C
'est le plus grand des voleurs, oui mais c'est un gobelin. Il s'empare de n'importe quel objet de valeur, même les bijoux de famille, n'en déplaise au patriarche Attan qui se retrouve ainsi bien démuni ! Mais le trop bavard ne plaît qu'à peu de gens, Myth va vite s'en rendre compte. Qu'à cela ne tienne, il n'est pas monte-en l'air pour rien. La poursuite qui s'ensuit sur les toits par des mercenaires lui parait comme une promenade de santé sauf que, glisser, cela arrive aussi aux meilleurs. Quand la voie des airs est compromise, il reste les galeries sous terre et les joies olfactives des égouts. La liberté mérite bien quelques sacrifices, surtout s'il y a une récompense au bout du chemin. En attendant, le mystérieux commanditaire des assassins a obtenu la réponse à sa question : Myth possède tous les atouts pour la mission qui va lui être proposée.
Voici donc Myth, le pendant de Turuk comme le laissait entendre la série. Si le tome un ne mettait pas franchement en évidence les attributs attendus d'un orc, le deuxième remplit le contrat avec sa créature à l'odeur corporelle prononcée, chapardeuse, agile et fourbe. Après une introduction assez truculente servant de présentation, Sylvain Cordurié met en action le petit être aux oreilles pointues dans une aventure aux ingrédients classiques : une quête (loin d'être noble) qui nécessite des compagnons d'armes, une route semée d'obstacles et un ennemi qui donne du fil à retordre. Outre des répliques et une voix off qui versent volontiers dans l'humour premier degré, l'intérêt réside dans le traitement des protagonistes, avec leur caractère entier peu glamour qui laisse une certaine latitude aux bévues.
Le style efficace de Giovanni Lorusso (Médicis tome 1, L'odyssée tome 1) permet une immersion rapide, en plein cœur de l'action grâce à son sens aigu du cadrage et à ses vues vertigineuses en plongée et contre-plongée. Les combattants virevoltent dans des décors variés et des monstres s'invitent dans la danse.
Sans réinventer le genre ni faire dans la finesse, Myth s'avère une lecture tout à fait divertissante, en témoignent les personnages sympathiques hauts en couleurs.
Le premier tome centré sur un semi-orc était très agréable à lire bien qu’il soit similaire aux autres albums des Terres d’Arran. J’attendais donc que l’écriture de ce nouveau personnage diffère de ce que nous pourrions avoir avec un elfe ou un nain. Nous découvrons les aventures de My’th, un voleur qui va se voir embarqué dans une mission à haut risque au cœur de la citadelle de Slurce.
J’ai beaucoup apprécié ce personnage qui nous en apprend davantage sur le caractère des Gobelins et sur leur manière de voir la vie. Ils sont fourbes et dénués de tout sens de la moralité. En résumé, faire confiance à un Gobelin équivaut à signer son arrêt de mort.
Ce titre a répondu à mes attentes. La qualité d’écriture habituelle est toujours là, tout en ajoutant un vent de fraîcheur grâce à ce nouveau peuple.
Le scénario est agréable: des gobelins qui cambriolent des elfes noirs avant d'escroquer leur commanditaire de la même engeance. Les dessins sont réussis avec quelques beaux cadres et des figures gobelines expressives.
L'ambiance est assurée par le cynisme de Myth qui casse le 4e mur à chaque page. Malheureusement le procédé s'use un peu (page finale assez faible) car il réduit les dialogues à la portion congrue et les autres personnages à des rôles secondaires. Car Myth est un être solitaire qui n'évolue pas et, un peu comme Turuk (plus charismatique) dans le tome 1, un peu trop superficiel pour nous intéresser vraiment.
Griim et Saar (tomes 3 et 4) développeront eux des affects et des objectifs qui emmèneront les albums suivants vers les réussites brillantes des tomes 5 à 10. Une bonne BD.
Pour mettre à plat et pour y avoir jouer, hormis le fait d'être un Gobelin et un voleur, Myth n'a rien avoir avec Styx ...
Au contraire de Myth, Styx est discret, ne sait pas se battre, et surtout il ne crie pas sur tous les toits ses exploits, il utilise d'ailleurs d'autres stratagèmes pour mener a bien ses missions (Clones, pièges, poison ...) sans compter qu'il ne colle pas aux murs.
Pour en revenir enfin a cette BD, le dessin n'est pas mauvais, je le préfère plus détaillé, mais c'est affaire de goût... les personnages sont réussit, notamment le commanditaire, Myth n'est pas en reste non plus, c'est le héros après tout.
Le scénario est très bien amené dans ses différentes phases.
On savoure avec plaisir cet univers.
Tout comme le tome 1 la fin est égale au personnage.
Après avoir lu les deux premiers tomes de la série, j'en retiens qu'il ne fat absolument pas faire confiance, à un orc ou à un gobelin.
Cette seconde histoire, met en peu plus en valeur le gobelin, par rapport à ce que l'on a habitude de voir dans d'autres récits. J'ai passé un bon moment avec cette lecture, et j'ai été carrément hypnotisé au moment de l'affrontement final avec l'elfe noir, possesseur du joyau. :-)
Quoi de mieux que de choisir un gobelin quand il s’agit de subtiliser une pierre d’âme. Celle-ci contient les esprits des elfes noirs vaincus. Celle de Raal’yn contient l’esprit d’Altror’yn qui permettrait de retarder la mutation d’un elfe noir en monstre Murth’n Thun.
Aussi un elfe noir ambitieux engage le gobelin Myth expert en chapardage qui va former une troupe avec trois de ses compagnons. Avec leur couleur de peau verte ces quatre-là me font un peu penser aux tortues ninja.
Mais, on n’engage pas un roi de la perversité sans s’en mordre un jour les doigts. Myth n’a aucune conscience et a surtout la rancune tenace.
Deuxième tome aussi passionnant que le premier. Myth est un vrai salopard mais son histoire est des plus délicieuse. On prend plaisir à suivre cette aventure drôle et narrée avec maestria par Sylvain Cordurié. Giovanni Lorusso nous a concocté un dessin somptueux où les mimiques de Myth montrent bien à quel personnage nous avons à faire. Que du bonheur !
Bon album, qui m'a fait passer un bon moment.
J'ai apprécié l'histoire, les dessins et le personnage de Myth.
Merci à JeanFrancois71 d'avoir fait le rapprochement avec Styx / je ne connaissais pas ce jeu vidéo / et je comprends son indignation au vu de la similitude des scénarii.
Un plagiat bête et méchant du personnage de Styx , le héros des jeux vidéos d'infiltration du même nom.