E
n ce monde, toute chose a une fin !
Tant et tant a déjà été dit et écrit ! Il est donc inutile de revenir sur les péripéties qui émaillèrent les vingt-et-une années qui séparent L’appel de La petite boite rouge. Aujourd’hui, le lecteur patient peut donc enfin céder au plaisir, maintes fois repoussé, de ranger soigneusement sur quelques étagères l’intégralité des aventures de la belle égyptienne. Ce faisant, la certitude que tout cela aurait pu se conclure bien plus tôt ne manquera pas de lui venir à l’esprit…
Avec du recul et sans vouloir offenser quiconque, Sasmira relève plus de l’occasion manquée que du chef d’œuvre consacré. L’indicible espoir d’une fin magistrale qui aurait fait écho à un premier opus mythifié, a fait peser sur les épaules d’Anaïs Barnabé une charge dont elle s’est acquittée plus qu’honorablement, tout comme - en son temps - Claude Pelet avait su donner un souffle nouveau à une histoire que beaucoup imaginaient perdue. En fait, le bât blesse sur le scénario. En effet, une fois la dernière planche lue et cet ultime volet refermé, force est de constater que le romanesque, la passion, le mystère, le suspens, la profondeur ou plus prosaïquement l’engouement que tout un chacun se croyait en droit d’espérer… font grandement défaut !
Sasmira n’est plus. Ainsi soit-elle !
Je viens de lire l'ensemble des 4 tomes, et je rejoins sur certains points les autres avis : une très belle série, une qualité du dessin parfois inégale entre les différents tomes, mais c'est plaisant à lire.
Effectivement le premier tome était génial et les tomes suivants sont un peu décevant, mais au final j'ai passé un bon moment sur l'ensemble de la série.
le premier opus était parfait, scénario captivant et dessins superbes, on pouvait espérer parler de chef d'oeuvre.
mais patatras Vicomte quelles qu'en soient les raisons n'a plus voulu ou pu dessiner la suite.
une partie du deuxième opus est bâclée, le troisième tome, bien qu'éloigné du style de vicomte remonte le niveau (qui peut reconnaître Stan ?) mais le quatrième est plus que décevant, on a l’impression qu'il ne s’agit pas de la même dessinatrice.
le scénario tient la route même si tout n'est pas expliqué et qu'on pouvait se douter de la fin.
bref une fois de plus on est déçus par une série qui se termine
Après un laborieux troisième album "Rien", ce dernier opus "la petite boite rouge" vient clôturer une aventure éditoriale débutée il y a plus de 20 ans!
Même si ce quatrième opus est beaucoup moins bavard que le précédent, il ne m'a pas captivé pour autant. Un dessin trop lisse, par rapport au travail méticuleux et soigné de Laurent Vicomte, un scénario sans doute trop vite bâclé pour achever enfin cette intrigue (que dire du comportement d'aguicheuse vulgaire de Sasmira, quid des amis de Bertille et Stan restés en plan devant le portail de la mystérieuse demeure, sur le tome 2).
Bref le seul intérêt à trouver dans ce final est de connaître,pour ceux qui en doutaient encore,l'identité de la vieille femme qui meure dans les bras de Stan , dans le premier opus.
Bref, je ne retiens de cette série que le premier volume qui aurait dû finalement rester inachevé pour devenir mythique, telle une Arlésienne de la bande dessinée.