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Dracula (Bess) Dracula

21/10/2019 12128 visiteurs 8.0/10 (4 notes)

D racula est né de l’imagination de Bram Stoker… en 1897. Depuis, le cinéma s’est largement emparé de la singularité d’un personnage qui cristallise les peurs ancestrales lovées dans l’inconscient collectif. Dès lors, pourquoi s’atteler à une adaptation dessinée alors que tant ont été filmées, écrites ou illustrées ? Certainement, le plaisir de transcrire la complexité d’une créature aussi fantasmagorique que charismatique, d’un mythe à la fois monstre sanguinaire et victime expiatoire.

L’ancien compagnon de route de Jodorowsky n’est pas un néophyte en matière puisqu’il s’est fait les dents sur le sujet avec sa trilogie du Vampire de Bénarès. Mais des Carpates encore moyenâgeux à une Angleterre toute victorienne, l’ambition est ici différente. Alliant puissance des encrages et précision dans les envolées gothiques, comme la souplesse et la douceur dans les transports romantiques, la main de celui qui en un temps se définissait comme un mercenaire du 9e art maîtrise parfaitement sa technique et les différents registres émotionnels. Tour à tour dense ou texturé, mais toujours noir, telle la nuit et l’âme damnée qui la hante, le graphisme de Georges Bess se joue, en d’esthétiques constructions, des pleins et des vides pour distiller angoisse et peur. La beauté du trait est ici un piège, car elle fait oublier la noirceur des desseins de cette émanation du Mal en transcendant le rapport à la mort, au sexe, à l’amour qui lie, sur un mode subliminal, le bourreau à ses victimes.

Éternelle source de fascination, Dracula séduit et l’album de Georges Bess, sur une variation de l’œuvre originelle, en perpétue superbement le maléfique magnétisme.

Par S. Salin
Moyenne des chroniqueurs
8.0

Informations sur l'album

Dracula (Bess)
Dracula

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Note: 4.4/5 (61 votes)

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L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 20/06/2024 à 07:38:46

    Georges Bess va inaugurer une collection en commençant par cette adaptation de Dracula en 2019. Il s'en suivra Frankenstein en 2021 puis enfin Notre-Dame de Paris en 2023 en restant toujours dans le thème des monstres. J'ai évidemment lu ces trois adaptations qui ont fait couler beaucoup d'encre.

    Je connaissais Georges Bess qui avait souvent collaborer en tant que dessinateur au célèbre Alejandro Jodorowsky notamment pour « Juan Solo » que j'avais adoré. Il avait déjà abordé le mythe des vampires en 2011 dans « le Vampire de Bénarès », paru en 3 tomes.

    La narration ainsi que le rendu graphique et la mise en page atteignent véritablement des sommets dans le genre. Evidemment, on ne peut que tomber sous le charme devant autant de qualité. C'est assez gothique dans le style.

    Le récit m'a fait beaucoup pensé au Dracula de Francis Ford Copolla mais sans la dimension lyrique. On va d'ailleurs beaucoup se concentrer sur les personnages de Mina Harker, Jonathan Harker et surtout le fameux professeur Van Helsing.

    On assistera à de nombreuses transformations sidérantes du comte Dracula brillamment mises en images : vieillard, jeune aristocrate, loup-garou, rats, brouillard verdâtre et goule...

    L’atmosphère que Georges Bess donne à l’œuvre originale est envoûtante, presque romantique, mais également sombre et baroque. C'est également accompagné de somptueux décors. Bref, cette impression est incontestablement renforcée par le dessin qui atteint son apogée.

    Bref, tant sur le fond ou la forme, c'est une véritable réussite. C'est sans doute la meilleure adaptation en bande dessinée du mythe Dracula.

    Captain_Eraclés Le 02/02/2024 à 19:25:21

    A l'instar de son "Frankenstein", Georges Bess excelle une nouvelle fois dans l'adaptation d'un classique de la littérature .

    Morguzzi Le 22/11/2022 à 18:59:43

    C'est une de ces BD très grand format à forte pagination que l'on voit fleurir depuis quelques années maintenant à l'approche de Noël, packagé par l'éditeur pour être le cadeau idéal pour le fan de BD au portefeuille bien garni.
    Malheureusement, force est de constater que bien souvent malgré les intentions des artistes aux commandes, ces BD-ci sont loin d'être leurs meilleures. Et c'est hélas encore une fois le cas ici.
    Le graphisme est magnifique. Du Georges Bess, quoi. Mais l'adaptation n'est pas du tout transcendante, le récit ne reste pas en mémoire. Bref, c'est une déception. S'il n'y avait pas les dessins, ma note serait plus sévère encore.

