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sahi Mayuzumi possède deux particularités : c'est un fan d'animés japonais et il cuisine comme un chef. Pourtant, ses amis s'étonnent qu'aucune fille ne se soit jamais intéressée à lui. Jusqu'à un certain soir où quelqu'un tambourine à sa porte. Surprise ! Une belle jeune femme avec un chat noir sur l'épaule déboule chez lui. Seulement, elle est loin d'être tendre ! À la recherche d'une de ses semblables, elle recule de dégoût quand elle s'aperçoit que la sorcière convoitée n'est autre... que le garçon en face d'elle. Un mâle, il faudra bien faire avec dans la lutte contre le Mal.
Kurokawa publie simultanément les deux premiers tomes de Helvetica. Après un départ typé "chroniques de lycéens", Shizuka Tsukiba fait rapidement basculer l'intrigue du côté sombre, avec l'irruption d'hommes masqués relativement inquiétants et l'usage de sévices corporels sauvages. Beaucoup de personnages apparaissent sans que leur background ne soit développé ; il est donc difficile de s'y retrouver et de comprendre leur rôle pour le moment, même si le second épisode étoffe les personnalités. Le jeune homme reste ainsi le principal héros, pivot de ce scénario où le lecteur comprend qu'il est question de sorcellerie et d'un ordre inquisiteur appelé «Daruma». Néanmoins, peu de détails filtrent, si bien que le tout reste opaque. Le ton et le rythme varient, du léger au très sombre et du lent au trépidant. Public, tu es averti en quatrième de couverture, il y a du glauque, du trash et du malsain !
Le dessin de Tsugumi Somei se révèle très agréable, avec de la clarté et de la finesse. Les expressions faciales angoissantes sont sans exagération et il n'y a pas de surenchère dans le gore, ni la violence.
Un jeune duo d'auteurs propose cette nouvelle série pour adultes, relativement brutale sous ses airs de shonen, avec une intrigue qui s’obscurcit plus qu'elle ne se dévoile (en quatre opus).
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