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endant que Caleb, Kristina et Mézoké s’essayent à dérober des larves Nakruides pour les vendre aux plus offrants, les Névronomes portent la désolation au cœur même de la Confédération au risque de raviver une guerre où il n’y aura nul vainqueur.
Quatrième mission pour les deux anciens membres de l'Office Diplomatique Intermondal dont la tête est mise à prix depuis les événements de Kuala-Lumpur.
Non sans présenter certaines similitudes avec un duo d’illustres agents spatio-temporels, le binôme terrien/sandjarr emprunte cependant des voies moins manichéennes ou colorées et dans cette aventure-ci, Caleb part à la dérive, Kristina mène la danse et Mézoké veille sur son coéquipier. À l’évidence, la psychologie des divers protagonistes se complexifie et laisse place au doute et aux interrogations. D'interrogations, il en est également questions concernant à l’approche graphique de Serge Pellé qui sur Implosion apparaît en rupture avec les précédents opus, même si certains prémices pointaient sur déjà sur Résistance. Un petit retour sur les albums précédents permet de mieux appréhender les changements opérés. Outre une mise en couleurs radicalement différente tant dans sa texture que dans ses ambiances, le jeu des ombres - au trait – confère à nombre de planches un aspect « crayonné » qui donne un rendu que certains qualifieront d’inachevé. Alors plutôt que d’imputer ceci à l’urgence de finir, pourquoi ne pas penser que le dessin puisse être à l’unisson de la situation des deux héros, quelque peu troublée et incertaine ?
Sachant demeurer classique dans ses grandes lignes, mais n’hésitant pas à innover et mettre Caleb et Mézoké face à leurs contradictions, surtout lorsqu’ils s’enivrent des fragrances des lupanars de Tetsuam, Orbital sort habilement des canons technologiques de la science-fiction pour emprunter des chemins plus introspectifs et donner ainsi plus d’épaisseur à ses personnages et donc à leur histoire. Qui viendrait s’en plaindre ?
Un bon album délirant à souhait. Entre le vol de larves de Nakruides, par Kristina et Mézoké aidées de Caleb et du névronome Angus et les poursuites sur la station stellaire Tetsuam, il n’y a pas un moment où l’on a le temps de s’ennuyer. Caleb et Mézoké à deux doigts de s’embrasser… à deux doigts seulement, mais peut-être qu’un jour ? Le délire omniprésent est à la fois la force et la faiblesse de l’album. J’ai trouvé le gang Kiderlocks un peu lourd sur la fin.
Tome de transition où les problèmes internes à la confédération étant résolu, il faut se trouver de nouveaux ennemis. Histoire sans fin donc, mais l'univers dessiné par Serge Pellé est toujours aussi envoûtant.
"Orbital" trace petit à petit et sans fanfare un sillon à part parmi les autres grandes séries du genre.
Techniquement très affutés, les auteurs sont parvenus à se créer un univers propre, cohérent et foisonnant dont chaque planche est immédiatement identifiable.
Au-delà des excellents dessins et scenarii, une des qualités principales vient de l’ambiance générale, teinté d’un pessimisme diffus.
La magnifique palette de couleurs déclinant toutes les gammes du gris souligne et corrode encore plus l’atmosphère, reflétant ainsi la fragilité d’une poignée d’hommes face à l’hostilité d’un monde infiniment plus grand qu’eux. Cet humanisme batailleur est incarné par Caleb au fil des missions ; plus le péril augmente pour l’ensemble des autres peuples, plus il semble immunisé, même à bout portant du danger.
Personnellement, j’ai jugé l’évolution des dessins de ce tome 7 parfaitement maîtrisée et je tire mon chapeau à Pellé pour ce remarquable travail !
Très bon tome que ce 7e opus :)
Après les événements du précédent tome, Caleb et Mézoké sont toujours recherchés par la confédération, et ce, plus activement après l'attaque des nevronomes sur des planètes appartenant à la confédération. Beaucoup d'action, rebondissements et aussi révélations sur le comportement des nevronomes et ça annonce du lourd pour le prochain tome :)
Quant aux dessins, à mon grand regret, je dois rejoindre les avis de mes prédécesseurs car Pellé nous avait habitué à beaucoup mieux... J'espère que le prochain tome sera à la hauteur !!
Toujours aussi fan.... Un scénario en béton, d'excellentes idées ( le bordel intergalactique....Enorme!)
Les personnages principaux gagnent encore en profondeur...
En revanche le dessin évolue de plus en plus ainsi que l'encrage.
Si certaines planches sont de qualité d'autres manquent clarement de finition et semblent presque baclées! Très surprenant car nous n'étions pas habitués à cet "à peu près"... Espérons que cette faiblesse graphique n'est que passagère.
La dernière planche laisse perplexe. Bon album mais le moins bon de la série. A suivre.....7/10
Mouais...
Effectivement, si le scénario n'est pas en cause (bon, je n'ai pas trop accroché quand même au délire des drogués qui mitraillent à tout va, ni au rapprochement mal écrit entre les 2 personnages principaux), c'est le dessin qui m'a beaucoup déçu.
Je suis désolé, mais certaines cases sont illisibles, et on reconnait à peine, par moments, les traits des personnages.
Le dessinateur s'est-il cassé le poignet ?
A-t-il de l'arthrose aux doigts ?
Je pose la question sans moquerie ni mépris, mais vraiment parce que nous avons été habitué à beaucoup beaucoup mieux.
Et comme les cadrages ne sont pas (ou presque pas) en cause, alors peut-être l'explication est à chercher dans le domaine médical ?
J'espère sincèrement un sursaut, et un 8ème tome plus conforme à ce qu'est cette formidable série, qui est (était) en passe de devenir le "Valerian et Laureline" du 21ème siècle.
Enfin, il faudra m'expliquer ce dessin de fin, que je n'ai pas compris...
Un bon album de SF.
Beaucoup d’extraterrestres, de nouvelles planètes, des combats aux blasters...
Caleb et Mézoké vont certainement reprendre du service pour Orbital... à suivre...