«—Le nazisme, c’est pour tout le monde.
— C’est une philosophie d’élégance et de bonheur. »
Quelque part entre Andromède et la Voie lactée, un immense vaisseau commercial abrite des espèces intelligentes venues de tout l’univers. Parmi elles, un groupe d’êtres humains voue un culte à Hitler dont l’héritage se résume à un joli logo et un club social où on discute de décoration, de beauté et du partage d’un gâteau de l’amitié. Lorsque le paquebot de l’espace traverse des résidus de la Terre, la tête d’Adolf Hitler est récupérée, puis greffée sur un robot. Le despote n’a rien perdu de ses vilaines habitudes et il ne tarde pas à tenter de prendre le contrôle des lieux. L’agente Stella Moonkicker s’interpose.
Retour vers le Fürher est le deuxième opus d’Infinity8, une série en huit tomes scénarisée par Lewis Trondheim. Le principe est tout simple : le capitaine du navire a la liberté d’explorer un futur possible pendant huit heures, à la suite desquelles il a le pouvoir de remettre les compteurs à zéro. Inspirée des comics, le feuilleton ne se prend pas au sérieux. Les bons et les méchants sont caricaturaux, les situations sont loufoques et la trame narrative farfelue. Le propos est cependant plutôt mince et certaines scènes tendent à s’étirer un peu inutilement. Cela dit, la lecture est dans l’ensemble agréable et divertissante.
Le dessin d’Olivier Vatine respecte l’esprit de la série. La ligne est claire, les héroïnes pulpeuses, le navire impressionnant et la moustache du méchant impeccablement taillée. Les planches sont généralement aérées, plusieurs ne sont composées que de quatre ou cinq cases et l’artiste n’hésite pas à développer son illustration sur une double page lorsqu’il souhaite explorer l’immensité de l’espace. Mentionnons enfin la belle variété de monstres, certains aux allures de batraciens, d’autres avec des tentacules qui leur sortent de la bouche, sans oublier le gnome bleu schtroumpf avec une barbe de juif orthodoxe.
Un album sympathique, qui ne figurera probablement jamais dans les anthologies, mais qui permet tout de même de passer un bon moment. Se lit un peu vite.
http://dcafeine.blogspot.be/2017/06/infinity-8-t1-et-t2-trondheim-et-des.html
Dans le tréfonds d'une galaxy lointaine navigue le vaisseau de classe-A : l'Infinity-8. Sa destination ? la Galaxy d'Andromède. Sa cargaison ? pas moins de 900.000 passagers de toutes races parti faire bronzette les doigts de pieds bien écartés s.v.p.
C'est a son bord qu'officie la jeune et jolie Yoko Keren, agent de police qui porte fièrement le lycra comme une seconde peau et qui est en charge de faire respecter l'ordre d'une poigne de fer ... mais à sa manière; D'autant plus qu'elle à sur ces fesses le lubrique le lieutenant Reffo et le capitaine du vaisseau à la forme tentaculaire et qui a l’habilitée de pouvoir rebooter jusqu'à 8x un moments afin de faire une boucle dans le temps et d'éviter certains désagrément :)
Mais une situation d'urgence vient de survenir : le vaisseau vient de faire un arrêt inattendu suite à l'encontre d'un amas d'artefact d'origine inconnue façon gros dépotoir, surtout qu'il est rempli de vestige symbolisant la mort sous toute ces formes; que ce soit des morceaux de villes, des débris , ou autres.
L'agent Keren va devoir investiguer et s'assurer qu'aucun danger n'y est caché ... mais c'est sans compter certains passagers Kornalien, qui non content d'être de sacré nécrophage, sentent cette bonne odeur de mort les appeler.
Sexy, fun , décomplexé, ... voilà un sympathique Space Opera qui aura le mérite de vous mettre l'eau à la bouche avec ce premier épisode d'un cycle comportant pas moins de 8 numéros; Proposé aux éditions "Rue de Sèvres" , ce projet à pour origine le duo Olivier Vatine et Lewis Trondheim.
Alors je freine un peu tout de suite avant de continuer cette critique, mais celle-ci ne porte que sur les deux premiers cycles, je n'ai point eu entre mes fraîches mimines les deux derniers épisodes;
Alors, c'est bien ?
Chaque cycles ou épisodes de cette série est l'opportunité de vivre une nouvelle aventure mais sous un tout autre angle car un simple élément, l'effet papillon, va donner une toute nouvelle direction. La preuve en est le deuxième épisode ou l'agent doit mené l'enquête mais elle est surtout en train de tombé sous le charme de se jeune mouvement qui à le vent en poupe et portant fièrement la croix gammée.
Encadré par une charte graphique crée par deux main gantés (et clouté), j'ai nommé Olivier Vatine et Lew Trondheim, chaque récit est tenue par un graphiste différent offrant au lecteur l'avantage de retrouver facilement notre équilibre et nous offrir une cohérence et continuité entre chaque cycle temporels (oui je sais une continuité quand on parle de reboot ça fait très euclidien).
Scénaristique-ment les deux premières histoires sont très originales et complètement différentes. Des dialogue qui mon mouche à chaque crochet de page (mouche ... crochet ... non ?) et le graphisme, étant confié à un auteur de talent différent, est simple et sans chichi (c'est pas du Goya non plus hein) vous fera une lie qui donnera un moment d'évasion à nos chères esprits; d'autant que les dialogues sont amusants, frivole et même parfois sérieux.
L'on passe donc un très bon moment de lecture; à cela vous rajoutez une jolie couverture et je pense que cette série aura du succès si elle est diffusée correctement chez tous nos libraires.
Les deux premiers épisodes sont disponibles façon cartonnée , genre bd classique ou également en format comics très très sympathique.
Sauront-ils s'échapper de ce mystérieux amas d'artefacts morbide ? Huit aventures, Huit possibilités ... à vous de choisir la votre
... Hélas non, la suite n'est pas meilleure ! Comment peut-on réussir à faire une BD d'aussi mauvais goût ? Sincèrement je n'en ai aucune idée. Faire passer le nazisme pour quelque chose de "cool" et prendre pour personnage central de cet album un robot abritant la tête d'un Adolf Hitler ressuscité, franchement il fallait oser !
Un scénario affligeant de crétinerie, un dessin une nouvelle fois calamiteux, un humour qui prête très peu à rire ... Au secours ! Comment Trondheim a-t-il pu se fourvoyer à ce point ? Mystère ...