Les vieux fourneaux reviennent sur le devant de la scène après avoir joué les stars sous les feux des projecteurs.
Retour doux amer pour cette génération qui passa son printemps 68 à battre le pavé en espérant en faire une plage au soleil et qui, de dépit, créa les fonds de pension. Avec Bons pour l’asile, Wilfrid Lupano manie davantage le registre de la tendresse que celui de l’humour brut tout en abordant comme à son accoutumée des sujets autant de fond que d’actualité. Ainsi est-il question de la situation des réfugiés qui, quelles que soient les latitudes, relève de la même fin de non-recevoir ou de la volonté à renouer le fil de relations (grand) parentales distendues. Mais que les amateurs de plaisanteries se rassurent, l’improbable comme l’excès ne sont jamais très loin et donnent lieu à deux ou trois scènes d’anthologie qui ancrent cet album dans la lignée de ses prédécesseurs.
Pour ce qui est de son pré carré, Paul Cauuet opte pour les mêmes recettes et sait faire gentiment vieillir ses personnages en les replaçant dans la généalogie familiale ou en marquant brutalement la finitude de ceux ayant atteint un âge plus que canonique.
Cinquième opus de cette saga d’octogénaires qui après la postérité cinématographique acquise avec plus d’un million d’entrées gravissent les dernières marches du pinacle du 9e Art, du moins de la section humour et troisième âge, forts d'un nombre à peu près équivalent d'albums déjà écoulés et pas que dans les maisons de retraite…
Une fois de plus, je suis passé du rire aux larmes, cette série est vraiment une réussite, un bijou dans un bel écrin. Scénario à tirroir avec des personnages très attachant et toujours ficelé aux petits oignons.
Ni yeux ni maître est vraiment une trouvaille qui permet de critiquer notre société par le rire et la tendresse, une bd militante sans en avoir ni l'air, ni la prétention. Ce 5ème volume est peut-être mon préféré par l'émotion qu'il suscite sur un thème brûlant d'actualité. Le dos de couverture a beau annoncer la couleur, on ne s'attend pas au coup d'éclat de Mimil... magnifique !
Cette série m'a presque fait réconcilier avec le troisième âge. Il faut dire qu'autour de moi, les vieux ne sont pas du tout les êtres bons et généreux avec la main sur le coeur. Je n'observe pour ma part que la plupart sont racistes et conservateurs ce qui ne reflètent pas de bonnes valeurs. Peut-être que la bd projette une version idéalisée. On aimerait en tout cas que cela soit la réalité.
J'ai beaucoup aimé l'introduction avec la démonstration devant l'ambassade de Suisse. C'est toujours aussi drôle sauf sans aucun doute la conclusion de ce tome qui nous rappelle que nous sommes juste de passage en ce monde.
On pourra sans doute reprocher un parti pris pour un camp politique facilement devinable mais les auteurs s'assument. Il y a en effet toute une caricature des syndicalistes et autres contestataires. Sans doute, le tome le plus engagé.
Nous avons là une des meilleures séries comiques de ces dernières années !
J'adore, j'adule et vénère les Vieux Fourneaux. Cette série est un subtil cocktails d'aventure, d'humour et d’exécration de la bêtise sous toutes ses formes. A lire et relire ABSOLUMENT !
Excellente suite d'une série qui parvient à faire réfléchir et émouvoir soit en explorant des thèmes nouveaux, soit en développant ceux abordés précédemment.
Le dessin est toujours très agréable et le rythme entraînant.
Les personnages (anciens comme nouveaux) sont toujours très humains et bien construits.
Le scénario reste, bien sûr, l'atout majeur de cette série que je ne lâche plus.
Sans conteste, le plus émouvant de la série.
Ils ne font peut-être pas autant de choses extravagantes ou déjantées qu'auparavant, quoique ...
Mais on découvre un peu plus de leurs personnalités, et on s'y attache de plus en plus.
je relis cette série avec toujours autant de bonheur, à quand la suite ..
