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uccès vidéoludique aussi fulgurant que phénoménal, Overwatch a conquis près de 30 millions de joueurs en moins d'un an. Dans son ambition d'en faire une licence multi-supports, l'éditeur Blizzard s'est associé à Mana Books pour proposer aux joueurs et aux lecteurs d'en découvrir plus sur les héros de ce FPS* nouvelle génération.
Des responsables de l'équipe créative du jeu vidéo (Matt Burns, Robert Brooks, Michael Chu), des artistes européens (Nesskain, Miki Montlló, Bengal, Gray Shuko), d'autres anglophones (Jeffrey Cruz, Joe NG) et même un ancien du studio créateur de World of Warcraft, aujourd'hui vice-président de développement de Lucasfilm (James Waugh), l'équipe de créateurs derrière ce Overwatch Origins a le mérite d'être hétéroclite. Évidemment, avec un tel casting, le risque de tomber sur un titre plutôt vide qui mise avant tout sur la marque était élevée. Pourtant, même si tous les épisodes ne sont pas du même niveau, une certaine unité, dans le ton notamment, se dégage. Sans chauvinisme, les chapitres dessinés par Nesskain (R.U.S.T.) et Bengal (Naja) comme ceux signés par Miki Montlló (Warship Jolly Roger) offrent suffisamment de maîtrise dans la mise en scène pour garder une bonne lisibilité lors des séquences de combats. Leurs traits, stylisés et dynamiques, s'adaptent parfaitement à cet univers post apocalyptique et robotisé et accrochent le regard en peu de pages. Pas toujours inspirés, Matt Burns, Robert Brooks et Andrew Robinson, imaginent des aventures qui apportent tout de même quelques informations sur certains personnages centraux (McCree, Fariha, Ana, Torbjörn et Tracer notamment) et contenteront le connaisseur ou piqueront l'intérêt du néophyte. Au final, s'il n'est pas captivant sur toute sa longueur, ce recueil laisse entrevoir un potentiel prometteur.
Sans pleinement convaincre, ce premier recueil n'en est pas pour autant raté. Un peu inégal, tant graphiquement qu'en terme d'intrigue, il devrait plaire avant tout aux plus passionnés des fans du jeu désireux de prolonger l'expérience. Mais pour ne pas limiter à ces derniers et toucher un public plus exigeant, les scénaristes devront développer plus amplement un contexte qui paraît riche.
* First Personnal Shooter : jeu de tir en vue subjective
C'est tout juste correct. D'un chapitre a l'autre ce n'est pas le même dessinateur et on passe de moche a correct. Scenaristiquement c'est pauvre il faut dire que 5/6 pages par aventure ne permets pas de développer grand chose. Sinon ca reste cohérent, et c'est sympas tout de meme de voir les relations entre certains personnage du jeu même si c'est pas fou. Bref c'est pas terrible si t'es pas fan d'OW et c'est sympas si tu l'es mais pas grandiose. Aucune magie.