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ernière épopée sur les terres du prince Dimitri qui deviendront au fil du temps la Grande Russie. Pour l’heure, Vasco souhaite ré-ouvrir de vieilles voies commerciales, ce qui nécessite nombre d’alliances locales…
L'or des glaces clôt une série initiée depuis 1983 et riche aujourd’hui de trente albums. Depuis L’or et le fer, Vasco Baglioni a mûri, parcouru les contrées connues du Trenceto en long, en large et en travers, en portant haut la bannières des banquiers siennois et de la bande dessinée historique.
Cet album dessiné par Dominique Rousseau, scénarisé par Luc Révillon et mis en couleur par Chantal Chaillet permet au Toscan de se retirer sur une ultime aventure que n’aurait pas reniée le père adoptif de Lefranc. Alliance de la rigueur de ligne claire et du respect du passé, cette saga est le témoin d’une époque révolue, qui persiste cependant à cultiver ses héros. Ce récit final est à mettre en regard du hors-série Ombres et lumières sur Venise, une réédition augmentée en noir & blanc de Ténèbres sur Venise, qui donne à apprécier la qualité du trait de Gilles Chaillet et la technicité des décors de Thierry Lebreton.
Vasco a su vieillir et se tromper, mais son plus grand mérite est d’avoir permis à ceux qui l’accompagnèrent de découvrir, au gré de cette fiction que fut sa vie, quelques pans d’Histoire !
On est loin des scénarios des premiers albums depuis une bonne dizaine d'albums déjà. Mais depuis que Révillon a repris le scénario, il y a eu un net redressement.
Quant au dessin, je le trouve tout à fait convenable.
Et la fin est très adroite, toute en finesse et en sensibilité.
Dommage que ce soit le dernier épisode !
Une aventure qui n'en est pas une et dont le mérite est de clore les aventures de notre héros. On est bien loin des scenarii et du dessin des premiers tomes, c'est dommage.