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ennsylvanie. Deux hommes de pouvoir conversent. Leur propos est bien mystérieux, fait de codes et d'allusions à demi-mots. Ce qui est certain, c'est qu'il faut à tout prix éviter la rencontre entre le sujet 201 et 304, car il pourrait en résulter une catastrophe... Parallèlement, June Hackett, jeune directrice du Museum of Natural History of New York, est contactée par sa mère qu'elle ne voit plus depuis douze ans. Celle-ci la supplie de venir la retrouver sentant venir sa fin. Une dernière fois, malgré la rancoeur, June accepte d'aller rendre visite à sa mère.
Ce n'est pas un hasard si François Baranger cite H.P.Lovecraft en ouverture de son album. En effet en suivant les pas de June Hackett, on plonge dans une ambiance très "cthonienne". Jugez plutôt : une région oubliée, une ville isolée de Nouvelle-Angleterre, une population hostile qui a l'air de partager un secret inavouable, une haine farouche de la famille Hackett, et surtout ces rêves de paysages titanesques, si peu humains, hantés par des créatures de cauchemar. On pense alors à cette frontière ténue entre notre monde et celui des puissances innommables aussi vieilles que l'Univers ou à une menace impalpable mais bien présente qui plane au-dessus de l'humanité, thèmes chers à Lovecraft
Il y a aussi du Hitchcock, plus sous forme de réminiscence peut-être, dans la représentation du manoir Hackett qui rappellera inévitablement le manoir Bates de Psychose au cinéphile. Avec de telles références, le pari du fantastique est certes audacieux. L'album est dense, le jeu de pistes qu'on dévoile au lecteur fourni. Dans ce volet introductif, on ne plonge pas encore au coeur de l'action mais l'accroche est bien là et fonctionne !
C'est le premier album de François Baranger et il ne faudrait pas s'y tromper, celui-ci est loin d'être un débutant (pour s'en convaincre, une visite de son superbe site s'impose : www.francois-baranger.com ). L'emploi de l'outil informatique est chez lui bien plus naturel que chez bien de ses confrères. Ainsi les décors ou encore les éclairages sont de superbes réussites. Par contre un bémol s'impose quant aux personnages, dont l'expressivité des visages est souvent gommée par un rendu 3D qui vient sans doute de l'expérience de l'auteur dans le jeu vidéo (directeur artistique sur Alone in the Dark IV, excusez du peu !!).
A noter également le mini-site de la série Freaks Agency avec une magnifique bande-annonce qui saura peut-être vaincre vos dernières réticences !
Je viens de terminer ma lecture de ce fameux Freaks Agency qui est unanimement apprécié. Mon avis ne fera que confirmer que c’est réellement de la très bonne bd. L’auteur avait su installer une histoire passionnante où l’angoisse montait progressivement d’un cran. Les dessins étaient véritablement splendides. La narration était également maîtrisée et on avait plaisir à lire cette série. Le coup de foudre a été pratiquement immédiat passé l’étrange dialogue entre deux hommes. On s’intéresse à l’héroïne ainsi qu’à son vécu. On est touché par la lettre qu’elle reçoit de sa mère après 12 ans de rupture de relation. Bref, on ne peut que féliciter l’auteur pour son talent indéniable et l’encourager à continuer.
Pour autant, je ne conseillerai pas l’achat car la série a dû brutalement s’arrêter pour cause de mauvaises ventes. L’Editeur Albin Michel a d’ailleurs commencé puis arrêté de nombreuses séries de bd. Certaines comme « Le Bois des vierges » ont été reprises par d’autres éditeurs. Il est dommage que celle-ci ne subisse pas le même sort car c’était la volonté de son auteur qui a mis tout son cœur à l’ouvrage. Je ne conseille jamais l’achat pour des séries qui ne se terminent pas car le lecteur pourrait se sentir floué. Personnellement, je n’aurais pas apprécié.
Encore une fois, ce n’est pas l’auteur qui est en cause mais bel et bien cet éditeur en particulier qui ne manifeste aucun intérêt pour l’art de la bd. D’abord les sous même si on vend de la mauvaise qualité. Cette tendance n’est malheureusement pas propre à cet éditeur. Ce qui est réellement dommage, c’est de voir que d’autres séries connaissent le succès alors qu’elles ne le méritent pas. Celle-ci avait tout pour réussir. Il faudrait qu’un esprit éclairé d’une maison d’édition se penche sur ce cas et accorde une nouvelle chance à cette série. A grand renfort de publicité, tout est possible …
Hey, super ultra frustrant pas de tome 3, faudrait faire une genre de lever de fond pour finir cette superbe série... Po fort po fort, Didier Couerbe, une chance que vous avez changé votre politique parce que tab***k
wouah, super cet album au niveau de l'intrigue et de l'ambiance.
Au fil des pages, on se laisse glisser et prendre par la narration.
