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anette, 11 ans, écologiste convaincue et militante. Ses vieux se révèlent, quant à eux, disons un peu beaufs. Ils roulent en 4x4, ne connaissent pas Greta Thunberg et achètent des sacs 100 % bios… fabriqués à Taïwan. Bref, les tensions intergénérationnelles sont au rendez-vous.
Dans Fanette, Aurel crée un personnage enfantin qui, à l’instar de Mafalda, apparaît finalement plus raisonnable que son père et sa mère. Ses grands discours environnementaux butent d’ailleurs contre la triste réalité de ces derniers qui s’en fichent et préfèrent leur confort de petits bourgeois. Le lecteur reconnaît que l’enfant à raison... alors qu’il se projette davantage dans ses parents. La construction des récits se montre dans l’ensemble efficace ; en quatre cases, l’auteur échafaude un micro-récit et la chute provoque généralement le sourire, même si elle s’avère souvent prévisible.
Le dessin est plutôt sommaire : l’héroïne, à laquelle s’ajoutent parfois des éléments de décor. Sa famille demeure quant à elle toujours hors-champ.
Des saynètes, moralisatrices et sympathiques, imprimées en France par une entreprise verte.
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