L
'or mène à tout. Grâce à celui d'El Lobo, El Cuchillo va quitter ce pays d'arriérés, accompagné de la dodue comtesse. Rien ne l'empêchera de satisfaire ses ambitions, pas même ce parcours risqué au travers des méandres du sinistre « canyon du fou » au bout duquel le trésor se cache. Sans se soucier de couvrir ses traces, il suit l'instinct de son guide éméché et la carte tatouée sur le crâne de Panchita. La petite fille prise en otage ne pourra compter que sur le Bouncer pour la sauver car le fou sanguinaire élimine ses complices un par un, sans aucun remord...
Dans la fin de ce diptyque, la traque se poursuit et prend de l'ampleur. C'est l'occasion idéale pour François Boucq de laisser libre cours à ses talents de dessinateur dans des décors grandioses, exprimant aussi bien la douce ondulation des dunes de sable que les arêtes aiguës des montagnes rocheuses. Une première partie oppose la cupidité et la cruauté d'El Cuchillo au sang-froid et à l'intelligence du manchot au grand cœur. L'arrivée d'un troisième groupe inattendu engage un tournant dans l'histoire, accordant un supplément de piment dans l'intrigue tendue. Si l'absence d'Alexandro Jodorowski (scénariste d'origine) engendre moins de folie et d'exubérance, la noirceur imprègne toujours autant l'esprit de la série. Les rebondissements se multiplient et le lecteur retrouve avec plaisir les personnages hauts en couleurs des épisodes précédents, force est de constater que l'intérêt n'est pas près de se diluer au fil des tomes.
Variation sauvage sur le thème de « l'argent ne fait pas le bonheur », l'Échine du dragon montre que les liens d'amitié s'avèrent plus solides que ceux d'une bourse.
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Bonjours c est vrai on est jamais déçu avec le bouncer .Les personnages et les décors ne pas oublier la chèvre sont toujours aussi bien traités Peut être une impression de fin boucler un peu vite Malgré cela je suis toujours aussi fan
L’Echine du dragon, c’est une chasse au trésor assez classique, ponctuée de nombreux morts tout au long du chemin. La force du récit, ce sont les personnages particulièrement bien typés, et les paysages grandioses du Mexique. Parmi les personnages, une mention spéciale pour la chèvre ;-) Les dialogues sont eux aussi classiques, parfois trop théâtraux, comme quand on lit la dernière tirade d’une personne qui va mourir. Bons comme méchants vont en tout cas avoir fort à faire pour se sortir de cette aventure bien ficelée.
Jamais déçu après la lecture d'un Boucer.
Les dessins sont très bons (même si je trouve que certaines scènes d'action pourrait être plus détaillées).
Le scénario est cohérent avec ses grands méchants.
Bel ouvrage de 80 pages.
Comme pour la première partie de l’histoire dans le tome 10, je n’ai pas été déçu concernant le scénario. Celui-ci est bien ficelé et offre plein de surprises comme ces amazones du désert qui compliqueront les affaires des différents protagonistes. Non, ce qui m’a un tant soit peu gêné c’est le dessin un peu moins fouillé que d’habitude. Des visages moins précis et une sorte de « j’te fais un album à la va vite » histoire de boucler une histoire qui se déroule sur 160 pages. Une certaine qualité est toujours là, mais j’aurais préféré que François Boucq prenne plus de temps pour offrir un travail plus propre. Il faut néanmoins relativiser, il s'agit d'un très bon album.