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ous pensaient que Les Beaux étés était une série à remonter délicieusement le temps ! En fait, il n’en est rien. En arrière toute, barre au Sud, cap sur les congés de l’été 1980…
Bonheur ! Si un mot pouvait résumer les tribulations estivales des Faldérault dans le Midi, c’est bien celui-ci. À bien y réfléchir, il y aurait peut-être aussi insouciance.
Incertitude sur la date du départ, voyage en chansons (d’époque qui plus est) sur les routes hexagonales, séjour en plein air (voire à la belle étoile) et retour sans nostalgie vers la Belgique natale… la trame narrative de Zidrou est fixée depuis Cap au Sud. Il reste cependant de nombreux sujets de variations qui donnent leur saveur aux différents titres parus. Cette fois-ci, les enfants ont grandi (hé oui !), exit le camping pour la quiétude rêvée de la résidence secondaire et puis, le maître aurait trouvé un élève ! Autant d’occasions pour le scénariste belge de concocter des saynètes amusantes ou des situations cocasses pour cette famille idéale pour laquelle Jordi Lafebre, avec son trait gentiment caricatural, accroche des sourires aux lèvres et disperse des étincelles de joie dans les yeux.
Léger, attachant et d’un optimisme à toute épreuve Le repos du guerrier est à l’image de ces heures insouciantes qui vous feraient croire que les vacances peuvent durer plus d’un court été.
Comment réussir ses vacances quand un malheur vous tombe sur le coin de la figure sans prévenir ? C'est ce que raconte cet album. Ce synopsis aurait pu être le point de départ d'un album entraînant si le scénario n'avait pas été aussi mou et n'avait pas autant développé de scènes qui "ne servent à rien". Restent le dessin toujours aussi réussi et le plaisir de voir tous ces personnages évoluer à des âges différents pour nous faire passer un moment de lecture sympa.
C’est le lot de toute série et c’est irrémédiable. Un jour le dernier album paru est moins bon que le précédent.
On retrouve la famille Faldérault au grand complet et tous les petits détails qu’on aime mais je trouve l’intrigue un peu simpliste et traitée rapidement. On voit très vite venir le point crucial de l’histoire puis une fois passé, c’est le calme plat !
Côté dessin, on a connu le trait de Lafebre plus frais et dynamique. Mais ça reste un travail de qualité.
Bref, cet album est une petite déception malgré tout. C’est logique dans la progression de toute série de rencontrer un album un peu moins attrayant mais les auteurs ont encore, sans nul doute, beaucoup de belles histoires à nous conter !
Pour moi, le moins bon des 4 albums parus.
Son absence totale de réalisme, qui nous fait croire que des gens à qui le malheur arrive, peuvent passer malgré tout des vacances sympas, je n'y ai pas adhéré.
Le dessin est correct, mais pas extraordinaire, cette fois.
Le dessinateur le reconnait en dédicace de l'album, il a eu du mal à dessiner le bonheur alors que ce n'était pas la même ambiance autour de lui.
Et ça se voit.
On est loin du 2ème album, le plus réussi à mes yeux, et le plus magique.
Là, la positive attitude me parait un peu trop forcée, et du coup je ne suis pas rentré totalement dans l'histoire.
Il y avait mieux à faire, passer moins de temps sur certaines scènes du début, un peu plus sur la façon d'occuper ces vacances ratées, peut-être.
Pas un mauvais album, au final, mais loin d'être le meilleur.
Un quatrième album à la hauteur des deux premiers. C’est beau, frais et plein de tendresse. Malgré l’adversité, des ondes positives sont envoyées tout au long de l’histoire. Qu’importe le lieu si l’on a décidé d’être heureux et de jeter les soucis à la poubelle. La déception de ne pas trouver de villa construite a beau peser une tonne, notre famille magique la transforme en poids plume et va vivre pleinement ses vacances. Une bien belle leçon ! Je ne sais pas si j’en aurais le courage dans les mêmes conditions mais j’approuve et j’admire. Belle série que « Les beaux étés ».
Toujours aussi finement écrit, observé et superbement dessiné (Lafebre est un champion de l'expressivité !) Autre grande qualité : jouer sur la fibre nostalgique mais sans tomber dans le "C'était mieux avant", ce qui fait que ces histoires peuvent autant s'adresser à ceux qui ont connu ces décennies qu'à de bien plus jeunes lecteurs. Bref : un sans-faute... à une minuscule exception près : avoir dessiné un coffre arrière à une antique R8, ça jure un peu dans une oeuvre par ailleurs si bien documentée ;-P