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'arrivée de Katryn Horst provoque des remous au sein de l'équipe des Optic squad. Normalement, seuls les meilleurs peuvent prétendre intégrer cette section d'intervention dépendante de l'ONU. Alors, pourquoi cette adolescente issue des bidonvilles a-t-elle été choisie ? Pour sa première place aux concours ou parce qu'elle en connait un rayon sur la racaille des gangs ? Finalement, peut-être est-elle la seule à le savoir. Première mission : Seattle, avec pour cible un réseau de proxénétisme très actif dirigé par un dangereux individu dénué de tous scrupules. L'entrée en matière est brutale, mais la jeune fille semble remarquablement s'en sortir…
Sylvain Runberg propose une nouvelle série d'anticipation qui met en scène un groupe d'agents spéciaux équipés de nanocaméras implantées dans l'œil, qui leur permettent également de recevoir des médicament tels que des tranquillisants ou des «boosters». Le scénariste de Orbital et du tout récent On est chez nous entre dans le vif du sujet en construisant une intrigue qui doit cependant effectuer quelque efforts pour captiver, du fait de la rapidité de la mise en place. La sauce monte néanmoins au fur et à mesure de la lecture, grâce à un scénario intelligent et solide. Le duo en mission d'infiltration ressort peu pour le moment, notamment du fait du nombre important de personnages les entourant. La priorité est accordée à l'action, avec une petite dose de mystère autour de l'héroïne qui pique la curiosité.
Le dessin réaliste de Stéphane Bervas présente des décors très réussis, ainsi que des protagonistes bien individualisés ; un peu plus d'expressivité aurait cependant été appréciée. Les couleurs sobres, dans les tons bleutés, instaurent une ambiance assez froide qui colle bien au genre de la science-fiction. Les scènes mouvementées s’enchaînent avec fluidité et dynamisme, rendant la lecture aisée.
Ce thriller techno-futuriste énergique se révèle un divertissement efficace et pose des bases intéressantes pour la suite.
De la Série B pure et dure, dans la lignée des TRAVIS et autres CARMEN MAC CALLUM. Graphiquement aussi ça suit les codes d'une Série B : dessin réaliste froid (qui n'est pas vraiment ma tasse de thé, soit dit en passant), colorisation sombre pour coller au scénario et aux thèmes abordés, bien noirs également.
Le tout n'est pas très original mais la lecture reste distrayante.
Runberg est partout actuellement. C'est le second titre que je lis de lui en moins d'un mois et qui constitue une nouveauté pas trop ancienne (après Les Dominants). On a encore droit à de la science-fiction et plus précisément dans le genre anticipation.
Le scénario d'Optic Squad est assez bien calibré avec une force spéciale rattachée auprès de l'ONU qui est au-dessus des organisations policières des différents États qui sont plutôt corrompus. Cette unité d'élite est destinée à la lutte contre le crime organisé international.
Leurs armes sont constituées de nano-cameras greffées dans la cornée des agents, permettant de filmer tout ce qu'ils voient. On peut leur provoquer une crise cardiaque s'ils sont vraiment en difficulté, ce qui est assez pratique pour ne pas qu'ils parlent. En même temps, c'est assez pratique car on peut leur injecter à distance des stimulants ou bien des calmants.
A noter que leur première mission sera d'infiltrer et de démanteler un réseau de prostitution masculine dont les ramifications remontent aux plus hautes sphères d'une société ultra-corrompue. La planète a bien changé en cette année 2098...
Cela ressemble à du Carmen Mac Callum avec un graphisme ultra sophistiqué. Cela garde tout de même son propre style avec une consonance assez sombre. Rien à redire sur l'efficacité des scènes.
Le travail a bien été réalisé en misant tout sur l'action et les gadgets technologiques. Pour autant, ma préférence ira au précédent titre cité.
Excellente SF ! Allez lire sans hésiter ! Vivement le tome 2. Vu ce premier opus, impossible que la suite ne soit pas à la hauteur.
