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n dépit d’un concept pas forcément alléchant (un privé très cool dans la jet set à St Tropez), Tony Corso avait fait une entrée sympathique parmi les BD « divertissement » l’an dernier, grâce à un dessin soigné et en évitant soigneusement tous les poncifs du nanar de l’été. Après un tel tour de force, on imaginait un retour à quelque chose de plus classique, mais Berlion choisit pour le second épisode de se confronter de nouveau à la limite du mauvais goût : après la mafia tchétchène, Corso enquête dans le milieu de la télé réalité. Un insupportable playboy rockeur, gagnant d’un ersatz de la Star Ac, est menacé de mort…
La seconde tentative est encore meilleure que la première, c’est même en passe de devenir un genre : faire un bon polar avec un emballage de nanar. A ce petit jeu, Berlion est donc un maître. Dès les premières cases, le lecteur est traversé par des sentiments contradictoires . D’abord le plaisir de retrouver un graphisme remarquable, totalement en adéquation avec le sujet. Et aussitôt après, la méfiance dès lors que le sujet hautement casse-gueule prend forme. Et encore une fois, très vite, Berlion traite la question de façon convaincante en ne tombant jamais dans le cliché facile. On oublie de fait rapidement tous ses doutes pour se plonger dans l’intrigue, bien construite mais un peu trop classique et prévisible. C’est là le paradoxe : Berlion se met lui même en difficulté par le choix d’un contexte discutable et s’en sort brillamment, mais semble délaisser le fond de l’histoire.
Par ailleurs, comme il se doit dans un second tome, le personnage central est approfondi, on commence à découvrir un pan de sa personnalité et les raisons de son choix de vie. Très peu cependant, trop peu même : on peine à s’attacher au personnage, un peu comme dans IR$, où il a fallu une demi douzaine d’albums pour rendre le héros réellement intéressant (ainsi que l’histoire d’ailleurs, autre point commun entre les deux séries).
Berlion a montré suffisamment de son talent pour qu’on ne doive pas attendre jusque là pour Tony Corso. Ce serait dommage, et même si l’exercice de style est amusant, il finirait par lasser.
Tony Corso doit dans cet épisode protéger « Dustin », jeune imbu de lui-même, vulgaire, chanteur et guitariste issu de la téléréalité. Après lui avoir mis les points sur les « i », Tony va prendre son affaire en mains.
Dans ce tome, nous allons en apprendre un peu plus sur le passé de Tony quand sa route va croiser un ancien ami « Madgid ». Celui-ci a viré Paparazzi et s’intéresse aussi de près à « Dustin ».
Ingrédients identiques au premier tome. Cela fonctionne toujours aussi bien. Un peu de suspens en fin d’album même si nous le sentons venir…
Et puis le petit côté sympa en clin d’œil rigolo à Deep Purple avec le « Smoke in the water » à la place de « Smoke on the water ».
Bd de facture classique mais au scénario bien construit dans un contexte de télé réalité. L'histoire est divertissante et se lit avec plaisir pour un bon moment de détente.
Ce second tome est bien mieux et monte en puissance.
Tout d'abords, le dessin est bien mieux, quant au scénario, je l'ai trouvé plus complexe et mieux, quant à tony Corso, il est loin d'étre aussi béte qu'on peut le croire.
Une série très bien.
Un polar très bien conçu : une vedette d'une émission musicale de télé-réalité est menacée de mort. Une accumulation de messages anonymes laissent comprendre que tout va se jouer lors de la dernière émission. Evidemment Corso est de la fête.
Histoire simple et efficace, dopée par le mécanisme de compte à rebours
Ce deuxième opus confirme la bonne impression ressentie dès la lecture du tome 1.
L’intrigue est bien construite et on suit avec plaisir cette nouvelle enquête au sein de la télé-réalité. Berlion aborde intelligemment un univers où seuls comptent l’audience et donc le succès. Le personnage de Tony Corso commence à gagner en épaisseur puisque Berlion nous laisse entrevoir quelques bribes de son histoire. On notera cependant que les retrouvailles avec Madgid semblent un peu artificielles. Outre l'intrigue, les dialogues méritent eux aussi le détour avec quelques répliques des plus réussies.
Coté dessins, j'aime le traitement graphique de cette série. Berlion reste simple avec des planches agréables et soignées qui permettent une lecture aisée.
Une BD de facture classique mais divertissante. Objectif atteint !
Un bon petit polar relativement classique ma fois bien construit mais les personnages manquent un peu de charisme, surtout celui de Tony. De plus j'accroche pas trop au personnage de Madgrid un peu trop lourd à mon goût. L'histoire reste plutôt sympa et on passe un moment agréable.