I
ris et Caine sont seuls maintenant. Le transfert de prisonnier a mal tourné. Le terrible médicament/virus "panacée" fait des ravages, transformant de paisibles humains en monstrueux zombies sanguinaires. L'échappatoire ? Aucun bien entendu, ILS sont partout. Un maigre espoir subsiste toutefois : rejoindre l'espace où le virus semble absent mais la route est pavée d'embûches ...
Cet album laisse comme un arrière goût de cendres dans la bouche tant il est sombre, Patrick Pion atteint là sans doute un de ses objectifs : nous plonger en pleine apocalypse. Héritier des classiques du film de zombie, Pion semble vouloir dépasser la banale confrontation de quelques survivants face à une foule grouillante de non-morts. Pour cela il emploie des découpages déstructurés, complexes, accompagnés de dialogues qui ne le sont pas moins. Et c'est bien là que le bât blesse : le lecteur est bien rapidement perdu dans un charabia mystique fait de douleur et d'horreur.
Peut-être que les amateurs du genre existent, ils diront sans doute que, au moins pour une fois, on s'adresse ici à l'intelligence du lecteur. D'autre y verront, au choix, une grande maladresse ou une immense prétention (n'est pas Poe ou Lovecraft qui veut). Dommage car l'ambiance graphique est plutôt réussie. Avec un trait nerveux et une palette de couleurs réduites, Patrick Pion nous plonge sûrement dans un univers cauchemardesque, un univers en pleine décomposition où le zombie s'impose comme l'étape suivante de l'évolution humanoïde.
Un album très dispensable au sein de la pléthore de nouveautés.
Un peu déçu par cet album car au final on apprend pas grand chose. On a ici une course poursuite entre nos héros qui fuient pour trouver d'autres survivants et se mettre à l'abri et les morts vivants qui veulent en faires des... devinez quoi.... ben oui des mort vivants. Là on peu vraiment parler d'informations distillé au compte goute vue qu'on doit avoir 2 goutes et pas une de plus. Certe c'est prenant, l'ambiance est toujours oppressante mais ça manque d'explication sur le pourquoi du comment. Dommage espérons que la suite soit plus riche en informations.