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ès le premier volume et malgré un titre plus qu’évocateur, le sujet central de Je veux une Harley était clairement marqué par la volonté des auteurs de parler du vieillissement de tout un chacun en général et du leur en particulier. Les motos n’arrivaient qu’ensuite, comme un prétexte pour ne pas être enterré avant l’heure, le tout sur fond de rigolade évidemment. En baby-boomers pas encore arrivés au seuil du grand-vide, Frank Margerin et Marc Cuadrado remettent le couvert avec Quinquas requinqués, un cinquième tome aux chromes étincelants et à la mécanique réglée comme celle d'un bicylindre.
Malgré un petit changement dans la manière – d’un grand récit, le duo est avantageusement passé à des histoires courtes -, le lecteur retrouve avec plaisir les tribulations de la joyeuse bande de Marc et ses potes. Quelques anecdotes à propos d’artères peut-être bouchées, la quête de l’âme sœur, l’obligatoire virée épique et, en invité surprise, le chanteur Renaud en personne se dressent sur la route des héros. Une certaine routine ? Oui, absolument, mais comme la série n’a jamais eu d'autre ambition que de distraire en jouant sur les stéréotypes, la lecture reste plaisante et immanquablement drôle. De plus, il faut bien l’avouer, il est difficile de ne pas sourire à la maladresse et, surtout, à l’amitié que ces bikers amateurs entretiennent les uns pour les autres. En résumé, l’esprit est plus bon enfant et peau de banane que motard per se.
Avec un Margerin toujours aussi enthousiaste aux pinceaux et grâce à un découpage énergique, ces Quinquas requinqués portent bien leur nom. Attention néanmoins aux radars mobiles et aux retours de kick !
un album plein de fraicheur et même si les auteurs, Margerin en tête ne renouvèlent pas le genre, est-ce réellement ce que l'on attend d'eux ?.. Pour les amateurs, les fans, les inconditionnels de l'univers BD de Margerin, servit au scénario par un Cuadrado très en forme !.. Un bonheur sans faille de suive et poursuivre les aventures de ces quinquas déjantés qui n'ont rien perdu de leur âmes d'enfant mais aussi de leur interrogations existentielles.. de préférence autour d'une chopine, dans un troquet, entre potes ou à l'occasion de grands messes entre motards indécrottables. Sans doute le meilleur de la série et en tout cas, après une petite baisse de tonus (hé hé) lors des albums précédents (en tout cas le dernier) un grand retour sur.. les chapeaux de roues !
Du Margerin. Pas de Révolution. De la détente et de la bonne humeur. C'est ce que l'on recherche chez cet auteur. Mission remplie.
Encore un vieil auteur incapable de se renouveler. Quel manque de considération envers soi-même, que de faire la même chose qu'il y a 30 ans dans Métal Hurlant! Quand on ne se pas se renouveler, il vaut mieux se mettre à la retraite...
Aussi déprimant qu'un concert des vieilles canailles !
bonne lecture humoristique sans prise de tête.
les histoires courtes composant cet album sont de meilleures qualités qu'une histoire sur 48pages -