Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Yo-Yo post mortem 2. Mourir n'a jamais tué personne

20/04/2017 6249 visiteurs 7.0/10 (1 note)

R ien ne va plus dans l’organisation d’outre-tombe. Les passeurs d’âmes ne sont plus au travail et font attendre outrageusement les défunts, qui se consument d’ennui. Cerby, gardien canin du passage entre notre monde et l’organisation souterraine, demande l’aide du ventriloque pour retrouver James Bône, dont la contribution est nécessaire. Parallèlement, Adèle, une jeune fan qui s’empresse au concert de Peter Gratin, se fait renverser par une voiture et décède. Son trépas la mènera de surprises en surprises.

Gilles Le Coz signe le second tome de Yo-Yo post mortem. Après Mourir nuit gravement à la santé (2013), il livre Mourir n’a jamais tué personne. Tout est dans le titre. C’est de l’humour potache au royaume des morts, de l’absurde dans des catacombes improbables, de la blague chez nos amis les squelettes. L’histoire, tirée par les cheveux, n’est qu’un prétexte à des personnages loufoques, des situations cocasses et des guirlandes de jeux de mots. James Bône rêve de s’incarner dans un être vivant, le ventriloque cherche son public et Adèle refuse son décès.

Le récit, alerte et limpide, oscille entre fantasmagorie morbide et raillerie cynique. L’esprit et le thème font immanquablement penser à l’excellent Mortis Junior de Gary Whitta et Ted Naifeh ou le comique décalé estampillé Fluide Glacial (notamment celui de Foerster). Le graphisme, un noir et blanc nimbé de tous les gris possibles et imaginables, se situe dans le sillage de Tardi, Moynot ou Barral. Cette Cour des Miracles des profondeurs est admirablement croquée, comme le cimetière du Père-Lachaise dont le charme lugubre est parfaitement rendu.

Les édinautes de Sandawe ont plébiscité à juste titre Mourir n’a jamais tué personne. Les amateurs d’univers décalés et de plaisanteries bon enfant y trouveront leur compte. Le post mortem questionne, inquiète ou terrifie. Cet album rappelle que la mort est un sujet suffisamment sérieux pour que l’on soit tenu d’en rire.

Par F.Houriez
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

Yo-Yo post mortem
2. Mourir n'a jamais tué personne

  • Currently 4.00/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 4.0/5 (11 votes)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.

L'avis des visiteurs

    judoc Le 19/03/2017 à 13:14:31

    Un scénario totalement loufoque, des personnages pas mieux lotis et des dessins en symbiose avec le reste donnent un album décalé qui ne se prend pas au sérieux.

    Content d'avoir participé au financement de cet album en crowdfunding même si pas tout à fait ma "came" au départ.