C
hargés par César d’acquérir des manuscrits pour son projet de grande bibliothèque à Rome, Alix et Enak s’activent à Samosate (Asie Mineure). La mort de Pompée est encore dans tous les esprits et le calme qui règne sur la région n’est que très apparent. Le fourbe Arbacès en personne aurait même été aperçu dans les bas-fonds de la ville…
La franchise chère à Jacques Martin change une fois de plus d’équipe. L’inattendu David B. est en charge du scénario et Giorgio Albertini des dessins. Soixante-dix ans après sa première apparition, Alix court toujours l’aventure. Plus facile à dire qu’à faire. L’auteur de La lecture des ruines a choisi la voie du retour aux fondamentaux sur le fond et d’une modernisation du ton. Les récitatifs redondants disparaissent et les dialogues sont plus piquants (merci Enak). Pour habiller ce cadre simplifié, le scénariste a posé une toile historique particulièrement soignée. Tout irait mieux chez les amateurs de BD classique, si ce n’était l’intrigue. En effet, celle-ci s’avère ordinaire et passablement nébuleuse par moments. Obnubilé de pouvoir animer ces personnages mythiques, David B. en a oublié de proposer un récit vraiment prenant.
La formation de dessinateur scientifique d’Albertini était la promesse d’une reconstruction précise et léchée. C’est le cas dans une certaine mesure. Décors, bâtiments, statuaire et costumes sont parfaitement rendus. Par contre, le résultat est nettement moins convaincant au niveau des protagonistes et de la mise en scène générale. Abus de gros plans zoomés, vignettes microscopiques surchargées (le découpage parfois démentiel en six bandes y est pour beaucoup) et une impression de flottement des corps rendent la lecture pénible. Heureusement, les très belles couleurs de V. Belardo et V. Moscon donnent un peu tenue à l’ouvrage.
Jules est venu, a vu et a vaincu, ce trente-septième tome s’égare et se perd au fil des pages. Veni vidi vici est un album décevant faisant pâle figure face aux œuvres qui le précèdent.
L'histoire est difficile à suivre par moment.
Les dessins sont moins bien réalisé que les précédentes bd.
Un fan très déçu par le dessin de M. Albertini. Depuis 50 ans, je suis de très près les aventures d'Alix. De nombreux dessinateurs se sont succédés et je le déplore. Après un tandem magique de Messieurs BREDA et JAILLOUX, une nouvelle paire d'auteurs a repris le flambeau. J'espère qu'il s'agira de leur unique album. Je souhaite aussi que Castermann fasse preuve d'une plus grande attention au suivi de cette série.
Casterman l'arnaque du siècle ...
Certes un éditeur est là pour gagner de l'argent et il se doit d"exploiter les séries qui marchent !
Evidemment, l'éditeur est lié par des contrats avec les ayant droits, qui l'oblige à sortir ici un Lefranc, là un Jhen et un Alix.
Y a t il un directeur de collection ? Des équipes qui relisent les scripts ?
Je rejoins la cohorte des avis négatifs ...
Un Alix revisité, transfiguré dans le mauvais sens du terme.
Une intrigue insignifiante et croquignolesque !
Un dessin et des couleurs médiocres.
Une purge ...
Amateurs de BD, il y a des éditeurs indépendants qui savent faire leur métier et sélectionner des pépites ... rejoignez les
Mais Casterman a touché le fonds.
Remettez Jailloux aux commandes, ou Morales qui avait un vrai talent.
Ou arrêtez cette infamie ...
Bonjour. Je vais être obligé moi aussi de mettre mon grain de sel : Je connais bien la production de David.B et je pense sincèrement qu'il n'aurait pas dû contribuer à la série Alix car ce n'est pas vraiment le genre auquel les lecteurs sont habitué. Autre chose : Il faut absolument que la série cesse de revenir en permanence sur les 1er albums en voulant faire de la continuité (ex La conjuration de Baal) de Simon et Lafon. il est vraiment dommage que la série change sans cesse d'auteurs... ça devient vraiment pénible car c'est très visible dans le temps. Pour moi le pire album question graphique est "La cité engloutie" graphisme très limite franchement et "le fleuve de Jade" avec les hommes lézards (???) et un scénario mou. On venait à peine de s'habituer aux dessins de Jailloux pas mal et Bréda qu'on change pour Venanzi et Valmour. Martin avait désigné Moralès comme successeur pour la continuité mais il est parti pour d'autres aventures. Dommage car question décor c'était très bon ! Non sincèrement pour les fans de la série ça ne va pas du tout. Question couleur la qualité est là pour relever un peu mais c'est tout de même un Alix qu'on lit d'un personnage emblématique du monde de la BD. Respectons Alix et son créateur enfin !
Je ne suis pas un fan d'Alix à la base, donc je commence la lecture en essayant de mettre mes a priori de côté... Mais malgré tous les efforts du monde non. Je n'y arrive juste pas. Un dessin mou, avec le même genre de perspective à longueur de page, des textes redondants au possible, des personnages tellement lisses ferait passer tintin pour un vrai punk, ... J'ai arrêté la lecture au milieu tant c'est atroce, on dirait une caricature.