[mise à jour juin 2021] le tome 2 est au moins aussi bon que le tome 1.
Je trouve le scenario excellent , et le dessin très dynamique. Cela pourrait devenir immédiatement un "story board" pour mise en scene d'un film. Suspense prenant , et nous attendons le 2 volet avec impatience !! Effectivement, beaucoup de couleur bleu, mais beaucoup d'actions se font la nuit ... A suivre !!
Merci à toute l'équipe de BDFugue pour le Journal des Confinés #19.
A l'instant, j'hésitais à mettre 5 étoiles à cette BD que je trouve particulièrement réussie et qui m'a plongé dans une aventure tout simplement géniale avec des réseaux très puissants de méchants et de gentils, de bons appuis tactiques, une idée d'ensemble très originale, un service secret, un œil bionique, de l'adrénaline intégrée, des psychotropes modernes, le proxénétisme de jeunes-hommes, des infiltrations croisées, des moments haletants, un suspens continu, aucun souffle pendant la lecture, pas d'incohérences dans les dialogues, un déroulé parfait, des rétrospectives bien insérées, de nombreux éléments de fiction très bien imaginés, je n'hésite pas à dire que cette BD est un peu plus qu'excellente. Une aventure de science fiction où tout n'est pas exagéré, où tout est du domaine du possible, un ensemble très cohérent, une très bonne BD.
Bien que le nombre de planches est très honorable et que l'histoire est correctement bouclée avec une invitation au tome 2, et ce, contrairement à beaucoup d'autres nouveautés, il y a un problème manifeste de couleurs. Le bleu est trop omniprésent et gâche un peu l'ensemble, il y en a vraiment trop et c'est dommage. Que la scène de nuit soit bleue, c'était logique et réussi et il y a malgré tout, des planches colorées de manière superbe sur les tons des jaunes mais là aussi parfois trop de jaune. Le dessin est certes très bon mais il reste parfois un peu trop imprécis à mon goût, des petites zones brouillonnées à quelques endroits, mais je vois bien que beaucoup de cases ont été excellemment travaillées et richement remplies. Je tiens à remercier les auteurs de la présence des thons jaunes, identifiés grâce aux deux nageoires, dorsale et ventrale, fines et courbes, vers l'arrière, animaux extraordinaires et imposants par leur taille et leur poids, géants des mers, qui ont été présents comme par hasard dans ma lecture alors que cette semaine pour la première fois je découvrais cette variété de thon.
Je critique encore un peu les prénoms utilisés : Egon, Kathryn, Horst, Annette, Moritz, Valdo, Tania, Mark, Duro, Monica et Konrad qui sont d'assonance trop germanique, ça m'a un peu gêné au début, les autres prénoms étaient mieux choisis.
Autre petit problème de scénario, le produit inflammable du début. On peut dire qu'il doit exister des hydrocarbures qui n'ont pas d'odeurs et des produits non inflammables qui ont l'odeur d'hydrocarbures ? Vu que c'est ce qui arrive à nos héros. Que quelqu'un m'enlève ce doute. Je pencherais pour une erreur des auteurs.
J'ai eu cette BD en main. Je ne l'ai pas achetée. Pourquoi, j'en sais rien, entre choix d'opportunité, entre esprit et finance, ou d'autres choix, déception sur le '"produit en main", absence d'intérêt premier, peut-être que je me l'achèterai, il faut que je la revoie.
C'est une excellente BD à acheter sans l'ombre d'une hésitation.
J'aime bien ce type de BD et Sylvain Runberg mais la j'ai pas accroché : les dessins , les couleurs trop ternes pas assez précis nuisent à l'action , quand au scenario on croirait du " Rambo " , le super héros capable de tout sans problème sans savoir un peu de l'historique des personnages , sur la fin ( dernière page ) on nous évoque quelque chose , je m'attendais à mieux