Sûre l'auteur est un fana de Lovecraft.
bon maintenant, faut que je trouve le tome 2, même si je sais que je serais frustré parce que il n'y a pas de tome 3
Comment peut-on stopper une série si prometteuse... Le premier tome pose une intrigue on ne peut plus efficace, aidée par un dessin des plus intéressants.
L'ambiance est sombre à souhait, et colle parfaitement au scenar. C'est terriblement frustrant de ne pas avoir de tome 3 à se mettre sous la dent, et pourtant même sans ça, les deux premiers valent tout de même le coup d'oeil. De toutes façons, je garde dans ma biblio avec l'intime espoir de voir un jour reprise la série, car je ne vois pas comment on peut ne pas continuer une série qui part aussi bien, et qui reçoit tant d'éloges.
Cette BD vaut vraiment le coup d'œil par son histoire intéressante et un graphisme surprenant.
Ce fut une vrai régal de lire ces deux tomes. Je regrette sincèrement que l'éditeur ne publie pas le troisième tome !
SUPER !!!
Très bon graphisme et scénario pas mal du tout...
A lire absolument même si il parait que ALBIN MICHEL ne veut pas sortir le tome 3 qui cloture le 1er cycle...
Dingue vu la qualité de la BD !!!
Allez j'espère quand même voir ce tome 3 sortir... Allez François et allez les éditeurs !!!
Tu nous a créé un univers et je voudrais en apprendre plus...
Pourquoi "chef-d'oeuvre" ...
Tout d'abord parce ce que cette BD est innovante en ce qui concerne le graphisme. Dans ce domaine, "FREAKS-AGENCY" est non seulement une BD innovante, mais en plus les dessins y sont somptueux, les "prises de vues" particulièrement judicieuses.
Ensuite parce que l'ambiance générale est prenante, angoissante au possible : on entre réellement dans cette BD et c'est assez râre pour être signalé. En effet, LE LECTEUR EST SUBMERGE PAR CETTE ATMOSPHERE : le décor à la fois minimaliste et fastueux (la netteté de l'ensemble donne un étrange sentiment), les personnages et leur attitude figée dans le temps et enfin le scénario qui se laisse dérouler lentement. C'est un ensemble qui est en parfaite harmonie.
Amateurs de Lovecraft, de jeux de rôle, de beaux graphismes, penchez vous sur cette BD, ça serait dommage de passer à côté.
C'est là une BD qui mérite amplement que l'on s'y intéresse, le tome 2 arrive bientôt (fin MAI 2006). Le premier cycle est prévu en 3 tomes.
Pour un premier album c'est un coup de maître.
Graphiquement, cela sort des sentiers battus : ça n'est ni de la ligne claire, ni de la ligne je-ne-sais-pas-comment-à-la-sfar...
Les couleurs réalisées informatiquement donnent des lumières splendides aux décors et aux personnages.
Scénaristiquement, c'est du tout bon aussi pour les fans de Lovecraft : un bled à l'abandon, des rêves bizarres, des gens encore plus bizarres...
L'angoisse monte tout au long de l'album et on se prend au jeu de l'héroïne qui essaie de savoir ce qui est arrivé à sa mère...
J'ai vraiment apprécié ce 1er tome qui m'a rappelé mes parties d'"Alone in the dark" ( l'auteur a participé à l'un des opus ;) ) et autres jeux de rôles sur Chtulhu.
Un grand bravo à Francois Baranger pour ce pari osé qui je l'espère sera un pari gagnant...
Histoire :
June Hackett, jeune conservatrice assistante, vient de recevoir une lettre de sa mère qu'elle n'a plus revu depuis 12 ans, lui demandant de venir la voir à la demeure familiale, sur son lit de mort.
En route June découvre que sa famille possède un lourd passé qui dérange certaines personnes.
Dessin et scénario :
La maîtrise des couleur et de l'outil informatqie de François Baranger n'est plus à prouver après cette BD.
Less couleurs et différentes textures du décors sont magnifique et crée une atmosphére parfaitement adaptée à l'ambiance des scènes : féerique, angoissante ou étoufante . Le petit bémol provient des personnages, qui malgré un bon coup de crayon, manquent de naturel, les visages ne sont pas assez expressif par un manque de profondeur des traits.
L'histoire est une sorte de récit narré par l'héroïne June, qui exprime ses sentiments et ses doutes sur sa famille et ses rencontres. Cela permet de créer une sorte e mis-clos qui nous emporte dans un monde qui bascule de plus en plus dans le fantastique au cours de l'histoire.
Ce premier tome de françois Baranger est une réussite narratif, car il crée une histoire qui a tout les aspects d'une aventure angoissante qui peu tourner au cauchemar pour les protagonistes et en créer chez le lecteur.
Son dessin manque un peu de maturité surtout au niveau de la profondeur du trait des personnages, mais cela est peut être dû à l'outil informatique.
Je conseille cette BD à tous les amoureux du Fantastique avec un grand "F" et de Lovercraft le maître dans le genre.