Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Obscurcia 1. Chapitre 1

25/10/2018 3425 visiteurs 6.0/10 (1 note)

D epuis l'internement de leur mère, Alex et Nina sont très soudés. Et même si l'aîné aime titiller sa petite sœur, il n'hésite jamais à prendre sa défense. À la suite d'une énième altercation avec Jack, le caïd de l'école, qui lui vaut une nouvelle remontrance de son père, Alex va découvrir grâce à son chat quelque chose qu'il n'aurait jamais cru possible...

L'univers des mondes parallèles appliqués aux rêves (ou aux cauchemars) a toujours représenté une source d'inspiration intarissable pour les créateurs. Que ce soient en films (Inception, Dreamscape) ou en romans (Alice aux pays des merveilles) et même en bande dessinée (La brigade des cauchemars) il n'est pas rare de voir les auteurs jouer avec ces concepts. Dans cet album, David Boriau a imaginé une histoire qui, bien que basée sur l'idée de cette autre réalité, s'étoffe de thèmes qui lui sont chers. Le lien parent-enfant, l'absence ou la disparition des premiers, l'aventure et bien sûr le fantastique. Il va ainsi propulser son jeune héros dans un univers inconnu pour affronter mille périls afin de sauver sa frangine. L'intérêt ici réside dans le ton et l'amalgame improbable, mais réussi, entre les éléments inquiétants et leurs essences premières. Des doudous et des jouets d'une part et d'autre part le danger qu'ils représentent.

La construction, à la fois drôle, mystérieuse et effrayante, qui détourne les éléments de notre enfance pour mieux les rendre flippants, engendre une ambiguïté qui rend la lecture prenante. Un mélange aussi bien visuel avec le « bestiaire » et les décors conçus par Steven Dhondt, que narratif ; le phrasé décalé de Bidibidou, sa silhouette rondouillarde surmontée d'un sourire monstrueux, son mode de déplacement cocasse, le médecin, sorte de docteur Moreau au look de clown triste, etc. les associations sont nombreuses, variées et... déroutantes ! Comme le scénariste de Passages Secrets imprime un rythme enlevé à son intrigue, la centaine de planches se dévorent d'une traite. Entre combats, questions et révélations, il ménage peu de temps mort à son jeune héros comme à ses lecteurs et propose une narration nerveuse.

Cette sensation est accentuée par la mise en page du dessinateur (dont c'est la première publication dans nos contrées). Sur rarement plus de six cases et s'appuyant sur un découpage très dynamique qui rappelle celui des mangas, ses planches sont limpides et efficaces. L'économie de dialogues lui permet de laisser son dessin, vif et lâché, pleinement respirer. Son trait est mis en valeur par la colorisation toute en nuance de Yoann Guillo. Celle-ci installe de belles ambiances western (pour les teintes ocre pastels du début) ou oppressantes (pour les bleus-verts des décors cloisonnés de la dernière partie).

Avec ce premier chapitre, à l'identité graphique marquante, Obscurcia réussit une entrée en matière convaincante. Ne reste plus qu'à attendre les deux prochains opus pour s'assurer que les (belles) promesses de ce début soient tenues.

Lire la preview

Par M. Moubariki
Moyenne des chroniqueurs
6.0

Informations sur l'album

Obscurcia
1. Chapitre 1

  • Currently 4.50/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 4.5/5 (4 votes)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.

L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 27/10/2020 à 08:45:21

    J'avoue ne pas être vraiment tombé sous le charme de cette bd essentiellement destinée à la jeunesse et qui reprend les figures de style classiques. Cela s'inspire en effet de l'Histoire sans fin (film des années 80) ou bien, on peut dire que c'est dans la même veine avec ces mondes décalés et cette crise d'adolescence face à des parents distants.

    Pour autant, cela se lit d'une traite grâce à un découpage cinématographique assez dynamique. Le dessin manque parfois de subtilité et de finesse mais cela passe. Les plus jeunes aimeront sans aucun doute même si parfois il y a de l'hémoglobine et des monstres terrifiants.