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n se plaçant délibérément au-dessus des cités de la Confédération, les Névronomes mettent en péril l’équilibre même de l’ODI qui ne peut que réagir. Pour tenter de sauver les uns comme les autres. Caleb, Mézoké et Dernid accompagnent Angus, dans les confins des mondes connus…
Impression contrastée après le clap de fin de cette quatrième mission du duo humano-sandjarr. Graphiquement, l’album s’inscrit dans la continuité de Implosion, confirmant la rupture avec les trois missions précédentes. Si les paysages d’Udhsem possèdent un charme exotique et vénéneux à souhait, Serge Pellé n’arrive cependant pas - malgré la grande qualité technique de ses planches - à faire transparaître l’angoisse et le suspense dans lesquels devraient être plongés les divers protagonistes. Il en est de même pour le scénario de Sylvain Runberg. À l’évidence, il y avait encore beaucoup de choses à dire pour ce final et les développements pris par certaines séquences réduisent d’autant les possibilités narratives pour les autres. Ce faisant, il est difficile d’exploiter pleinement la complexité de la crise vécue par la Confédération ou de donner plus de profondeur aux personnages.
Avec Contacts, Sylvain Runberg et Serge Pellé sont probablement arrivés au bout du chemin, mais il leur restait tant de nouvelles voies à explorer...
Caleb et Mézoké vont avoir une chance de ne plus être des parias en allant sur une planète éloignée, lieu de naissance des névronomes. Leur but, empêcher la dégénérescence des névronomes installés sur plusieurs planètes. Leurs suicides, liés à leur perte de vitalité, forment des explosions dignes de bombes atomiques tuant des milliers de personnes. La seule solution détruire des parasites qui impactent la population entière des névronomes de l’univers. L’aventure pour nos deux héros ne sera pas de tout repos et la fin de celle-ci est troublante. Elle est à la fois ouverte mais peut clore la série. Quand sera-t-il ?
J'ai trouvé cette deuxième partie beaucoup plus intéressante que la première qui allait un peu dans tous les sens.
Mais, qu'es tu devenu Mézoké ?
Il est toujours complexe de reprendre la lecture d'une histoire après plus de deux ans d'attente...
J'apprécie les deux héros qui portent cette série, donc je suis indulgent avec le scénario de cet album que je trouve un peu léger.
Encore une mission impossible réussie miraculeusement, cela se répète et c'est sans fin, dommage car le dessin est toujours au top, mais il faut savoir passer à autre chose.
On aimerait bien une fin à la hauteur de la série pour terminer en beauté.
La chronique de S. Salin résume bien mon sentiment un peu mitigé sur ce 8ème Orbital.
On perçoit clairement au fil de la lecture qu’il y a quelque chose de puissant dans le scenario. Mais S. Runberg, pourtant très expérimenté, ne parvient jamais à en exploiter le vrai potentiel. La planète Udhsem, la menace des Névronomes, la réhabilitation de Caleb et Mézoké… tous les ingrédients d’un final grandiose et dramatique étaient là, mais "Contacts" les survole un peu mollement, sans réelle surprise ni tension.
Quant au dessin de S. Pellé, il continue d'évoluer et privilégie cette fois nettement les ambiances – superbes – aux personnages qui, eux, paraissent de moins en moins expressifs.
Je continue d’apprécier et soutenir l’ensemble de la série mais cette 4° mission laissera comme un goût d’inachevé. C’est un bon album mais j’espère mieux de la suite.