L
a parthénogenèse thélytoque en milieu zadiste, il faut s’appeler Wilfrid Lupano pour en faire le pitch du quatrième volet des Vieux fourneaux et non pas une thèse doctorale !
Attendu avec intérêt ou impatience selon les cas, ce nouvel album cultive les raisons de son succès. Des personnages à la limite de la caricature mais (terriblement) attachants, des préoccupations d’actualité traitées avec légèreté mais pas par-dessus la jambe, des bons mots et une peinture des petits travers humains qui jardine avec révérence les plates-bandes d’un illustre prédécesseur constituent les principaux ingrédients de ce cocktail siroté avec plaisir tant qu’il ne file pas la gueule de bois.
Les vieux fourneaux cuisine une recette qui a fait ses preuves : celle d’offrir plusieurs niveaux de lecture… multipliant ainsi les publics. De fait, chacun a le choix de se marrer doucement sur le comique de situation que Paul Cauuet travaille joliment… ou de s’interroger gentiment sur les effets de l’agriculture bio sur la libido des jeunes marionnettistes ou bien encore les motivations des médecins roumains à venir repeupler les déserts médicaux ! L’art subtil du créateur du Loup en slip est d’amener nombre de ses sujets avec une bonne dose de dérision, mais les choses sont dites et à chacun d’en faire le meilleur usage.
Surjouant parfois, la fine équipe de septuagénaires demeure égale à elle-même : facétieuse et cabotine à souhait.
Lorsque l'on va apprendre qui est la magicienne, nul doute qu'on aura un petit choc. Le ton reste toujours aussi écolo-bobo tout en se moquant également de cette tendance nombriliste. La série a connu un grand succès au point d'intéresser le cinéma. Le filon est loin de s'éteindre. On est parti pour une suite à la fin de ce quatrième chapitre qui semble faire du surplace. Pour autant, les thèmes abordés sont plutôt d'actualité.
Il y a toujours le plaisir qui reste intact de lire les vieux fourneaux. J'ai beaucoup aimé certaines trouvailles comme le fantasme imagé de Sophie sur deux pages où il y a cette double lecture avec la réalité. Du grand art !
OK, on perd peut-être un peu la fraîcheur des premiers tomes, simplement parce que l'effet nouveauté s'estompe. Mais cet album est quand même d'un excellent niveau. Le dessin est agréable et le scénario, qui ratisse large (les migrants, la ZAD, la délocalisation des emplois, les problèmes environnementaux, l'agriculture intensive et le bio, les familles monoparentales, etc.), est bien mené. Même s'il est vrai que nos trois pépés sont quelque peu mis au second plan dans cet épisode, on s'amuse toujours autant à la lecture.
Signe peut-être d'une lassitude, je ne me suis pas précipité vers l'achat de cet opus , me contentant de l'emprunter à la médiathèque plus d'un mois après sa sortie.
Certes, la fraicheur du premier album n'y est plus mais ce quatrième volume se lit avec plaisir, multipliant le niveau de lectures (le côté politique avec les "zadistes", le côté familial avec l'histoire de la famille de Sophie, et le côté mystérieux avec "le trésor des papys") Je regrette quelque peu que notre vieux trio soit mis en second plan dans cette aventure qui privilégie ici l'histoire de Sophie, mais avec Jojo, le couvreur, j'ai retrouvé la verve du premier volume.
Un album correct mais une série qui finit par s'essouffler tout de même.
Je viens de relire le quatrième tome sorti il y a peu, « La magicienne ». Les vieux fourneaux, c’est une série humoristique pleine de poésie, avec 3 papys qui sont pire que des gamins, car à leur âge, plus rien ne les arrête ! Avec leur franc-parler, ils abordent des thèmes importants de la société, mais sur le ton d’un humour ravageur. A leurs côtés, il y a aussi Sophie, la jeune marionnettiste, qui est heureusement là pour rattraper leurs bêtises. J’espère que l’adaptation cinématographique prévue cette année sera à la hauteur !
Un peu déçu par cet album qui est probablement le moins bon de la série et ne bénéficie plus de l'effet surprise des premiers tomes.
Amusant... sans plus. un ensemble de saynètes qui se superposent, l'intention politique n'est pas très claire, on peut être anarchoïde sans pour autant laisser le flou pour séduire le plus grand nombre. le succès édulcore-t-il la série?
Ambiance toujours très sympa avec ces Vieux Fourneaux contestataires et révolutionnaires dans l'âme.
C'est chouette !!!
Un bol d'air frais et de bonne humeur...
Les dessins et les couleurs sont agréables.
L'humour est toujours très présent. Les auteurs peuvent aborder des sujets sérieux, tout en ne se prenant pas au sérieux.
Après un tome 3 un peu moins réussi à mon sens, je pensais la série finie. Et non, je retrouve avec plaisir dans ce 4ème opus le côté délirant, hilarant et iconoclaste. Une très bonne surprise.
Sympathique même si un peu moins savoureux que ses prédécesseurs au niveau des dialogues. Des dessins qui font toujours la part belle à ces personnages haut en couleur et un scénario pas en reste qui confortent les bonnes impressions laissées par les trois premiers tomes.
A lire !
Oui, l’humour est d’un haut niveau, oui le rythme est bon, oui ça reste original, même si ça commence à se réchauffer au fil des numéros. Oui le dessin est d’un bon niveau. Bref, ça vaudrait nettement 4 étoiles si on ne cherchait pas à nous rouler dans un mensonge éhonté. Non, les zadistes ne sont pas des beaux gosses pures au cœur tendre. A Notre Dame des Landes, ce sont des pilleurs de jardins (et plus si possible) des voisins locaux et des sentinelles agressives et intransigeantes. Ça c’est la vérité. Alors de grâce, arrêtons de manipuler les esprits, quand bien même le message souhaité de mieux vivre ensemble mérite d’être développé. Un habitant proche de NDDL.
Toujours drôle, toujours efficace et toujours autant de plaisir à lire et regarder. Une mention spéciale sur le dessin et la vanne concernant Nadine Morano. Génial ! Ce n’est pas le meilleur des quatre albums déjà parus mais il tient bien la route.
On garde la même recette à base de punchlines savoureuses, d'une histoire locale et rythmée, d'un dessin et des couleurs magnifiques. C'est toujours agréable à lire et on ne s'en lasse pas.