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oyo Harada a décidé de créer une école où les « étudiants extraordinaires peuvent devenir des personnages extraordinaires ». Valiant High regroupe la crème des super-héros qui, pour leur plus grand malheur, n'ont pas le droit d'utiliser leurs pouvoirs. Une année au lycée des plus communes en somme. Enfin presque...
Sous la férule de Daniel Kibblesmith, c'est toute la mythologie Valiant que le lecteur va retrouver. Faith, Archer et Amstrong, Ninjak, X-O Manowar, Gilad, Quantum et Woodie et tant d'autres pour les élèves, Docteur Mirage, Bloodshot et Imperium, etc. côté profs les personnages ne manquent pas et les ennuis ne sont pas loin. En quatre chapitres, le scénariste balaie les problèmes habituels de l'adolescence. Mieux, Amérique oblige, le football et le bal de fin d'année seront au menu mais il a aussi la bonne idée de truffer son récit de clins d'œil pour qui est familier de l'univers de la firme. Les dessins de Derek Charm aux allures cartoon accentuent l'ambiance légère presque frivole. Des visages ronds, des postures et des couleurs acidulées habillent les séquences qui s'enchaînent sans accro majeur. Une douce parenthèse bien loin des atmosphères sérieuses et sombres des séries-phares.
Fluide et drôle, Valiant High fera sourire à défaut de convaincre tous les fidèles de l'éditeur. Une récréation amusante et originale, accessible à tous, habitué ou non des comics de la maison.
C’est vraiment une lecture très, très étrange. On a parfois l’impression que c’est plus profond que ça n’en a l’air et parfois, pas du tout.
Voir nos héros Valiant dans cette configuration, c’est rigolo et plutôt bien vu.
A réserver aux fans de l’univers Valiant uniquement, sinon ça doit être vraiment nul à lire.