I
sabel, la princesse aztèque, culpabilise d'avoir mis la vie de ses deux compagnons en danger. Pour lui éviter son union avec le cruel conquistador Guzman, le moine Marcos et Estéban le déserteur l’entraînent dans leur propre quête, Cibola et ses fabuleuses cités d'or. Au cours de ce périple, les trois jeunes gens vont apprendre à se connaître, mais aussi se révéler à eux-mêmes.
Si l'Épée du conquistador avait démarré de manière agréablement originale, la suite s'avère plus conventionnelle. Jean Helpert et François Armanet poursuivent les aventures du trio par une échappée dans le désert avec, à leurs trousses, leur ennemi sanguinaire. Les enjeux ayant été posés, le scénario perd en subtilité et en fraicheur. Les personnages, sympathiques au demeurant, restent fidèles à eux-mêmes et, de ce fait, ne provoquent aucune surprise dans leurs agissements. Romance, revanche et rédemption, un cocktail qui demeure une valeur sûre, cependant sans éclat.
Le passage de crayons de Xavier Coyère à Stefano Carloni se ressent. Restant dans la même veine réaliste, le dessin perd pourtant en finesse et en élégance, les traits des visages étant plus grossiers et les ombrages un peu trop prononcés. Néanmoins, l'ensemble ne manque pas de souffle grâce aux différents reliefs bien rendus et aux décors sud-américains à l'ambiance mystique.
Les sept cités d'Ébola calme l'enthousiasme suscité par un premier tome prometteur, la faute à un changement de dessinateur et une orientation évitant les prises de risque.
Entièrement d'accord avec la chronique de Moeneclaey.
Le soufflet du 1er tome est (trop) vite retombé, hélas.
La faute à un changement de dessinateur, et à une fin arrivée trop vite.
J'ai cru à une saga, et il ne s'agit en réalité que d'une histoire en 2 volumes, bâclée.
A l'image de ce guerrier qui se voit amputé d'une main, mais qui ne semble pas trop en souffrir, pour se lancer à la poursuite de ses ennemis dès le lendemain.
Quelle déception...