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oème de John Keats, La Belle Dame sans merci donne également son titre au sixième opus des aventures biomécaniques de la belle lady Mechanika et ce n’est pas que pure coïncidence !
Les limites sont faites pour être dépassées et il semblerait que Glénat Comics ait décidé de faire exploser celles du mercantilisme puisque ce nouveau cycle ne se compose, encore une fois, que de trois épisodes, annualisation des sorties oblige. Alors pour donner une consistance minimum à l’ensemble, nombre de bonus sous forme de planches crayonnées ou encrées ainsi que les inamovibles variant covers sont copieusement adjointes ! Visiblement, Lady Mechanika fait figure de poule aux œufs d’or pour un éditeur qui multiplie les rééditions, les éditions grand format ou bien limitées comme d’autres les petits pains… épuisant méticuleusement la capacité contributive d’un lectorat addict et à la mémoire courte.
La bonne nouvelle est que Joe Benitez ayant choisi d’inviter certains de ses confrères à intervenir sur sa série, il augmente potentiellement les fréquences de sorties et donc, mécaniquement, le contenu de leur compilation annuelle. Ainsi, Brian Ching (Supergirl, Star Wars) intervient sur l’escapade espagnole de la brune égérie mécanique (prévues en cinq épisodes).
En attendant, les aficionados se contenteront d’un plaisir aussi bref qu’intense en écoutant le dernier morceau des jumelles de Weena… Dernier point et qui peut avoir son importance, le dessin de La Belle Dame sans merci est toujours aussi riche et soigné et son scénario, qui sait ménager l’intrigue principale, n’en offre pas moins des digressions permettant d’approfondir la psychologie des protagonistes.
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