D
ong Min, fils de judoka et orphelin, s'est réfugié dans la pratique du judo pour ne pas tomber sous le joug de la rue et de sa déchéance. Constamment en colère, il passe ses nerfs en envoyant au tapis tout porteur ou porteuse de kimono qui se présente à lui. Jusqu'au choc émotionnel de la rencontre avec Ha Seo, qui a promis de se marier avec le premier homme qui lui infligerait un ippon.
Chez Paquet, le printemps est multicolore. Il y en a pour tous les prix et les couleurs, de rouge à marron, sont là pour vous guider au sein des nouvelles collections d'albums d'auteurs asiatiques à des prix variant de 4 à 10 euros. Apparemment, ce code n'a d'autre objectif que de classer les mangas ou manhwas pour les adapter au mieux à votre budget. N'étant pas le premier éditeur à se lancer dans l'adaptation de BD venues d'extrême orient, on peut raisonnablement penser que le travail pour dénicher quelques perles ne doit pas être aisé. Et ce n'est pas l'orange du 1er tome de Angry qui va nous faire penser le contraire.
Si le judo est prétexte à envolées de corps et suées sur tatami, la "dure" vie de lycéen est elle sujette à toutes les "tracasseries" des jeunes de 17 ans. De la compétition sportive aux peines de cœurs, rien ne nous est épargné. Malheureusement, tout ceci est traité par-dessus la jambe, sans autre but que de faire poindre une larme au coin de l'œil ou rire des facéties d'un prêtre défroqué.
Sauf que l'on n'y croit pas un seul instant. Faute sans doute au dessin qui n'arrive pas à nous faire sourire ou à nous soutirer quoi que ce soit de nos glandes lacrymales déjà bien mises à mal par les dialogues d'une lourdeur pachydermique. Même la colère du héros est irréelle et sans réel fondement : c'est un peu court de la justifier par la perte de sa famille. La psychologie du personnage n'est même pas esquissée, ce qui aurait pu donner un intérêt à cette série.
Feu orange : ne vous arrêtez pas.
Poster un avis sur cet album