Mesdames et Messieurs, bienvenue sur le vaisseau le Glory. Pendant les vingt-sept jours de vol, vous serez dans une phase de sommeil confortable, plongés dans les rêves de votre choix, puis vous vous réveillerez dans la magnifique station balnéaire de Paradis Lunella. Le chef de bord Sonntag se fera un plaisir de vous y conduire, en toute sécurité. En vous souhaitant bon voyage... Eh oui, c'est ce qu'il aurait dû se passer, pourtant, cent-soixante-dix-neuf jours plus tard et une large dérive, le dernier passager reprend conscience, non pas dans un endroit de rêve, mais sur une planète à l'allure de décharge, Kayenn. Sonntag se retrouve donc, déboussolé, au milieu des descendants du crash. Entourant le campement sommaire, la nature s'avère très agressive et rétive à toute intrusion. Cet enfer vert ne s'offre étrangement qu'à une seule personne, la jeune Luz.
Avec Koïos, Cédric Simon fait son entrée dans la bande dessinée. Empruntant une idée de départ classique, il incorpore progressivement des éléments qui intriguent rapidement. L'utilisation d'une voix off qui semble omnisciente, la forêt animée d'un esprit hostile et le capitaine au comportement étrange suscitent des interrogations pour le moment judicieusement laissées sans réponse claire. Cette bonne gestion du suspense et la rétention volontaire d'informations constituent le principal atout d'un scénario qui pèche un peu au niveau de la psychologie des protagonistes, caricaturale et encore mal dégrossie pour l'instant.
Après la saga historique Saint Barthélémy , Eric Stalner s'attaque à une autre trilogie, de science-fiction cette fois-ci. Son trait réaliste s'adapte parfaitement au genre, que ce soit dans les design high tech ou les décors végétaux. Les personnages possèdent du charisme et se reconnaissent sans difficulté, malgré leur nombre. Le découpage révèle cependant un petit bémol : l'abondance de cases sur certaines planches. En effet, si la lisibilité n'est pas impactée, le lecteur aurait aimé profiter et voir le dessin respirer en lui laissant plus de latitude.
Sans être particulièrement original, ce début d'Exilium tire son épingle du jeu par son ambiance poisseuse et mystérieuse, impeccablement illustrée. Affaire à suivre prochainement car les trois épisodes paraîtront en moins d'un an.
L'auteur Eric Stalner n'est guère un habitué des séries de science-fiction. Il essaye de faire un peu du Léo mais à sa manière propre. Cela donne un style assez intéressant mais qui manque encore de profondeur. Pour l'originalité, il faudra également repasser. Reste néanmoins l'ambiance mystérieuse.
Ainsi, on devine tout de suite que le commandant de bord cache des choses sur le crash du Glory, fleuron de la flotte spatiale humaine dans les années 2189. On retombe également à une société assez primitive sur la planète Kayenn qui possède une âme propre dans l'interconnexion avec les végétaux et autres animaux.
On se pose encore beaucoup de questions à la fin de ce premier tome. Pour autant, le divertissement est assuré grâce au dépaysement. Il manque juste des personnages attachants auxquels on pourrait se raccrocher.
Je rejoins les propos ci dessous. Au début, ça démarre bien. Ensuite, ça devient confus. On a l'impression que le scénariste ne sait pas où il va. Ou alors, je ne suis pas assez futé pour capter toute la dimension philosophique de l'œuvre. Le dessin est bon par contre. La planète est impressionnante de détails et de couleur. Bref, je ne conseille pas.
J'aime la science fiction j'en suis même un inconditionnel. Le début semblait pas mal. Le début de cette aventure est bien réussi mais ensuite ça devient un peu ennuyeux. On navigue sur le vague (désolé du jeu de mots) et de nombreuses de questions restent sans réponse. Je dirai que cette BD pourrait être un belle introduction pour un tome 2. Mais elle ne m'a pas vraiment emballé. Le tome 2 est bien plus mauvais encore...
Koïos est à Exilium ce que Ultron est aux Avengers. Cette simple comparaison annonce d'amblée la ligne directrice de cet album.
Un album qui ne révolutionne pas le genre plus que ça, mais qui sait tenir son lecteur efficacement jusqu'à la fin.
L'univers proposé et les personnages qui y évoluent sont bien installés. Le dessin est fidèle à Eric Stalner. Plusieurs points restent assez énigmatiques et on se demande bien quelle direction va prendre la série par la suite.
Bref, bien qu’efficace, cette nouvelle série ne sort pas forcément du lot, mais elle reste intéressante. Espérons que la suite ne soit pas décevante…
J'ai bien aimé l'univers proposé dans cette série. La nature hostile à l'envahisseur humain. Voir si la suite confirme ce premier ressenti.
De la série SF sans grande surprise mais le tome 1 est une bonne mise en situation dans l'univers de cette série.
En effet, on assiste ici à la présentation des personnages, du (ou des) méchants, des menaces et enfin, des enjeux. Hélas, je deviens difficile et cet album ne présente rien qui le fait sortir du lot.
Ceci, malgré un Eric Stalner en super-forme qui livre un joli dessin très abouti.
Pour les amateurs de SF.
On reconnait tout de suite la patte d’Éric Stalner avec un dessin toujours aussi nickel. Je trouve le début de cette histoire excellent et on se demande vraiment qui est ce commandant Sonntag. Mais j’ai parfois été déçu avec cet auteur (la liste 66 et la zone) comme j’ai pu apprécier d’autres BD (voyageur, la croix de Cazenac, l’or sous la neige). Aussi, pour ne pas m’enthousiasmer outre mesure, je préfère attendre la fin de l’histoire avant d’être plus prolifique dans mes commentaires. Un début captivant.