Suite des aventures de ma bande de petits vieux préférés. Tout commence dans un total élan d'anarchie, en effet un vent de révolte souffle sur la joyeuse bande. Dans cet opus, les liens du sang vont être mis à rude épreuve. Sophie va tenter de réconcilier son père et son grand-père par le biais de Juliette.
Le scénario est tip top! J'ai beaucoup ri ou souri mais j'ai également été très émue par l'histoire de cette galerie de personnages qui me devient de plus en plus familière. J'ai toujours autant de plaisir à découvrir les aventures de ces personnages. Les caractères sont affirmés ce qui donne lieu à de sacrés dialogues et à de drôles de situations.
L'esthétique est fidèle aux précédents tomes et j'apprécie toujours autant les dessins et l'ambiance qui s'en dégage.
http://aufildesplumesblog.wordpress.com
La série des vieux fourneaux a dû attendre un film (fidèle mais moins bons que la BD) pour atteindre le grand public. Il faut dire que les couvertures, parti pris osé, sont plutôt un repoussoir... Il n'en demeure pas moins que nos trois vieux sont toujours aussi drôles et plaisants à suivre, sous la plume du génial Lupano, énervé comme jamais contre notre monde injuste et égoïste. Si toute la série est excellente, ce cinquième tome est pour moi le plus réussi par-ce qu'il assume une actualité immédiate et laisse un peu de côté les circonvolutions familiales pour se recentrer sur la force de la série: l'humour militant assumé et rageur. La dimension familiale n'est pas totalement oubliée mais sert l'humour et c'est pour cela qu'elle s"intègre mieux que jamais au projet de Lupano et Cauuet. Chapeau les artistes, on en redemande!
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/03/19/bd-en-vrac-4
Sur ce cinquième tome, soit je discours sur plusieurs pages soit je laisse passer en me disant que ce n’est qu’une BD.
Si celle-ci traite de sujets actuels poignants, il n’en reste pas moins que cela est complètement édulcoré de problèmes beaucoup plus profonds dont Wilfrid Lupano (scénariste de génie quand même) n’a peut-être pas envie de parler ou voir.
Ou bien alors, il s’agit vraiment d’une pochade sans prétention et, effectivement, l’ensemble est plutôt drôle. Sans conteste, c’est Mimile que j’aime le plus. Je suis moins accro de la manipulation de son ami qui le culpabilise (qui est, il faut bien le dire, un vrai connard). Mimile, se laisse cueillir et sa sensibilité le fait surréagir. Il y a toujours une grande gueule, qui ne réfléchit pas à la portée de ses paroles, prêt à envoyer les autres faire des conneries.
Donc avis mitigé… Vivement que tout ce petit monde revienne à la campagne, la merde que l’on y trouve (les bouses) a le mérite de donner de l’engrais.
Un peu en dessous du niveau des précédents sans doute l'effet de surprise coté scénario s'estompe un peu.
Belle galerie de personnages mais pas tous crédibles malheureusement.
Dessins plus que perfectibles.
Bref peut mieux faire.
5/10.
savoureux...
comme l'ensemble de la série
des jolies tranches de vie... tout simplement...
vivement le tome 6
Ce tome est excellent, du niveau des deux premiers.
L'histoire n'est pas du tout décousue, mais composée de tranches de vie de tous les personnages. Avec de très bons moments : Pierrot et sa honte ( passagère) d'avoir aidé une jeune perdue qui est devenue fliquette, Antoine qui renoue avec son fils ( un peu contraint et forcé) , Mimile et ses racines, Sophie et sa belle famille. Plus quelques sujets d'actualités. Et la mort qui survient, normal, pour des vieux.
Alors oui, ,il y a des bons sentiments et du politiquement incorrect gentil. Mais ça reste une bd de divertissement. Un peu comme le dessin de presse et les trois R : Rire, Réfléchir, Réagir, pas besoin que ce soit obligatoirement un article du ''Monde'' pour que ce soit intelligent. Bravo Lupano et Cauuet.
Du meilleur (le premier album !) ...on est progressivement arrivé au pire (album 5) en déclinant tous au long de la série. Comment un scénario et des réparties aussi nuls peuvent ils avoir un tel succès, une telle admiration ! Cet album n'a rien... mais vraiment rien pour lui ! Le six pourrait il être pire ??... sans moi en tous cas...
