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lors que la saison des démons - et son cortège de calamités - est sur le point d’arriver, le seul salut possible est le Shrine. Néanmoins, avant de pouvoir pénétrer dans ce sanctuaire lointain, il faut faire offrandes à ses gardiens. C’est donc chargé de richesses que tous les habitants du continent convergent vers cet ultime bastion. La route est longue et dangereuse, car cette transhumance de tant de trésors a aussi attiré de nombreux brigands sur les chemins.
Récit post-apocalyptique dans les règles de l’art, Le règne s’ouvre sur un déferlement de violence à grand spectacle. Sylvain Runberg annonce la couleur : quand la fin du monde est proche, tous les coups sont permis ! Très bien huilé, son scénario fait découvrir au lecteur un univers peuplé de créatures anthropomorphiques sur le point de s’écrouler. Tome 1 oblige, le comment du pourquoi est encore nébuleux, mais c’est certain, la situation est critique. Malheureusement, entre western classique et relecture à la Mad Max, la narration reste bien sagement dans les clous du genre et, au final, peu ou prou de surprises ne ressortent de ces pages. Dans un domaine très balisé, tant en BD (Le feul, Chats, Le reste du monde, etc.) qu'au cinéma (La planète des singes, La route), le scénariste a préféré la jouer la carte de la sécurité pour ne pas effrayer le lecteur. Résultat, les péripéties s’alignent, les protagonistes se distinguent et les drames s’accumulent, mais en gardant toujours une même impression de déjà-vu, voire de revu.
Aux pinceaux, Olivier Boiscommun offre un joli récital à la manière de Juanjo Guardino. Même si son approche à l’aquarelle est parfois un peu trop douce en regard de l’intensité de l’action, ses planches se révèlent un régal à détailler. La galerie de personnages est également admirable, le dessinateur a véritablement réussi à faire « jouer » ses étranges acteurs. Mimiques diverses, regard en biais et rictus moqueurs ou cyniques les rendent quasiment vivants.
Un peu trop confortablement campé dans les stéréotypes, le canevas de La saison des démons ne détonne guère. Le talent de Boiscommun parvient cependant à faire passer la pilule pour l’instant. Espérons que la suite de cette sombre fable osera sortir des ornières.
Le règne se présente comme une aventure post-apocalyptique animalière. L’aspect science-fiction est entretenu par des aspects Tour Eiffel en décomposition au milieu d’une faune sauvage. Bref, on se croirait dans la Planète des Singes.
Là encore, la trame est assez classique et on ne va pas forcément sympathiser avec les personnages. C’est cependant très bien dessiné avec ces couleurs expressives. Cependant, il manque un peu de piment mis à part un déferlement de violence et une répétition des obstacles sur la route de ce cortège. Certes, il y a le mystère de ces dieux humains qui entretiennent des cataclysmes du genre inondation.
Un titre malheureusement sans surprise mais qui se laisse lire agréablement dans un univers dépaysant.
J’ai adoré le dessin.
Magnifique, dans le décor, les expressions ou le mouvement. C’est net, vif, plein de détails…
L’histoire n’est pas mauvaise, même si un peu moins envoûtante… D’accord, ces choses qui viennent, dont il faut se protéger, c’est mystérieux. Mais ça le reste et on a donc majoritairement un « road movie » où des choses se passent sur le chemin…
Mais c’est tellement bien réalisé et dessiné que ça reste réjouissant.
Ce qui m'a fait acheté cet album est avant tout le dessin à l'aquarelle que je juge très beau.
En revanche coté scénario il manque un un peu de folie, les actions sont trop prévisibles malgré une intrigue prometteuse.
J'attends du mieux de ce coté dans le deuxième tome.
j'aime bien les albums dessinés par O Boiscommun et celui-ci ne déroge pas à la règle.
le scénario est original.
il y a pas mal de séries anthropomorphiques, Baksad étant la plus connue.
mais, sauf erreur de ma part, peux ou même pas du tout qui présentent une terre ou l'être Humain a été remplacé par des animaux ayant beaucoup évolués, du moins physiquement.
beaucoup de mystères dans cette histoire, ou sont partis les Humains, Quand, vont ils revenir, sont ils à la base de l'évolution des animaux,...?
seul bémol pour moi qui travaille à Paris tous les jours,
la tour Eiffel même dans un avenir très lointain ne sera pas entourée de hautes collines.
L'univers de cette nouvelle série est intéressant et réserve une grande part de mystère (espérons que la suite nous apporte des réponses).
Cependant, même si les dessins sont sympathiques, j'ai trouvé le scénario trop linéaire, sur une grande partie de l'album...
J'attends mieux pour le second tome.
Je n’aime pas trop quand une BD s’apparente à un bestiaire, mais ayant un petit faible pour Boiscommun je me suis laissé tenter. Et en toute franchise, je ne suis pas déçu. Scénario un peu faible mais qui tient la route et dessin toujours aussi soigné. Une personne a indiqué Solo comme série à lire pour ceux qui ont aimé « Le règne », j’aurais indiqué exactement la même. Comme quoi, je commence à apprécier ce style de BD.