    [LionZ] Le 30/01/2022 à 13:04:28

    Magnifique ! Le graphisme est grandiose.
    Je partage une petite réserve sur l'adaptation narrative même si je serais moins sévère que GdN, mais cela ne m'empêche pas de conseiller sans aucune hésitation cette BD splendide.

    bullesd'amour Le 04/01/2022 à 17:25:21

    Une adaptation du Mythe de Dracula fidèle à l'histoire globale du livre de Bram Stoker et proche du film de Francis Ford Coppola, même si George Bess s'en détache sur certain points. Car sa ré-interprétation est moins romantique et plus sombre, ainsi que ses dialogues et voix Off devenu plus fluides et modernes. De plus, la partie sur l'origine du prince Vlad Ţepeş, surnommé « l'empaleur » a été supprimé .
    Du côté graphique : je suis sous le charme du vampire ! C'est tout simplement ce qui c'est fait de mieux sur ce thème d'après moi. Un encrage noir et blanc époustouflant, vibrant et habité. Le moindre recoin de la page est exploité jusqu'à l'extrême. Bess nous transporte aux confins de la Transylvanie jusqu'aux rues de Londres, à travers ses doubles pages de toutes beautés. Et nous plonge dans l'histoire avec une ambiance angoissante et étouffante jusqu'à la dernière page. Même le livre fermé, toutes ces images vous reste en mémoire un bout de temps.
    Si vous voulez apprécier encore mieux le rendu et admirer le travail de l'auteur, vous pouvez acheter le tirage grand format .
    Je suis encore envouté et angoissé par ces dessins fabuleux !
    Du grand Art Monsieur Bess !

    pamumu Le 20/11/2021 à 16:49:05

    En plus d'être une fabuleuse épopée à l'histoire prenante; c'est également une vrai œuvre d'art. Gros travail de l'auteur qui s'apprécie d'autant plus sur le grand format.
    Le noir et blanc se prête parfaitement à l'ambiance sombre et gothique de l'album. Les décors et notamment les montagnes sont sublimes, on est plongé dans le froid de ses lointaines contrées.
    Un vampire différent de se que l'on a l'habitude de nous présenter en bd: plus vieux, plus maléfique, plus animal moins séducteur.

    GdN Le 21/01/2021 à 12:50:17

    Graphiquement, c'est terrible mais l'adaptation du livre narratif en dialogues est terrible! Terriblement mauvaise. Dommage.

    babounebd76 Le 09/04/2020 à 10:19:35

    En un mot époustouflant, majestueux , grandiose , MAGNIFIQUE !!! Cela fait plus d'un mot c'est vrai mais une oeuvre de cette dimension ne peut se résumer en un mot !

    babs22 Le 21/03/2020 à 09:40:10

    200 pages de pur bonheur. Les choix graphiques sont exceptionnels, la montagne est rendue de manière époustouflante. Les ambiances glauques bien étouffantes. Du très grand art !

    Grimouille Le 06/01/2020 à 22:18:18

    Belle réussite de la part de Bess, au sommet de son art. Toutes les planches sont époustouflantes, notamment celles dans les Carpates.

    fandebd54 Le 10/12/2019 à 18:41:31

    c'est pas compliqué : je me suis regalé ; déjà en voyant le dessin , j'ai opté pour la version "luxe" . et en plus l'histoire est super bien raconté ..le genre de bd que je lis en prenant bien mon temps pour profiter à fond du tres bon boulot de M. Bess (ne rater pas son itw sur ce site ...)
    En un mot , la bd de l'année !!

    Shaddam4 Le 20/11/2019 à 12:34:15

    Très monumental album de deux-cent pages illustrées en noir et blanc sur papier glacé, le tout découpé en seize chapitres avec pages de titres illustrées (superbes de finesse!) et quelques illustrations d’ambiance à la fin. C’est ce qu’on appelle un album très généreux où l’auteur semble avoir épuisé jusqu’au dernier centimètre de papier pour y dessiner son univers gothique. Le format est néanmoins assez compact, proche d’un comic… justifiant la sortie d’une édition grand format pour quatorze euros de plus. Ce n’est pas choquant au regard des pratiques des éditeurs mais le format original suffit amplement pour apprécier les superbes planches.

    Le roman épistolaire de Bram Stoker sort en 1897 en pleine veine littéraire gothique et va inspirer tout ce qui suit d’inventeurs de l’imaginaire, au travers du cinéma, de la BD et de l’imaginaire collectif. Le réputé film de Francis Coppola va lui aussi poser sa marque comme une tentative d’adaptation très proche du roman visant à s’éloigner de l’iconographie posée par les figures de Bela Lugosi et Christopher Lee. A noter qu’en BD les versions de Pascal Croci et de Mike Mignola (adaptée du film de Coppola) semblent les plus notables.