Une histoire qui n’en est pas une, arrosée de bienpensance faussement politiquement incorrecte et tellement bête. De quoi faire oublier en quelques planches (je ne l’ai même pas terminée cette bd) tout le plaisir que m’avaient procuré les premiers tomes. Tant pis. PS: le titre a du sens.
Je me suis inscrit spécialement pour rédiger cet avis.
Je souhaite faire part de ma grande déception quant à la direction prise avec le tome 4 qui est lourdement confirmée avec ce tome 5: un autre avis parle de "Politiquement correct et bons sentiments enfournés à l'entonnoir" et c'est en effet ce que j'ai ressenti; aucune mesure, analyse simpliste (et oh combien erronée) de la gestion de la crise des migrants, quelle déception pour moi, lecteur enthousiaste de cette série, de voir que le tome 5 est un prétexte pour servir une soupe niaise de bons sentiments visant à culpabiliser ceux qui ne sont pas aveugles aux conséquences de l'immigration telle qu'elle est gérée depuis 40 ans en France.
Très déçu donc, car cela n'est vraiment pas fait finement. Je ne mets cependant pas une étoile car malgré cela, j'espère que le ton se fera un peu plus intelligemment critique pour la suite et que les auteurs nous épargneront leur propagande pro-migrants.
Et merci à eux pour le bon temps passé jusque maintenant sur leur œuvre.
La série se poursuit avec cet excellent tome, de nouveau sur Paris. Le scénario est parfaitement ciselé, entremêlant les aventures de chacun des personnages, les références aux tomes précédents et les nouveautés. L’humour et l’émotion sont toujours présents. C’est du très bon.
La baisse de régime initiée lors du tome 4 se poursuit sur ce tome 5. Scénario très pauvre, juxtapositions de morceaux d’histoires un peu tirées par les cheveux...quelle frustration pour le lecteur amoureux des vieux fourneaux que je suis !
Bof. Je ne comprends pas l'enthousiasme pour cette série et encore moins pour cet album. Pas drole. Politiquement correct et bons sentiments enfournés à l'entonnoir. Ecoeurant.
Ils sont de retour les vieux anarchistes fourneaux. Ils pourraient porter le gilet jaune!
L'impertinence est aux rendez vous, mais certaines scènes sont attendrissantes faisant une réussite de cet opus.
Le dessin sert bien l'histoire et la découpe réserve quelques surprises.
On rit, on pleure en scandant ni yeux ni maitres.
Aucune baisse de régime, effectivement bon pour l'asile !!
Une magnifique série qui ne perd en qualité ... malgré l'avis de certains blasés toujours rapidement déçu ou mécontent de la tournure d'une série.
L' attentat devant l’embrassade Suisse des 2 premières pages suffira a montrer le ton a ceux qui découvrent.
Je ne partage pas l'enthousiasme général pour ce 5e tome. Autant j'avais adoré les 4 premiers tomes, autant celui-ci m'a déçu. Jusqu'à maintenant, chaque tome racontait l'histoire particulière d'un des 4 personnages (dans l'ordre Antoine, Pierrot, Mimile et Sophie), donnant un fil rouge aux tranches de vie et traits d'humour. Plus aucun fil rouge dans ce 5e tome et donc on a l'impression de scènes juxtaposées plus ou moins drôles. J'ai peur que Lupano n'ait plus d'idée et que cette magnifique série ne perde en qualité. Il vaudrait mieux arrêter là que d'en faire une autre série à rallonge!
Toujours aussi drôle ! Une bonne partie de rires :-D
Après 4 albums, j'avais peur d'une baisse de régime mais la surprise était au rendez-vous !!!
Avec tout le battage médiatique autour de la série et une version cinématographique, je ne savais pas trop à quoi m'attendre...
Eh bien c'est un régal !
Magnifique album, peut-être mon préféré sur cette année 2018. Excellent scénario.
C'est très drôle comme toujours (les répliques sont un délice) avec beaucoup d'émotion.
Bravo aux auteurs !