À la poursuite de son chat qui a la fâcheuse manie de fuguer, Marie se retrouve devant une librairie d'occasion qu'elle ne connait pas. Cherchant le minet facétieux entre les rayons, elle tombe sur un livre intriguant : à chaque histoire, il manque la fin ! Tout en feuilletant les pages blanches, la jeune fille est soudainement aspirée à l'intérieur de l'ouvrage, se retrouvant nez à nez avec le rédacteur du magazine, capturé plusieurs années auparavant. Ce dernier lui apprend que le seul moyen de sortir est de terminer les chapitres. Allez Marie ! Fait fonctionner ton imagination !
À première vue, cette nouvelle série de Geco Hirosawa ne manque pas d'atout avec un concept qui offre de grandes perspectives et promet de la variété. Cependant, force est de constater qu'il y a encore du travail pour parvenir à satisfaire pleinement le lecteur. En effet, le rythme est très... trop rapide, à l'image de l'héroïne qui carbure à cent à l'heure tout au long de l'intrigue. Cette intrépide lycéenne bouscule tout sur son passage, tant pis pour la finesse et la subtilité. De ce fait, l'empathie peine à fonctionner. Le contexte de l'aventure, situé dans une sorte de Moyen-Age, est finalement banal et peu développé, même si le scénario s'avère relativement simple et explicite.
Autre problème de taille : le dessin. Tout d'abord, le manga est en couleurs, pourquoi pas. Le souci est que l'épaisseur du trait, associée à des tons très proches et des ombrages mal définis rendent la lecture fastidieuse. Le manque de détails n'arrange pas la distinction des personnages qui se confondent et perturbe la compréhension générale.
Il avait tout pour plaire, ce récit. Mais, à cause d'un graphisme chargé et d'un rythme pressant, l'enthousiasme retombe en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
La particularité de ce manga est d’être colorisée. J’avais hâte de le découvrir mais j’ai été déçu par le graphisme qui ne fait pas dans la précision car il y a comme une impression de flou.
Ce récit s’inspire avec beaucoup d’éloignement de la fameuse histoire sans fin des années 80. On a encore tous le refrain en tête qui est d’ailleurs repris par certaines séries à succès de Netflix. Bref, cela revient un peu à la mode.
Sur le fond, je n’ai pas été convaincu par le développement du récit qui baigne beaucoup dans la facilité. Et hop, l’héroïne se retrouve happée par le livre dans une librairie alors qu’elle poursuivait son chat.
Fort heureusement, il n’y a que deux volumes. Cette histoire a fini par trouver sa fin pour notre plus grand soulagement.