    Jonathan Harker est clerc de notaire et envoyé pour un étrange voyage en Transylvanie pour les affaires d’un mystérieux comte reculé dans son château. Sur place il va découvrir que les forces du Mal occupent la bâtisse et que son hôte n’est autre qu’un mort-vivant se repaissant du sang de ses victimes… un vampyre!

    Il est peu évident d’entreprends une adaptation « fidèle » d’un tel roman dont on ne sait plus ce que le texte ou les adaptations suivantes ont provoqué comme images dans la tête de George Bess. Le magnifique auteur du Lama Blanc semble tout à la fois inspiré par l’atmosphère gothique victorienne qui se dégage du roman mais aussi beaucoup par les images de Coppola dans plusieurs scènes ou encore par le Nosferatu de Murnau dont il reprend la forme physique dans certaines séquences. [...]

    Lire la suite sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/11/20/dracula/

    Yovo Le 03/11/2019 à 11:08:44

    200 pages d’une beauté hypnotisante qui témoignent de la maitrise absolue du noir & blanc de Georges Bess. Il est aussi à l’aise pour les personnages, créatures, paysages et décors que dans les ambiances, les mouvements ou les perspectives. Et comme si ça ne suffisait pas, il rajoute encore des éléments graphiques ornementaux (crânes, ailes de chauve-souris, entrelacs de lignes) pour renforcer l’élégance gothique de ses planches. Visuellement, il s’agit donc pour moi d’une œuvre de génie. Chapeau bas M. Bess !

    Le scenario, lui, respecte le plus fidèlement possible le roman culte de Bram Stocker.

    L’un dans l’autre, on a donc ici l’adaptation ultime et indépassable de « Dracula ». Un album qui pourrait bien devenir mythique lui aussi, tant il est au-dessus du lot.

    N’ayant pas lu l’édition classique, je précise que cet avis ne vaut que pour l’édition Prestige grand format, un album indispensable en tous points exceptionnel (mais sans perdre de vue qu’il ne s’agit que d’une adaptation, ne pas en attendre autre chose…).

    philjimmy Le 01/11/2019 à 14:19:55

    Qui ne connait pas Dracula !!! Tellement exploité et surexploité, que ce soit au cinéma ou en Bd.
    Mais pour ceux qui ont lu le roman de Bram Stoker, il n'y avait qu'une seule version bd qui était fidèle à l'œuvre originale, celle de Fernando Fernandez.
    En voici maintenant une deuxième. Là ou Fernandez ramassait son récit sur 86 planches en couleurs, Bess le fait en 200 planches en noir et blanc.
    La même trame pour les deux, les mêmes passages récitatifs '' coupés au montage'', la même précision dans les expressions des personnages.
    La différence est dans la composition. Ici, une sublime maitrise des noirs et une prise de liberté totale, hors des classiques, dans l'agencement des cases et/ou des non cases.
    Ce qui faisait une très bonne Bd chez Fernandez donne ici un Chef d'Œuvre. Et dans le format prestige, qui respecte le format original du dessin, on a en plus droit à un très bel objet.
    A ne pas manquer.

    Salurem Le 30/10/2019 à 14:17:42

    Pour ma part, je suis totalement conquis. Enfin le Dracula en BD que j’attendais. La mise en scène de G. Bess respecte l’essence du roman de B. Stoker que je recommande de découvrir ou redécouvrir dans sa version « Pléiade » de Gallimard, sortie également cette année (décidément Dracula gagne ses lettres de noblesse en 2019...).
    D’autres l’ont certes déjà fait avec des aménagements plus ou moins heureux.
    L’intérêt de cette version est (toujours amha...) dans la magnifique retranscription en dessins de G. Bess. Etant un fan de son coup de crayon, mon avis est totalement partial, je l’avoue ! Ses planches en N&B sont magnifiques et imprégnées de l'âme du roman . Je rejoins l’avis de bd.otaku, l'édition luxe est incontournable pour profiter d’un visuel épuré (absence des fonds décoratifs de la version normale) et d’un format se rapprochant des planches originales.
    Au niveau de la réalisation par Glénat, j’ai été agréablement surpris par la couverture de cette version luxe qui s’avère très réussie. Savant mélange d’encres dorées, bronze et noires, satinées, brillantes et mattes avec une touche un peu rétro. L'intérieur n’est pas en reste avec des pages plutôt satinées que brillantes mettant en valeur les planches N&B de l’artiste.
    Au final, je mettrai 5/5 à l'édition Luxe et 4,5/5 à l'édition normale.

