V
oilà, c’est la fin ! La Terre va être détruite. Les six cent soixante six personnes qui devaient être sauvées ne le seront pas, les Constructeurs ayant annulé leur exfiltration. Toutefois, en se rendant sur la planète Mars pour rendre hommage à ses anciens coéquipiers du Clarke, le major Drum, qui a reçu des pouvoirs et un vaisseau de la part des aliens, pourrait bien éviter à l’humanité de disparaître.
Letter 44 se termine et ce qui ressort après cet ultime chapitre, c’est la cohérence et la qualité de la narration de Charles Soule. Dans ce final, il livre un dénouement cohérent exploitant et refermant toutes les pistes ouvertes précédemment. Il y a bien sûr des rebondissements de dernière minute, mais pas de deus ex machina. Bien au contraire, tout ce qui arrive est « logique » par rapport au contenu antérieur. De plus, le scénariste ne cherche pas à faire une conclusion en forme de feu d’artifice, réservant des temps d’émotion en lien avec l’Armageddon qui se prépare.
Avec le trait particulier d’Alberto Jimènez Alburquerque, qui ne séduit pas instantanément mais s'avère diablement efficace, cette série aura su, jusqu’au bout, être addictive et bien pensée.
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