L
e soleil cognant contre ses paupières, Turuk ouvre les yeux et constate les dégâts sur son corps. Qu'est-ce qui lui est passé dessus hier ? Tout d'abord, où a t-il atterri et chiure, où sont les gens ? Toutes ces questions, l'orc se les pose, tout en explorant les rues de la ville anormalement déserte. Soudain, une flèche manque de lui percer la caboche : vite, aux abris ! Aïe, pensant trouver un refuge, voilà qu'il tombe sur une bande de goules puantes. Décidément, mieux vaut être seul que mal accompagné dans cette cité ! Mais, ne serait-ce pas quelques-uns de ses semblables qu'il aperçoit aux prises avec l'archer vindicatif qui se découvre ? Cette silhouette, ce minois... bon sang mais c'est bien sûr ! La mémoire de Turuk remonte peu à peu à la surface, encore teintée de vase.
Orcs et gobelins est le nouveau spin-off issu du riche univers de Elfes
Après les sagas Elfes puis Nains, c’est au tour d’Orcs et Gobelins de voir le jour. Cette nouvelle série s’ouvre avec le personnage de Turuk. Le semi-orc se réveille amnésique au milieu d’une cité désertée. Comment est-il arrivé là ? Comment va-t-il pouvoir s’enfuir ? À qui va t’il pouvoir se fier ? Autant de questions qui annoncent un scénario rythmé et très agréable à suivre. Les dessins de Diogo Saito sont absolument magnifiques et j’espère le revoir sur de prochains numéros. Malgré une lecture très agréable, j’ai la sensation que cette histoire aurait pu être centrée sur un elfe ou un nain. J’attends des prochains numéros qu’ils se démarquent davantage avec une identité propre aux Orcs ou aux Gobelins.
En résumé, cet album s’inscrit dans la lignée des autres séries du même univers et j’ai hâte de voir ce que ses créateurs vont nous proposer d’innovant.
Un bon album qui met l'eau à la bouche pour découvrir la série.
Le scénario est bien ficelé, certains ressorts sont déjà vus mais les surprises fonctionnent et l'on s'attache à tous les personnages.
Un bon divertissement plaisant.
Le seul point qui me choque, c'est le traitement des femmes, même si les orcs ne sont pas vraiment finauds ou poètes, cette vision n'est plus acceptable aujourd'hui.
Finalement cette fin sied à notre cher Turuk.
Je suis curieux de le voir évoluer dans L'albums des Elfes rouges.
Mais quel mal de crâne ! Bon sang ! Et c’est quoi cet œil qui m’empêche de voir correctement ? Où suis-je ? Comment suis-je arrivé ici ? Qu’est-ce qui cloche dans cette ville ? … Les habitants ? Où sont passés les habitants ? … Quelques souvenirs me reviennent… Je m’appelle… Merde ! Qui me tire dessus ? Encore un peu et cette flèche me transperçait de part en part… Je ne suis donc pas seul. Qui que tu sois, espèce d’archer, je vais te trouver, foi de Turuk ! Turuk ? Ainsi donc, je m’appelle Turuk !?
Critique :
Pour le premier numéro de la série Orcs & Gobelins, Istin nous sort un magnifique scénario qui nous permet de faire la connaissance avec un semi-orc intelligent (ça doit être le côté « semi » plus que le côté « orc »). Notre héros, Turuk, n’est pas le plus costaud, mais très vite on s’aperçoit que d’autres orcs, même plus solidement bâtis, lui obéissent. Notre nouvel ami Turuk n’est pas exempt de défauts, surtout que le côté « orc » fait que la parole donnée… Peu importe, Turuk va retrouver deux amis orcs, pour autant qu’on puisse être amis chez ces gens-là, et pour les besoins de sa survie, il va faire un pacte avec une horrible ennemie puisque c’est une elfe des bois. Nécessité fait loi. Elle est plutôt bien roulée et en d’autres circonstances, le charme imparable de Turuk le pousserait à lui conter fleurette, même si, il y a quelques temps encore, elle était leur gardienne dans la terrible prison d’Armuhr. Ils auront bien besoin d’allier leurs forces car la ville où ils se trouvent, si elle fut autrefois accueillante et prospère, n’est aujourd’hui plus un lieu où poser ses pieds, fussent-ils des panards d’orc ! Et pour tout arranger, cette ville se trouve sur une île et pas un bateau à l’horizon…
Les dessins et la mise en couleur du Brésilien Saito sont splendides, et en plus de talents en dessin d’architecture, ses personnages sont très convaincants et magnifiquement mis en valeur.
Un formidable début pour cette nouvelle série.
Je découvre cette série, après Elfes et Nains. Le moins que je puisse dire, c'est que le premier album est autant prometteur que les autres. Des dessins superbes, un scénario qui tient la route et une fin ... Je n'en dirais pas plus. Ce bon vieux Turuk, comment le décrire, un orc dans toute sa splendeur. :-)
Turuk ou « tel est pris qui croyait prendre » !
Suite à un combat aérien entre l’elfe Dalyam sur son aspic et Turuk sur un dragon, celui-ci tombe des airs sur une cité envahie par des goules.
L’album commence dans une sorte de remake de « je suis une légende » où Turuk doit se protéger la nuit, instant que choisissent les goules pour sortir chercher leur repas…
Il doit affronter aussi Dalyam qui souhaite le ramener en prison avec ses deux compères Rondar’r et Firr.
Turuk en grand manipulateur, va se servir des uns et des autres pour essayer de sauver sa peau allant jusqu’à sauver Daylam… on ne sait jamais !
J’ai adoré cet album qui ne manque pas d’humour. Il est vraiment dommage qu’Istin soit fâché avec la forme négative car cela saccade la lecture dans une narration pourtant excellente. Le dessin de Diogo Saïto ne gâche rien. Voilà un album que je relirai avec grand plaisir.
Un premier album très sympa.
Orcs & Gobelins s'annonce comme une série composée de one-shot.
On s'attache vite à l'ensemble des personnages de cette histoire... et on espère les retrouver aux détours d'un album de la série Elfes ou Nains...
Je le conseille. Bon, c'est vrai qu'on ne découvre plus rien. On baigne dans le même univers depuis les Elfes et les nains... Mais c'est quand même chouette et superbement dessiné. Les personnages sont amusants.