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amaenashi a eu raison de la naïveté du jeune Daisuke. Dans le but de retrouver son identité, le samourai a cédé à l'odieux chantage de Dame Mae : il trahit l'enfant et blessa la louve noire. L'intimité et la tranquillité de la vallée des Izunas à présent compromises, Kenshin le guerrier n'a d'autre choix que de se confronter à la vengeance de la cruelle servante du Daigon et par là même, renouer avec un passé douloureux. Plus qu'une lutte physique, ce duel éprouvera surtout les esprits et les cœurs.
Saverio Tenuta conclut ce second tome issu de la Légende des Nuées écarlates de très belle manière. Particulièrement riche en informations, le lecteur découvre un pan de la mémoire de Kenshin, entrevoit le futur de Daisuké et se réjouit du retour d'Aki. Également généreux en émotions, le scénario met en exergue les valeurs nobles au travers des légendes du folklore nippon. La narration monte en régime dans le domaine dramatique en malmenant les personnages qui se révèlent aux autres et à eux-mêmes. En phase avec la réalité du monde, le merveilleux côtoie la dureté de la vie, faisant de ce conte médiéval une histoire à l’écho infini.
Carita Lupattelli poursuit son excellent travail graphique. Son trait fin et minutieux s'épanouit parfaitement dans cet univers à l'ambiance orientale, jusqu'à lui accorder une personnalité propre. Parties intégrantes du charme des illustrations, les couleurs éclatantes accrochent et séduisent le regard naturellement, en communion avec la poésie qui se dégage du récit.
Divertissant, émouvant et original, Izunas est un conte séduisant au potentiel évident et idéal pour d'autres péripéties.
Lire la chronique du tome 1
Je suis toujours autant sous le charme de cette série même s il me semble que quelques planches manquent de finition mais dans tout les cas pas d hésitation possible entrez dans ce monde vous ne serez pas déçu
Avis plus mitigé pour cet album.
Tout d'abord, je n'ai pas été emballé par la suite de l'histoire.
Et ensuite, j'ai trouvé que les dessins sur certaines planches étaient moins soignés (voire bâclés).