L
ottie est l’une des égéries du Fashion Blogging et sa vie 2.0 est un pur bonheur… enfin, presque, puisque In real Life, c’est pas aussi cute, c’est même snot.
Le scénario de Snotgirl tient sur un timbre-poste et possède la profondeur existentielle d’un donut. Hormis des dialogues qui tendraient à prouver que le SMS est un méta-langage, il n’y a rien à sauver... sauf à pratiquer le second degré ! Et si certains veulent y voir une chronique acide sur la superficialité des influenceuses(eurs) et leur pouvoir sur le troupeau des followers, il n’a pas fallu attendre Bryan Lee O'Malley pour s’en apercevoir.
Seuls le dessin de Leslie Hung et la couleur de Mickey Quinn semblent retranscrire l’esthétique vacuité de ce microcosme qui permet aux nobodies de se croire somebodies.
Trop superficiel pour être percutant, ce premier volet de Snotgirl est… parfaitement dispensable.
"Snotgirl" de Brian Lee O'Malley et @lesliehung chez @GlenatComics
Synopsis :
"Sortez les mouchoirs !
Lottie Person est une blogueuse mode hyper tendance de L. A. qui vit la vie parfaite – du moins, c’est ce qu’elle essaie de faire croire à tout son réseau. Mais la vérité, c’est que ses amis sont d’horribles personnes, que son petit copain l’a trompé avec une fille plus jeune, qu’elle a des allergies qu’elle ne contrôle pas, et qu’il se pourrait même qu’elle ait tué quelqu’un !"
Scénario : Brian Lee O'Malley ;
Dessins : Leslie Hung ;
Editeurs : Glénat Comics ;
Prix : 16.95 € ;
Commandez-le sur Glénat Comics ou sur Excalibur Comics ou sur Original Comics ou sur Attilan Comics.
Plongeons avec délectation dans la vie instagramée de notre héroïne du jour, j'ai nommée Lottie Person. Blogueuse mode la plus en vogue, la plus populaire de L.A, Lottie à une vie plus que parfaite ou tout du moins elle essaye de le faire croire à tout le monde. Car, en fait, sa vie se résumé à porter un masque afin de faire croire à tout son réseau qu'elle est au top du top de la mode, alors qu'en vérité, elle est une jeune femme comme les autres...
[...]Pour ma part, c'est une grosse déception, car je m'attendais à voir une critique du mode de la blogueuse, instagrameuse de mode, obnubilée par son paraître et par sa notoriété sur les réseaux sociaux. Je m'attendais à voir une double personnalité chez Lottie, le jour, une femme superficielle, imbue de sa personne et la nuit, une femme, comme Daria (vous savez très bien de quoi je parle, sinon, petit rappel ICI), critique de ce monde où elle flotte, avec un sens de l'humour corrosif, sarcastique, à la limite de l'humour noir, sur un autre blog, sous un pseudonyme. D'où ma grande déception, en découvrant qu'il n'y avait même ce côté critique, de cette société addicte aux réseaux sociaux et au culte de l'image.
La suite de la chronique ici :
https://wordpress.com/post/yradon4774.wordpress.com/1791