Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Conventum

26/11/2018 2833 visiteurs 6.0/10 (1 note)

P ascal est convié à une soirée de retrouvailles avec ses condisciples du secondaire. Mais il pèse 120 kilos, il a une énorme verrue sur le doigt et sa carrière de dessinateur piétine. Comme il n’a rien de bien glorieux à raconter, il compte décliner l’invitation. Il hésite tout de même, perd du poids, puis finit par se rendre à la réception dans l’espoir d’y croiser la jolie Alice… et c'est la catastrophe. En quelques heures, il arrive à dégouter ou à insulter tout le monde ; au terme de la réunion, il est isolé, avec pour seule camarade une protubérance répugnante sur l'index.

La première partie de Conventum est très lente. Elle adopte, d’une certaine façon, l'allure du fainéant. Son manque d’énergie s’exprime par la redondance des lieux, des gens et des situations. La deuxième moitié du roman, laquelle correspond à la fête, se révèle à la fois semblable et différente. Dans une ronde infernale, les acteurs vont, viennent et posent les mêmes gestes, reproduisant ainsi la dynamique de leur adolescence. L’idée n’est pas forcément originale, mais l’anecdote est bien construite et le maladroit se montre attachant. Cela dit, le récit aurait gagné à être davantage elliptique.

Le coup de crayon de Pascal Girard est singulier. L’artiste travaille de toute évidence dans l’urgence ; les personnages, tout comme les décors, sont sommaires, à la limite de l’esquisse. Les illustrations sont par ailleurs petites et souvent chargées. Enfin, le choix de dessiner des vignettes sans cadre ne facilite pas la lecture.

En terminant l'album, le bédéphile a l’impression d’avoir sous les yeux la première version d’une œuvre qui pourrait être excellente, à la condition de resserrer le scénario et de peaufiner le dessin. Il subodore que cette histoire tenait à cœur à l’auteur, mais qu’il l’expose avec trop de précipitation.

Conventum a été précédemment publié par Delcourt en 2011.

Par J. Milette
Moyenne des chroniqueurs
6.0

Informations sur l'album

Conventum

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.