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uel changement d'atmosphère ! Après une mission musclée en Ardaigne, région peuplée de «Longues-jambes» qui n'apprécient guère les autres races, le nain Bakael se rend avec son binôme Tanaween sur les terres de son enfance. Des mineurs disparus sont retrouvés dans un état effroyable, en partie dévorés. Quelle monstre est à l'origine de ces carnages étrangement ciblés ? Une investigation douloureuse s'annonce pour le maître inquisiteur qui sent de vieilles cicatrices se rouvrir et saigner à nouveau.
Dans cette histoire, Jean-Luc Istin donne vie à un des couples le plus attachant depuis le début de la série. Leur complicité fusionnelle permet le développement d'une dimension tragique qui touche au cœur. Bakael possède une humanité et une douleur sincère qui enrichissent le contexte de l'enquête. Le scénariste combine donc un lourd secret familial à un génocide inexplicable qui recèle une dimension bien plus grande que suspectée. La révélation finale, dévoilée après un suspense subtilement entretenu, amorce un lien vers la conclusion du cycle.
Réduction de proportions pour Vladimir Krstic Laci qui passe de Sherlock Holmes, un échalas, à un héros de taille plus modeste. Aucun problème pour l'artiste qui offre des illustrations exemptes de défauts, détaillées et avec des arrière-plans finement travaillés. Sa représentation du petit peuple s'avère respectueuse, n'accentuant pas comme souvent, les difformités corporelles. Ses décors orientaux, ses vallées rocheuses et ses souterrains séduisent naturellement, se succédant dans des plans étudiés pour optimiser la fluidité et le plaisir de lecture.
Décidément, chaque aventure des Maîtres inquisiteurs présente de grandes qualités et, tout en maintenant une homogénéité de fond et de forme, parvient à surprendre agréablement.
chronique du tome précédent
L’Heroic-Fantasy n’est pas vraiment ma tasse de thé mais j’ai eu cet album entre les mains et je dois dire que je ne l’ai pas lâché avant de l’avoir fini.
J’ai été séduit par les décors, les couleurs et les dessins. L’histoire du nain et maître inquisiteur Bakael qui revient mener une enquête dans un village d’où il pense avoir été chassé à la suite de la mort de sa mère est captivante à souhait. Son amour improbable avec son assesseure Elfe est très touchant.
Cette aventure et enquête emporte l'esprit et du coup j’ai acheté l’album... et je sens que je vais m’en acheter d’autres. Bonne surprise !
Mes commentaires sont déjà présents sur presque tous les autres albums. Ce Tome 9 est encore une fois très réussi comme les autres. Une histoire autonome ou indépendante comme on voudra, qui affluera vers une conclusion en fin de cycle très certainement. L'histoire est une réussite. Un drame passé, un drame présent et une belle réconciliation sont le fin mot de ce volume, un peu plus riche que plusieurs numéros précédents. Presque deux heures de lecture, que demande le peuple! Merci aux auteurs pour cette production riche. Je ne suis pas du tout fan de ce genre bande dessinée mais cette collection je la recommande dans tous les cas même aux plus sceptiques (comme moi) j'ai passé un très bon moment. C'est une très belle série.