L
a pandémie d’amorostasie continue de s’étendre et ce malgré les mesures prophylactiques mises en œuvre par les autorités. L’amour est un mal contre lequel il faut désormais s’immuniser…
À l’évidence le dénouement proposé par Cyril Bonin n’aurait pas pâti de plus de densité et de complexité… plutôt que de sombrer dans les bons sentiments et le happy end général aussi inexpliqué que soudain : le romantisme a ses canons dont il est difficile de s’extraire. Alors soit, ceci permet de stigmatiser les travers d'une époque et de dénoncer la bipolarité d’une société capable d’aduler le soir ce qu’elle vouait aux gémonies le matin même, mais l’ensemble manque singulièrement de passion. L’amour n’est-il que retenue et bienséance à l’image d’un crayonné tout en douceur et en élégance ?
Suite et fin d’Amorostasia dont l’évanescence du trait ne peut faire oublier un final qui marque le pas sur le crescendo initié par les deux albums précédents.
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