    bd.otaku Le 28/10/2019 à 10:01:54

    Jonathan Harker jeune clerc de notaire anglais est envoyé par son patron au fin fonde l’Europe dans les Carpates pour y finaliser une vente de propriétés londoniennes. Il laisse derrière lui sa jeune fiancée Mina Murray qui l’attend chez son amie Lucy qui, courtisée par trois prétendants, vient d’accepter la demande en mariage de l’un d’eux : Arthur Holmwood. Jonathan arrive au terme de son périple mais la population locale lui déconseille d’aller au château du comte Dracula réputé maudit. Le jeune homme s’y rend tout de même et fait connaissance avec son mystérieux client. Il comprend très vite qu’il est piégé dans l’antre du comte quasi en ruine à fleur de précipice et découvre la vraie nature de son hôte. Dracula prépare son départ pour Londres en laissant Jonathan aux mains de ses concubines Au même moment Lucy atteinte d’un mal mystérieux dépérit sous les yeux impuissants de son amie et de ses prétendants …

    Tout le monde ou presque connaît le personnage de Dracula et tout particulièrement ses déclinaisons cinématographiques mais beaucoup moins le roman de Bram Stoker (1897) qui est à l’origine du mythe.

    C’est la raison pour laquelle après Mike Mignola, Yves H/Hermann, Sera et Dany dans « sur les traces de Dracula », Françoise-Sylvie Pauly et Pascal Croci pour n’en citer que quelques-uns, Georges Bess s’attaque lui aussi à cette figure : « Tout le monde connaît Dracula mais peu de personnes savent vraiment de quoi il est question exactement. C’est pour cela qu’il fallait le dessiner, l’illustrer ». Il relève donc le défi et aura mis deux ans à réaliser un volumineux album de plus de 200p.

    Alors que Mignola adoptait la vision de Francis Ford Coppola dans laquelle Gary Oldman était un séduisant vampire à la recherche de son amour perdu, Bess revient aux fondamentaux : « Dracula est un conte merveilleux, avec un personnage d’une noirceur totale, un véritable prédateur. Aujourd’hui on en fait quelque chose de sexy. Alors que l’image que j’en ai est plutôt de quelqu’un qui croupit dans une crypte. Murnau a représenté le plus beau vampire selon moi. Mais je ne voulais pas faire le même, je m’en suis détaché pour proposer une nouvelle forme ». Son comte des Carpates redevient donc bien un monstre, une créature maléfique et sanguinaire repoussante. Bess pousse également la fidélité jusqu’à recréer la forme originelle de l’œuvre : il s’agissait d’un roman épistolaire polyphonique : on y trouvait des extraits du journal de Jonathan Harker, des lettres, des journaux de Jonathan Harker, de Mina, de Van Helsing et du docteur Seward, du journal de bord du Déméter, de correspondances commerciales, de lettres échangées entre les protagonistes et de coupures de journaux. Toutes ces voix (parfois enchâssées) créaient une narration multiforme et énigmatique : le lecteur devait faire le lien entre des histoires apparemment juxtaposées et finalement mener l’enquête pour reconstituer le puzzle de l’histoire. Mais si Bess conserve des narrateurs multiples et des ruptures de constructions, contrairement à Guido Crepax qui dans son « Dracula » gardait une narration si complexe qu’elle en devenait confuse, il simplifie tout de même pour rendre lisible son récit en élaguant les récitatifs et le nombre de chapitres (16 au lieu de 27).

    « Le romantisme noir » de l’œuvre est superbement recrée dans des planches en noir et blanc expressives à mi-chemin entre illustration (nombre de pleines pages voire de doubles pages ainsi que des encadrements pour marquer les ouvertures de chapitres) et bande dessinée. La mise en page est extrêmement innovante mariant les inserts, les superpositions, les « débordements »de case, la transformation des cases traditionnelles en sorte de nébuleuses dans les passages consacrés à l’aliéné Reinfeld et les changements de trames de fond (avec parfois des incrustations de photos). Chaque page est à couper le souffle dans ses contrastes, ses cadrages, ses effets de mouvements et la prolifération de détails. Enfin on notera des clins d’œil à l’iconographie romantique : les eaux fortes d’Hugo, les palais de Gustave Moreau, le « paysage montagneux : ruine dans une gorge » de Lessing ou « Le rivage avec la lune cachée dans les nuages » de Friedrich.

    Pour profiter pleinement de cette œuvre magnifique je vous conseille d’ailleurs vivement d’acquérir l’édition de luxe (à prix très raisonnable). Elle est somptueuse et reprend le format des planches originales.

    RoRk41 Le 27/10/2019 à 21:00:10

    Quelle maitrise du noir et blanc!
    Merci monsieur Bess - j'ai passé plusieurs heures à dévorer (sang jeu de mots) vos dessins et mises en page qui portent magnifiquement la noirceur du scénario.

    laurent5610 Le 25/10/2019 à 12:02:10

    Quel choc !!!! WAOUH !!!! Je ne dirai rien de plus que "vous aimez la BD ? Courrez le lire, vite, avant que le soleil ne se couche !!!!! !!!!!!"