Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Rhum héritage 1. Eau de vie, eau de mort

02/09/2019 3566 visiteurs 7.0/10 (1 note)

À la fin du 17è siècle, le Roi de France demande à la Compagnie de Guinée de fournir le royaume en sucre. Celui-ci est notamment produit en Martinique, au sein d'exploitations dans lesquelles s’épuisent les esclaves. Mais la mortalité est importante et il est difficile de trouver de nouveaux colons. L’État décide de prendre des mesures incitatives (revenus, promesse de devenir propriétaire). Celles-ci séduisent Jean Rouen, fils d’un maître-verrier ruiné, qui embarque en 1693 pour les colonies. Sur le port de La Rochelle, il fait la connaissance du père Labat, botaniste et chimiste. Après deux mois de traversée, une tempête et un combat avec un navire anglais, les compères débarquent sur l’île et rejoignent leurs destinations respectives. Leurs destins se croiseront à nouveau rapidement, dans un milieu fait de violence, d’ambition et d’amitié.

Les éditions Robinson lancent une nouvelle série, Rhum héritage, qui ambitionne de narrer l’itinéraire d’une famille à travers les siècles, comme le fit Jean Van Hamme avec Les Maîtres de l’orge, influence assumée par le scénariste Tristan Roulot (Hedge Fund, Le Testament du capitaine Crown). Le premier cycle devrait s’étendre sur quatre tomes, organisant des destinées individuelles au sein de tragédies historiques telles que l’esclavage, la révolution industrielle ou les guerres anglo-françaises. Son fil rouge sera la fabrication et la commercialisation de la guildive, du tafia, gros sirop, ou médecine du Diable, dite killdevil, c’est-à-dire du rhum. D’abord breuvage immonde, il sera de plus en plus prisé et viendra bousculer les affaires des vignerons métropolitains.

L’ouverture de cette saga, Eau de vie, eau de mort, plante efficacement le décor et les personnages principaux, en évitant soigneusement les grosses ficelles habituelles. Les différentes intrigues, qui s’emmêlent sans complexité aucune, accrochent et la fin de l’épisode arrive trop vite. Tristan Roulot a soigné son écriture, dans la lignée du créateur de XIII et Thorgal. Le rythme est maîtrisé, les accélérations dramatiques sont opportunes et les protagonistes s’épaississent au fil des pages. Le dessin de Mateo Guerrero (Turo, Gloria Victis) quant à lui, s’il ne révolutionne pas le genre, est un appui infaillible et sait charmer l’œil.

Avec Eau de vie, eau de mort, Rhum héritage débute sous les meilleurs auspices. Ce premier épisode est à la hauteur de l’ambition éditoriale et les amateurs de fresques historiques devraient être ravis.

Par F.Houriez
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

Rhum héritage
1. Eau de vie, eau de mort

  • Currently 3.71/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 3.7/5 (7 votes)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.