Un dessin très ligne claire, mais pas vraiment réussi dans l'ensemble : il y a plein d'erreurs de proportions, des dessins ultra figés et bien trop statiques dans les scènes "d'action". Quand à l'histoire, hébé... il n'y a pas grand chose au final à en retenir. Tout ça est bien mou, et plutôt vain.
le constat est terrible, mais indiscutable.
Ce " grand retour d'Alix" (le bandeau plaira terriblement aux autres auteurs qui travaillent depuis des années sur la série) est un terrible flop.
Commercialement, je n'en sais rien, mais artistiquement, on est quand même très près de la purge.
Je ne connais pas le travail de david B, mais il me semble que ce n'est pas un auteur très populaire, et on comprend pourquoi.
La BD classique exige des qualités qui ne sont pas données à tout le monde. C'est très dur de s'adresser au plus grand nombre.
Et david B échoue à rendre une copie intéressante.
Très vite, le scenario s'enlise, on ne comprend pas grand chose à ce qui se passe, et on arrive au bout de l'album dépité, avec cette impression d'avoir lu sans comprendre une histoire sans intérêt.
Des gens meurent, et on s'en moque. Même le petit suspense de la bataille dans les catacombes est ratée, et la géante m'a laissé froid.
Côté dessins, l'intention semblait louable, "revenir" au style des dessins des meilleurs albums, les 1ers, dessinés par le Maitre.
Mais pour cela, il faut là aussi tenir la route, et malheureusement, l'objectif n'est pas atteint.
Si un rédacteur en chef/directeur de collection/... (bref, appelez le comme vous voulez) avait fait son travail, il aurait demandé au dessinateur de revoir sa copie, tellement certaines cases sont soit ratées (la géante, qui n'a jamais les mêmes caractéristiques physiques, elle grandie au fur et à mesure de l'histoire !), soit illisibles car trop petites (il faudrait une loupe pour y arriver !).
Les couleurs sont bien, c'est déjà ça...
Mais c'est peu, trop peu.
Je préfère rester sur la bonne impression du "serment du gladiateur", que sur ce "Alix vu par..." de piètre qualité.
(je ne l'ai lu qu'après, mais entièrement d'accord avec la chronique de A. Perroud)
Scénario sans queue ni tête,et sans intérêt, le personnage d'Enak à baffer
Franchement beurk !!!
J'ai perdu mon argent.
Quelle déception !
Comment un éditeur peut-il laisser sortir un album aussi indigent ?
Scénario farfelu (que vient faire cette géante ???) - dessin très décevant.
Bref Veni Vidi Ciao
Pour résumer ce dernier Alix, il est comme le Canada Dry : « Ça a la couleur de l’alcool, le goût de l’alcool… mais ce n’est pas de l’alcool ». Et forcément le plaisir ou les effets ne sont pas les mêmes. On découvre au fil des pages des dessins pas mal et des personnages grotesques. Que penser de ce 37ème album (tient le numéro a disparu de la tranche) ? Bof. Et pourvu que dans le 38ème les aliens ne débarquent pas, lol. Ou alors le ciel lui tombe sur la tête à ce pauvre Alix, mdr.
Après un tome 36 d’un très bon niveau, Casterman avec deux nouveaux auteurs essaye un périlleux retour en arrière. Aux sources d’Alix avec un retour d’Arbacès qui il faut dire ressemble beaucoup à celui de la Tiare d’Oribal. Quand j’ai vu que Bédéthèque annonçait un 50 pages, je me suis dit : « Enfin, Casterman laisse briser le fameux carcan des 46/48 pages ». Mais ce n’était qu’un faux espoir.
Avec des marges horribles de 5 mm entre les cases et une géante qui vient gâcher l’histoire qui n’est déjà pas très folichonne… Quel choc !
On essaye malgré tout de trouver des points positifs comme un Enak plus taquin que chouinard mais au bout du compte, nous n’avons envie que d’une chose… un retour de Mathieu Bréda au scénario et Marc Jailloux au dessin.
Ensuite, avec un scénario de qualité, pourquoi pas.
Vraiment très déçu par cet album. Alors que cette série avait enfin trouvé un regain de qualité avec les dessins de Marc Jailloux et Marco Venanzi, elle replonge dans la médiocrité graphique avec ce nouvel opus. Personnages, décors ou decoupage, tout est maladroit et désagréable. David B. livre un scénario lourd de références historiques mais à l'intrigue complètement insipide. Le personnage d'Arbacès est transparent et le complot ridicule.
Quant aux promesses de "récit épique" et de "retour à la ligne claire des premiers albums de Jacques Martin" évoquées en quatrième de couverture, c'est vraiment se moquer des lecteurs !
Ou êtes vous Jacques et Marc????
Voilà un alix sans saveur, avec de très mauvais comédiens et aucune psychologie dans les personnages.
En bref, on s’emmerde et c'est laid!