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don, François et leurs amis sont des passionnés d’aéromodélisme. Ensemble, ils ont créé « Les casseurs de bois », un dynamique club de petite aviation. Très rapidement, leurs habiles créations volantes attirent l’attention de tristes personnages. Par bonheur, la sympathique bande saura trouver les ressources pour faire échouer les traquenards misérables de ces odieux malfaisants.
À la fin des années soixante-dix et entre deux enquêtes de Jess Long, Arthur Piroton a eu l’occasion de mettre en images son violon d’Ingres. Sur des scénarios sur mesure de Mittéï et l’assistance du jeune Francis Carin aux décors, il a imaginé Les casseurs de bois : un groupe de jeunes fous de maquettes entraîné sur le chemin de l’aventure par leur hobby. Très formatée et d’un genre déjà désuet à l’époque, l’entreprise ne durera que quelques mois et s’étalera sur trois récits. Toujours à l’affût de titres oubliés et originaux, Place du Sablon en propose une intégrale, accompagnée d’un dossier introductif bienvenu.
Sur des canevas rappelant les travaux de Jean-Michel Charlier et sa Patrouille des Castors, les histoires servent surtout à mettre en valeur les avions télécommandés des héros. Les intrigues, qui se terminent immanquablement en queue de poisson, reprennent les classiques du genre (détournements, trafics divers, etc.), explications techniques « authentiques » comprises. Résultat, à part pour les fanatiques des modèles réduits, la série ne possède que bien peu d’atout pour séduire. Elle représente néanmoins un bel exemple de BD de niche, réalisées avec un certain talent – les très belles voitures signées Carin, par exemple – et un enthousiasme réel, à défaut d'être totalement contagieux.
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