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oixante ans ont passé mais l'âme de Cleeriis est toujours aussi lourde. D'un secret profondément enfoui est né un espoir fou, qui s'est cruellement transformé en une immense déception. La vieille dame se souvient : elle avait alors treize printemps, deux elfes blancs étaient venus de l'horizon lointain pour la trouver, elle, modeste pêcheuse de perles mais à la réputation solide de nageuse et de guide de l'île d'Ekrin. Un présage aurait relié la disparition de sa nourrice, l'érudite Nawel, au mythe concernant l'ancêtre originel des semi-elfes, ces membres bâtards mal considérés par les races pures. Reconnaissance pour les uns, outrage pour les autres, les révélations qui seraient portées au grand jour menaceraient l'équilibre bien-pensant du monde d'Arran.
Le scénariste Éric Corbeyran questionne et met à mal la morale dans cet épisode qui s'intéresse à l'origine des semi-elfes et par-delà, la thématique du métissage et du racisme. L'intrigue prends le temps de présenter les différents protagonistes et dévoiler les enjeux, s'ensuit un périple mouvementé empreint de suspicion et... un dénouement violent, à l'image d'un nœud gordien : tranché en plein suspense et bouclé en quelques pages. Les personnages auxquels le lecteur s'était attachés disparaissent sans plus de cérémonie et les autres jettent leurs masques prestement, en révélant leurs sombres desseins. Cette conclusion sévère surprend par sa brutalité et sa rapidité, faisant regretter une chute qui aurait gagné à être plus subtile.
La finesse du trait de Bojan Vukic (dessinateur du tome quatorze) accorde précision et détails qui, associés au cadrage et aux perspectives sans faute, engendrent une lecture agréable et fluide. Seuls quelques petits défauts d'expressions au niveau des visages entachent sa partition, somme toute, relativement honorable.
Avec un démarrage en mode diesel et une fin abrupte, L'ermite de l'Ourann souffre d'un déséquilibre de rythme qui, au vu du potentiel de base, laisse poindre un rien de frustration.
Nouveau tome pour les semi-elfes qui met en avant de nouveaux personnages et une intrigue qui nous plonge aux origines de cette caste souvent méprisée.
Comme pour les autres tomes traitant des semi-elfes, ce numéro est totalement dispensable pour suivre la continuité de la saga. La lecture n’en fut néanmoins pas désagréable grâce à des personnages plutôt réussis et une intrigue qui sera sans doute approfondie dans une suite qui, je l’espère, devrait donner davantage d’épaisseur à cette caste des semi-elfes.
Pour résumé, je dirais que ce numéro ne se classe pas dans le haut du panier. J’espère que la suite saura donner du sens aux dernières pages de ce numéro, en l’état, me laisse un peu sur ma faim.
D'Orunth'al et de Tei hooh, deux semi-elfes sont à la recherche de la vérité concernant la naissance du tout premier d’entre eux. Cette révélation pourrait bouleverser les relations entre elfes blanc et semi-elfes. La preuve que le premier semi-elfe est issu d’un pacte entre hommes et elfes, pour nouer de nouvelles et bonnes relations entre les deux peuples, n’est pas du goût des elfes blancs. Deux des leurs, Galamnon et Baaldw'yn, ont pour mission de faire échouer d'Orunth'al et Tei hooh. Pour ce faire ils manipuleront la jeune Cleriis qui est la seule à pouvoir diriger leur bateau dans une passe remplie d’écueils.
Voici un album captivant de bout en bout où chacun manipule tour à tour pour arriver à ses fins et pour ne rien gâter, le dessin de Bojan Vukic est excellent.
Vraiment un tome inutile. Les dessins sont beaux mais ça ne suffit pas pour faire une bonne bd. L'histoire n'apporte aucun intérêt à l'univers des elfes.
Cette saga aurait dû s'arrêter au tome 16.
Contrairement aux tomes centrés sur les autres races d'elfes, celle sur les semi-elfes est vraiment sans aucun intérêt. En effet, tant le dessin que le scénario sont bâclés sur chacun des albums. De plus cela n'apporte rien de plus à la série. . Ce tome n'échappe pas à la règle et je vais vite le revendre.
On arrive plus a suivre, trop d'album sortent, on n'apprécie même plus.
De mon côté j’arrête les frais au tome 20 !, pareil pour les Nains, j’arrête au tome 10, et les Orks, je n’achète pas.
Un one-shot centré sur les origines des semi-elfes,
Je n'ai pas été emballé par l'histoire et à l'arrivée pas de grande révélation, pour moi...
La fin de l'histoire est trop précipitée à mon goût...