolution de l'histoire est grossière, et finalement, il ne reste plus grand chose mise à part une frustration de ne pas avoir véritablement visiter ce nouvel univers pourtant si prometteur...
Je n'irais donc pas plus loin avec Léo...
Déjà, cet album et toute la série des Bételgeuse sont décevants. L'histoire n'avance presque pas. On n'apprend pas grand chose sur la Mantrisse et on a un peu l'impression de s'être fait avoir sur l'histoire. Surout que le peu de choses qu'on apprend vient tout à la fin de l'album, raconté en moins de 10 pages, par un être qu'on avait jamais vu jusqu'à présent. Cet être arrive dans l'album, raconte ce qui se passe sur la planète et repart comme si de rien n'était ! On a la sensation que Léo n'arrivait pas à faire évoluer l'histoire au long des 5 albums, et donc qu'il a tout raconté dans les 10 dernières pages vite fait. De ce fait, il n'y a pas beaucoup d'intérêt de lire les 4 premiers albums...
Ensuite, ça devient plus que pénible la morale qui revient de temps en temps sur les méchants humains pas évolués qui colonisent sans respecter les êtres déjà présents sur la planète. Les humains sont méchants, kim a honte d'appartenir à l'espèce humaine... ok on a compris, il faudrait passer à autre chose maintenant !
Et pour finir, je me demande pourquoi il y a des scènes de sexe à tous les albums. Je sais que le sexe fait vendre mais il y a des limites. On voit des paires de seins toutes les 10 pages, et Kim a couché à peu près avec tous les beaux mecs du groupe. En ayant fini cette série, je retiens plus les histoires d'amour que l'histoire globale qui tourne en rond.
Décevant !
Toujours aussi bon.
La fin de ce second cycle se termine vraiment superbement avec Kim qui réussi à faire une rencontre avec un extraterrestre et de parler avec la Mantrisse.
En tout cas Aldébaran comme Bételgeuse sont vraiment supers.
La fin du cycle se conclue en beauté, avec la découverte d'un autre peuple et des révélations sur la mantrisse qui a un rapport privilégié avec Kim. Tout est bien qui finit bien avec un message écologique sans niaiserie, et on attend avec espoir de nouvelles aventures.
Une série totalement indispensable.
J'aurai du m'en douter, mais on ne sait jamais, ce second cycle des mondes d'Aldebaran reste pour moi toujours aussi bizzare et sans grand intérré.
Et oui, malgrés un changement de planéte, l'histoire ainsi que le dessin n'ont pas réussi à m'attirer une fois encore.
Tant pis pour moi, j'abandonne définitivement.
Il était temps que cela se termine.
Joliesse et beauté sont des notions certes intéressantes mais à un moment on finit par se poser la question :"Qu'y a-t-il dans l'assiette ?" et c'est là où il faut reconnaître que c'est assez vide.
Oh les 44 planches réglementaires sont remplies ... mais surtout de clichés !
Contrairement a ce qui a été dit précédement, je trouve que ce tome est certes déconcertant car il révèle beaucoup de choses, ceci enlevant beaucoup de mystère mais s'avère finalement très bon dans la mesure ou Léo a le courage de passer aux fameuses révélations plutôt que de continuer son éternel "X-files" consistant à chaque tomes à répondre à une interrogation tout en posant 10 nouvelles questions. On ne peut pas indéfiniment jouer sur le mystère, sinon, on perds prise peu a peu en se désinterressant voir une petite impression d'être pris pour un gogo... Ici, ce qu'il ya d'interessant, c'est qu'une fois tout dévoilé, que va-t-il se passer dans le prochain cycle Antares ?
Elftor est un peu strict tout de même...
Ce n'est pas la Bd de l'année certes, mais j'ai vu pire personnellement, et malheureusement, c'est souvent le cas pour les fins de cycle. Les auteurs ont du mal à préserver la magie et l'intrigue des débuts, et du coup ils s'essoufflent rapidement; je pense qu'ils ne devraient pas fixer à l'avance un nombre prédéfini de tomes, car cela cloisonne un peu l'histoire et l'intrigue du coup. C'est dommage, car dans le cas de "L'Autre", cela affecte un peu l'intrigue, et on le ressent très vite...
Mais bon, dans l'ensemble, on peut dire que "L'Autre" est pas trop mal, et que les dessins de Léo, sortent cet opus de la médiocrité...
Ce 5eme tome conclu très vite une intrigue qui se noue sur les 4 tomes précédents. On a un peu l'impression que l'auteur veut en finir avec la série...
Reste que l'ensemble du cycle est de qualité avec une imagination très féconde, qui rehausse cette fin un peu vite amenée.