I
nondée de soleil, fascinante, elle coule en déroulant paresseusement ses méandres au cœur des terres, tantôt amie, tantôt traîtresse. Elle, la rivière toute proche que Bargabot le braconnier connaît bien et dont Pascalet voudrait percer les mystères. L’éloignement de ses parents pour quelques jours est l’occasion idéale de partir en exploration…
Une masse d’eau limpide, au cœur de laquelle un enfant semble se laisser porter, tandis qu’une végétation épaisse et quelques oiseaux surmontent le tout sur fond de nuées ensoleillées ; la couverture donne le ton de cette adaptation en bande dessinée du roman d’Henri Bosco, L’enfant et la rivière. Xavier Coste (Egon Schiele, vivre et mourir, Rimbaud, l'indésirable, Le lendemain du monde) s’empare de ce classique de la littérature française et y imprime sa marque au travers de planches remarquables.
Le texte d’origine, à peine touché par l’auteur normand, et le dessin se répondent merveilleusement. Le lecteur part ainsi à la suite du jeune garçon dans une aventure merveilleuse qui se fait initiation, découverte, rencontres, l’ouvre à l’amitié avec Gatzo et le confronte tour à tour à ses peurs et à des réalités parfois difficiles, allant jusqu’à prendre une dimension presque onirique par moments. L’histoire se déroule avec majesté et lenteur, comme frappée par le soleil provençal, et chaque passage sait ménager le suspense. Les pages se suivent, coulant comme le flot tranquille de cette rivière qui est au centre de l’intrigue, alors que chaque séquence dévoile une atmosphère propre qui capte l’attention grâce à ses couleurs soigneusement choisies. Le trait charbonneux de Xavier Coste complète l’effet, renforçant l’impression d’intemporalité et la poésie de l’ensemble.
Belle réussite que cet album !
Une histoire toute simple d'un enfant enfermé à la campagne qui s'ennuie un peu. les parents lui ont défendu d'aller à la rivière pour cause d'incertitude sur la sécurité. Il est vrai qu'on peut se noyer assez facilement. Rien ne vaut un interdit pour qu'il soit franchi...
On va suivre une sorte de parcours initiatique comme il en existe des tonnes en matière de roman graphique. Celui-ci reste assez classique et presque un brin ennuyeux lorsque vient la conclusion.
Reste un beau graphisme qu'on peut admirer dans ce paysage campagnard où au milieu coule une rivière. Il suffit presque de chevaux qui murmurent à l'oreille pour que le tableau soit complet. Bon, on aura quand même droit à un âne ce qui n'est déjà pas si mal.
Les fans des ambiances laconiques vont adorer.
Une magnifique adaptation de l'oeuvre de Bosco ! Xavier Coste sublime la nature avec des couleurs magnifiques. Une lecture très agréable qui nous transporte dans le Sud de la France ! `
Une atmosphère onirique, on se laisse bercer !